mardi 31 juillet 2012

Nouvelles du front



- John Leguizamo, grand cabot devant l'éternel qui ignore jusqu'au sens même du mot "sobriété" (suffit de voir ses prestations dans Romeo + Juliette, Spawn, Summer of Sam, Land of the Dead ou n'importe lequel de ses films, en fait), rejoint l'équipe de bad guys composant la garde rapprochée de Mother Fucker, méchant en chef de  Kick-Ass 2.
Ce qui nous promet un trop-plein de subtilité en perspective...

- le tournage de The Wolverine (titre officiel, ô combien recherché, de la suite de Wolverine) vient de débuter en Australie : on en veut pour preuve les quelques images glanées ci-dessous qui confirment que Hugh Jackman, en digne héritier des préceptes de l'Actor' Studio, n'hésite pas à s'investir à fond dans ses rôles - étant allé jusqu'à se faire pousser les célèbres favoris du mutant de Marvel.
Clair que ça rigole pas...




lundi 30 juillet 2012

Number One





D'Ichi, on connait surtout ici son adaptation cinématographique effectuée par Takashi Miike, datant de 2001 et dont l'extrémisme (tortures, gore à outrance et déviances en tous genres) ne dépareillait, certes, aucunement au sein de la filmographie du cinéaste.

C’est donc une surprise de  constater, à l’occasion de la publication en France du manga qui l’a inspiré, que le film, dont on pensait les idées les plus barrées tout droit sorties de l’esprit dérangé de Miike, ne faisait en fait qu’en suivre les pages au quasi-mot près.

Hideo Yamamoto (auteur d’un Homunculus paraît-il déjà bien gratiné) n’a en effet besoin de personne pour, en quelques cases à peine, installer une atmosphère viciée, saturée de sadisme et d’ultra-violence.
Et à ce point pousser les curseurs dans le rouge que le lecteur occidental se verra, au fur et à mesure de la narration, à plusieurs reprises hausser le sourcil…

Rien d’exceptionnel ni de foncièrement original dans le déroulement du récit mais Yamamoto maitrise suffisamment ses trait et découpage pour ne pas ennuyer et donner envie de lire la suite (le tome 8 sort le 22 août, la série étant prévue en dix).

Ce qui n’était pas forcément le cas du film de Miike, peut-être fidèle au matériau d'origine mais d’un leeeent… 



Ichi the Killer de Hideo Yamamoto – Editions Tonkam




Le monde de Joann



Rendre compte en temps réel de l'actu de Joann Sfar, l'homme qui crée plus vite que son ombre, nécessiterait un blog lui étant entièrement consacré.

Signalons néanmoins que le bonhomme, qui cause et écrit aussi bien qu'il dessine (parfois même mieux), est intervenu au sein d'On n'a pas fini d'en lire, diffusé sur France Inter, afin de fort bien parler de Bilbo le Hobbit.
Emission pouvant être réécoutée (jusqu'en 2015, nul besoin de se presser) en podcast : http://www.franceinter.fr/emission-on-n-a-pas-fini-d-en-lire-bilbo-le-hobbit-de-jrr-tolkien-par-joann-sfar

Profitons-en pour rappeler que l'auteur tient sur le site de Télérama, depuis mi-mai, une chronique dessinée que toute personne de goût se doit de quotidiennement consulter : http://www.telerama.fr/journal-de-merde-par-joann-sfar/

A se demander comment il fait...


Vengeance is mine



Déjà en biz concernant une série t.v. autour de Hulk (voir news du 19/07), Marvel et la chaîne ABC enclenchent la seconde avec l’annonce, ce week-end, d’une possible déclinaison sur petit écran de l’univers des Avengers.

Confortées par le triomphe du film de Joss Whedon mais conscientes que le potentiel de la franchise ne saurait être correctement exploité en films, les têtes pensantes de Marvel verraient d’un bon œil certains de leurs super-héros s’épanouir au sein d’un format qui respecterait mieux qu’un long-métrage l’ambiance feuilletonnesque des parutions papier.

