samedi 22 septembre 2007

To be or not Biotope?

Et voilà je viens de terminer le tant attendu tome 2 de cette aventure imaginée par Appollo et mise en image par Bruno. Tant attendu car j'ai vraiment adoré le premier tome, on y découvrait Toussaint, un flic un peu bourru qui débarque avec son équipe (ils sont 3) sur Biotope, une planète "verte" où une colonie de scientifique s'est installée et où un crime soit disant passionnel mérite une petite enquète. Bref le tome 1 pose les bases d'une histoire captivante et finit sur un grand suspens donc le tome 2 n'en est que plus désiré. Malheureusement ce désir se prolonge à la fin du tome 2, je dis malheureusement car c'est la fin de la série, l'aventure s'arrête là. C'est regrettable car l'histoire n'est pas terminée et laisse en plan ce cher Toussaint, ainsi que d'autres personnages. Certes le lecteur peut s'imaginer une suite, mais je trouve qu'il y avait encore beaucoup de choses à dire, c'est dommage après un si beau démarrage de s'arrêter ainsi. Ce tome 2 est excellent mais il en appelle un autre!

mardi 11 septembre 2007

Canada Dry made in Mexico

Ca a la couleur de Graig Thompson, le goût d'Alex Robinson mais c'est du Jessica Abel! Bon d'accord ce n'est pas une lecture à la pointe de l'actualité, mais que voulez vous les lectures de vacances c'est aussi l'occasion de rattraper son retard et ça me permet de vous parler de cet excellent album paru il y a tout juste un an.
Il s'agit donc de l'histoire de Carla, jeune américaine qui décide de s'immerger dans ses racines mexicaines.
Evidement au début elle arrive en touriste, ne connait rien du Mexique, parle à peine Espagnol et ne sait pas vraiment combien de temps elle va rester là. Elle est hébergé par Harry son ex (il est venu au Mexique pour écrire... en fait il boit beaucoup) et à travers lui elle découvre tout d'abord la vie des expats à Mexico et une ville fascinante.Mais très vite elle tourne le dos à cette communauté de nantis car elle cherche, avec son voyage, la rencontre des vrais habitants de Mexico pour découvrir leur culture... elle veut vivre comme une Mexicaine, effacer son identité américaine. Elle va se faire de nouveaux amis Oscar, un séduisant branleur qui rêve de devenir DJ et Memo, un vendeur de tee-shirt grand militant de la cause révolutionnaire. Ces nouvelles rencontres vont lui permettre de découvrir en profondeur la culture mexicaine... un peu trop en profondeur d'ailleurs. A lire absolument!

Who watches Zack Snyder ?

Avoir (mal) remaké Romero (L'ARMEE DES MORTS et sa cohorte de zombies pas même suffisament effrayants pour faire sursauter votre toute petite soeur) puis salopé l'adaptation de l'un des meilleurs Frank Miller (300 et ses effets numériques d'une nocivité propre à enrichir les occulistes des deux prochaines générations) ne lui ayant apparement pas suffi, l'inconscient Zack Snyder, qui ne doute décidément de rien, s'attaque en ce moment même aux WATCHMEN. Soit rien moins que l'un des pinacles du comics contemporain, l'une des oeuvres les plus populaires et essentielles des vingt dernières années, l'un des sommets de la carrière d'Alan Moore (qui n'en manque pourtant pas) et on en passe...

Quelques années après les infructueuses tentatives de, entre autres, Terry Gilliam, Darren Aronofsky ou plus récemment Paul Greengrass, ce bon vieux Zack, auréolé du succès (financier) de 300, s'offre donc (avec la bénédiction de la Warner) une confortable enveloppe budgétaire à même de projeter sur grand écran les visions existentielles du maître Moore. Même si, quitte à ce qu'on nous accuse de toujours râler (mais il est exact qu'on aime bien ça), les premiers échos du casting ne rassurent guère (euphémisme) quant à la perspective de retrouver, ne serait-ce qu'un minimum, l'essence du comics.

Pour ceux qui auraient décidé de laisser une chance au projet et souhaitent en suivre l'évolution, s'impose une visite sur le site : http://www.watchmencomicmovie.com/index.php qui recense l'avancée des travaux de manière quasi-exhaustive, enrichissant notamment ses pages de nouvelles photos au fur et à mesure de l'avancée du tournage. Et qui nous permet d'apprécier une relative fidélité au pages d'origine, du moins en ce qui concerne la forme. Pour le reste, il s'agit, comme on dit, d'une autre histoire...

lundi 10 septembre 2007

Tony Stark bouge encore

Après l'annonce du projet, les rumeurs de casting, les premières photos exclusives, voici donc que, fort logiquement, arrive aujourd'hui le trailer officiel d'IRON MAN, en direct de chez Paramount (http://www.apple.com/trailers/paramount/ironman/).

De fort jolies images qui, si elles nous comblent du plaisir tout régressif de voir bouger pour de vrai un personnage dont a suivi les aventures durant une partie de notre enfance (voire après pour certains), ne rassurent que moyennement quant à la possibilité d'assister à l'adaptation fidèle (donc raisonnablement sombre et violente) qu'on pouvait espérer. Sans compter que l'idéologie entraperçue dans les premières secondes semble charrier une drôle d'odeur. Mais peut-être se trompe-t-on et se montre-t-on gratuitement médisant...

A noter l'effort méritoire de Robert Downey Jr pour tenter d'arborer une moustache aussi impressionnante que celle du mystérieux [DL] : en vain, bien évidemment, dans la mesure où l'appendice pileux de ce dernier menace de rivaliser avec celui, mythique, de Thomas Magnum - jusqu'à prochainement faire son entrée toute officielle au Panthéon. Ah mais, c'est que la Globulle Team n'est pas composé de n'importe qui, que croyez-vous...

mardi 4 septembre 2007

Prison Break

Le stakhanoviste David Goyer (à l’origine d’au moins la moitié des présentes news), tout en préparant activement MAGNETO, premier spin-off de la franchise X-MEN, a annoncé son intention d’ensuite s’occuper du cas de Green Arrow, que le parait-il fort réussi « Year One » d’Andy Diggle et Jock a, outre-Atlantique, remis sur le devant de la scène des comics.

Alias d'Oliver Queen, play-boy milliardaire devenu Robin des Bois moderne et drainant ainsi une image plus ou moins contestataire selon les époques (Frank Miller allant jusqu’à le traiter de communiste dans son « Dark Knight ». Sacré Frank, toujours le sens de la mesure), le personnage se distingue par une habileté à l’arc hors du commun et un costume vert d’un goût douteux.

Goyer innoverait cependant puisque, contrairement au relooking qu’il a effectué sur BATMAN BEGINS, le présent SUPER MAX (titre annoncé) ne relaterait aucunement les origines du super-héros mais une aventure récente qui le verrait, accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis, être enfermé dans une prison futuriste de haute sécurité dans laquelle il va, évidemment, se retrouver entouré de nombreuses fripouilles (tout droit sorties du catalogue DC) qu’il a aidé à mettre derrière les barreaux...

On est curieux de voir ce que va pouvoir tirer d'un tel script un Goyer auquel on peut au moins reconnaître l'envie de sortir des ornières balisées que sont, à quelques exceptions bienvenues, désormais devenues les adaptations de comics. On serait satisfait s'il pouvait juste consentir à réviser son ambition artistique un poil à la hausse par rapport au BLADE TRINITY qui lui avait fait frôler l'excommunication de la part des fans - même si on m'objectera qu'il sera de toute façon difficile de descendre plus bas. Sait-on jamais...