Peut-être peut-on même y saisir la raison du retard accumulé par le projet Hulk, ce dernier pouvant être incorporé au sein de l’équipe des Vengeurs – un crossover restant de toute façon hautement probable, dès lors que les personnages évolueraient sur le même network.

On aura de toute façon, d’ici l’hypothétique mise en route de l’ensemble, largement le temps d’y revenir…


dimanche 29 juillet 2012

Second class




Le prequel des X-men, First Class, ayant accompli sa mission (faire oublier le troisième épisode de Brett Ratner et cartonner au box-office afin de faire repartir la franchise sur de bons rails), voici que se profile tout naturellement la suite, à priori toujours réalisée par Matthew Vaughn (qui a décidément pris goût aux adaptations de comic-book depuis son Kick-Ass).

Là où l’affaire devient intéressante, c’est que de nombreuses rumeurs laissent entendre que ce deuxième épisode pourrait prendre pour base le Days of Future Past, issu du tandem Chris Claremont / John Byrne et considéré comme l’un des meilleures épisodes de la saga, toutes époques confondues.

L’histoire voit une Kitty Pride du futur investir son moi présent afin de prévenir la fine équipe de l’avenir cataclysmique qui les attend : la tyrannie des Sentinelles  traquant, parquant et exterminant tout mutant sur la planète.
Situation ayant vu le jour à la suite de l’assassinat du sénateur Kelly par la Confrérie de Mystique, évènement que Pride entend bien empêcher pour changer le cours du destin…

Script des plus émoustillants (et dont on peut penser qu’il a influencé bien des choses – à commencer par le Terminator de James Cameron), à même de faire passer l’univers cinématographique des X-Men à la vitesse supérieure et dépasser le cadre de l’aimable divertissement que constituait le reboot de l’année dernière.

Encore faudra-t-il que les auteurs osent aller au bout de leur logique, sans censurer la violence et la noirceur que réclame le traitement.
Surtout quand on sait, notamment, que plusieurs des protagonistes sont censés rester sur le carreau…



samedi 28 juillet 2012

Redline (Takeshi Koike - 2009)



La course de voitures clandestine la plus difficile et la plus mortelle de l’univers vient de commencer ! Pour remporter la finale, JP et Sonoshee affrontent les conducteurs les plus fous dans leur impressionnant véhicule lourdement armé et filant à toute allure. Qui survivra et remportera la victoire ? (résumé www.allocine.fr)

Il est permis d'être, au premier abord, un poil déçu par ce Redline dont on entend causer comme le renouveau (voire le futur) de l'animation nippone depuis la flateuse réputation qu'il s'est taillé en parcourant les festivals du monde entier (dont Locarno, il y a trois ans).

C'est que le film de Takeshi Koike (notamment auteur du segment World Record de l'anthologie Animatrix) ne brille pas vraiment par son scénario - basique, pour ne pas dire bateau - qui ne s'écarte que fort peu du pitch narré plus haut et n'utilise en définitive quasiment aucune des charismatiques figures présentées en début de métrage, les deux protagonnistes mis à part.

Car l'essentiel est en fait ailleurs : dans ce graphisme qui donne à voir les courses automobiles parmi les plus démentielles jamais conçues, qui tente de (et parvient à ) reproduire la sensation de vitesse comme rarement vue sur un écran, qui instaure un sentiment presque jouissif à suivre ces bolides futuristes se tirer la bourre dans une totale absence de subtilité.

Le mérite à sept (!) ans de boulot titanesque auxquels parvient à rendre justice une animation à l'ancienne ( lire : entièrement effectuée à la main sans aucun ajout numérique).

Le résultat est tel qu'on a d'ailleurs l'impression de contempler une version animée du mirifique Speed Racer des Wachowski, Koike parvenant au final au même paradoxal mélange de déchaînement non-stop et de poésie en apesanteur - avec, en bonus, l'inimatable petite touche d'humour décalé typiquement asiatique.

En espérant ne pas devoir patienter près d'une décennie pour visionner son prochain effort...

(disponible en Blu-Ray et Dvd)






jeudi 26 juillet 2012

Plus de place en enfer



Le succès planétaire du Walking Dead(depuis décliné en série t.v.) a rappelé qu’outre le ciné, les morts-vivants avaient également leur place dans l’univers du neuvième art.

Raison amplement suffisante pour que, dans la foulée, débarque cohorte de suiveurs à l’ambition avouée de réitérer le carton initié par la paire Kirman/Adlar.

On distinguera forcément parmi ceux-ci Garth Ennis, l’un des meilleurs scénaristes des deux dernières décennies que ses œuvres (entre autres Preacher, Punisher, The Boys : pour les chanceux qui ne les connaissent pas encore) ont installé aux côtés des Alan Moore, Grant Morrison ou son presqu’homonyme Warren Ellis au panthéon des plus grands auteurs de comic-book.

Sa nouvelle série, Crossed, puisque c’est d’elle dont il s’agit, reprend donc le classique thème des survivants pourchassés par des monstres (en l’occurrence des « infectés »au visage marqué d’une balafre en forme de croix : ceci pour le titre) au sein de paysages post-apocalyptiques désolés.

Si ce n’est qu’à l’atmosphère finalement très plan-plan de Walking Dead (qui préfère s’attacher à la réaction émotionnelle des derniers humains face à la catastrophe plutôt qu’à cette dernière), Ennis, fidèle à sa devise selon laquelle « trop n’est jamais assez », substitue une ambiance apocalyptique, barbare et ultra-violente qui aboutit à un résultat délibérément choquant.

Viols, cannibalisme, éventrations, démembrements…
L’auteur, en adéquation avec lui-même, ne censure rien des déviances causées par le fléau : poussant si loin le bouchon que survient presque une sensation de « trop ».
Flirtant dangereusement avec la violence gratuite tout en restant, comme à son habitude, miraculeusement sur la tranche.
Parvenant même à faire surgir un sentiment quasi-inconnu d’un lecteur de bédé : la peur.

L'inconfort qui se dégage peu à peu de l’ensemble et la nausée ressentie à la lecture permettant de rendre compte d’une étrange sensation de fin du monde et de réelle sauvagerie comme peu d’œuvres ont su le faire.
Prouvant, si besoin était, qu’Ennis reste un maître en son genre, maitrisant son art comme personne.

On est impatient de parcourir la suite.



Crossed de Garth Ennis (scénario) et Jacen Burrows (dessins) - Editions Milady



mardi 24 juillet 2012

Kick Balls



Que le volume 2 du Kick-Ass du tandem Mark Millar/John Romita Jr (subtilement sous-titré Balls to the Wall : soit quelque chose comme "les couilles au mur") n’ait pas soulevé l’enthousiasme général (les avis causant d’une « suite inutile à la violence gratuite et complaisante »), ne va bien entendu pas empêcher Lionsgate de donner le feu vert à son adaptation – ce qui n’étonnera que ceux qui ignorent les recettes du premier film.

Même si, surprise, Matthew Vaughn (entre-temps parti réaliser X-Men : First Class) laissera sa place de metteur en scène au dénommé Jeff Wadlow, dont le seul titre de gloire (un Never Back Down qui a tout du direct-to-video) n’incite pas forcément à l’optimisme…

Si on ne sait pas encore à quel point le script s’écartera de la bédé, Christopher Mintz-Plasse (dont le Red Mist, seul méchant survivant, a pris du galon pour se muer en féroce Mother Fucker, à la tête de sa propre armée de super-vilains) a confirmé, lors du dernier Comic-Con, que le film à venir promettait de se poser en version XL du premier épisode, notamment au niveau du gore et de la violence (ce genre de déclaration ne concernant, bien entendu, que ceux qui y croient).

Comme pour prouver cette note d’intention, le directeur de casting est, paraît-il, d’ailleurs en ce moment à la recherche d’une « actrice de 25 à 40 ans, grande et très solidement bâtie » pour incarner Mother Russia, garde du corps extrêmement vindicative du susnommé Mother Fucker.

Début du tournage d'ici un mois...






lundi 23 juillet 2012

Man of Steel : nouveau nouveau trailer



S'il est difficile de faire le tri entre les vraies images pirates chopées par les fans et les fuites savamment orchestrées par la Warner, néanmoins pas un jour qui passe sans de nouvelles images concernant l'adaptation évènementielle de l'année prochaine fassent leur apparition.

Faisant donc suite au beau teaser découvert ce week-end, un trailer (apparement capté durant le dernier Comic-Con de San Diego) qui dévoile beaucoup plus du côté spectaculaire de l'entreprise (c'est pas Snyder qui réalise pour rien) et laisse entrevoir un côté iconique et bigger than life trop souvent absent des films mettant en scène des super-héros.
En attendant de pouvoir juger sur une meilleure qualité parce qu'en l'état ça pique un peu les yeux.

Qui eut crû qu'on en viendrait, un jour, à attendre (et en plus avec une certaine envie) un film de Zack Snyder ?...






dimanche 22 juillet 2012

Teenage Alien Ninja Turtles




Cowabunga ! : estimant sans doute que cela faisait trop longtemps que n’avait retenti au sein des salles obscures le cri de guerre des Tortues Ninja, Michael Bay (Bad Boys, Transformers : homme de goût s’il en est) a décidé de lancer le reboot de la franchise.
Faisant ainsi frétiller d’excitation tout un public geek prêt à céder au plaisir régressif de se vautrer devant une aventure des idoles de leur enfance.

D’autant que contrairement à la pelloche d’animation de Kevin Munro de 2007, c’est bien un film live qui est annoncé, Bay dépêchant aussitôt un de ses yes-man (Jonathan Liebesman) pour mener à bien l’entreprise.

Mais Michael restant Bay (un sale gosse qui n’aime rien tant que casser les jouets qu’on met à sa disposition), il est immédiatement parvenu à se mettre tout fan à dos en déclarant vouloir modifier le concept de base et faire des tortues, non plus des animaux transformés par un liquide radioactif (en un clin d'oeil appuyé à Daredevil) mais des extra-terrestres accidentellement débarqués sur Terre !

Tandis qu’aux acteurs déguisés en tortues combattantes seraient substituées des silhouettes en CGI intégrées grâce à la technique de la motion-capture (à la manière des primates de La planète des singes : les origines).

Si on ajoute que Kevin Eastman (co-créateur du comic-book d’origine et partie prenante dans le processus créatif du présent projet) milite pour des scènes d'action sales et sanglantes à la manière de celles de The Raid (et, de fait, proches de la bédé telle qu’elle a été créé), on comprend que Paramount ait décidé de provisoirement repousser le tournage.

Le temps, selon le studio, de laisser leurs gros films à sortir dégager le terrain. 
Ou plus vraisemblablement, d’après des sources officieuses, de réécrire le script et orienter l’ensemble vers une nouvelle direction, l'actuelle ne contentant personne.

Dommage, le premier concept-art apparu sur le net (voir ci-dessous) avait une certaine gueule...









samedi 21 juillet 2012

La brute et les truands




« Goon » : mot anglais désignant une brute épaisse ou un bourrin et qui, en l’occurrence, définit de parfaite manière le comic-book d’Eric Powell.

La série suit les aventures du Goon en question, homme de main musculeux (mais plus finaud qu’il n’y paraît) d’un mafioso disparu, qui a repris ses trafics divers et passe son temps à se tabasser avec toute la vermine des environs.
Rien de plus classique si ce n’est que la vermine en question se compose de zombies, sorcières, goules et autres poulpes géants (les environs faisant, pour leur part, furieusement penser à la Transylvannie de Bram Stoker)…

Prétexte à l’auteur pour signer une véritable déclaration d’amour au genre en même temps qu’une bonne tranche de rigolade : une sorte de Hellboy qui partageait le même univers mais ne se prendrait aucunement au sérieux (le perso de Mignola est d’ailleurs une fois intervenu dans une aventure, les deux anti-héros partageant le même éditeur).

Le titre, preuve de sa popularité outre-atlantique, est depuis quelques années dans les starting-blocks pour être adapté en animation, un long-métrage produit par Fincher ayant même été sur le point de voir le jour (comme le montre plus bas le teaser qui avait commencé à tourner sur la toile).

Mais alors que tout semblait au point mort pour cause de manque de dollars, Powell vient de déclarer vouloir tout reprendre à zéro et lui-même produire un court-métrage qui lui servirait de carte de visite afin de démarcher les studios (la suite dans le lien : http://www.newsarama.com/common/media/video/player.php?aid=46949)

Le souci étant qu’il s’est depuis arrêté de dessiner et que le lecteur accro est quelque peu en manque…









Teaser Returns



Le lien d'hier n'ayant tenu que quelques heures, voici que nous en revient (pour combien de temps ?) un tout neuf permettant, qui plus est, de visionner le teaser en qualité optimale.

C'est toujours aussi bref mais ça donne toujours envie d'en voir plus.
Probable que la suite devrait arriver d'ici peu...





vendredi 20 juillet 2012

Nouvelles du front



- comme supposé, la remplaçante de Jessica Biel pour le rôle de Vipère n'aura pas mis longtemps à être dénichée puisqu'on vient d'apprendre que Svetlana Khodchenkova (notamment apparue dans La taupe) intègre le casting de The Wolverine.
Non pas qu'on imagine ça change grand-chose au film à venir mais à Globulle, il n'y a pas de petites infos...

- en exclusivité supra-mondiale (tellement exclusive qu'on soupçonne le lien qui suit de la plus totale illégalité : la vidéo y apparaissant ayant été captée, à l'aide d'un simple téléphone, par un spectateur en salle), le teaser du Man of Steel de Zack Snyder vient de faire son apparition (juste avant les projections de The Dark Knight Rises qui sort aujourd'hui outre-atlantique).
On y voit quasiment rien (le film étant encore en tournage) mais faut avouer qu'intrigue le ton délibérément élégiaque du tout, sans compter les images finales de Superman fendant le ciel qui font toujours leur petit effet...

http://youtu.be/qAmNLMqCvcE




jeudi 19 juillet 2012

Back to the future



Les Avengers ont beau être ce qu'il sont (une bande de sales frimeurs parvenus qui écrasent tout le monde sous le poids de leur délirante technologie), Mark Ruffalo n'en a pas moins attiré les louanges grâce à son incarnation du Hulk, unanimement saluée comme la plus convaincante depuis le Géant Vert a passé le cap du grand écran.

Mais alors qu'on attendait, du coup, un troisième épisode de ses aventures (après les films de Ang Lee et Louis Letterrier), il semble que le futur du héros prenne pour cadre la télé.

Guillermo Del Toro, habitué des adaptations de comic-books (Blade 2, Hellboy 1 & 2), developpe en effet un projet en partenariat avec le network ABC, presque trente-cinq après la série culte ayant bercé notre enfance (en plus d'avoir porté Lou ferrigno au vedettariat et imposé le port du jean déchiré comme signe ultime de la classe).
Le cinéaste mexican devant y endosser le rôle de superviseur du show, un peu similaire à celui joué par Frank Darabont sur Walking Dead.

On ne sait pas encore si Ruffalo conservera le rôle, ni quand au juste le tout sera mis en production. A peine Del Toro a-t-il confirmé, lors d'une interview avec MTV durant le dernier Comic-Con, que la chaîne était partante.

D'exclusives infos à suivre dès qu'on en saura plus...
(en bonus : de quoi faire pleurer quelques larmes nostalgiques à tout trentenaire qui constatera, grâce au recul de la maturité, que tout n'était pas forcément mieux avant)








Bat expo



La galerie Chappe, habituée de ce genre d'évènement, organise, à l'occasion de la sortie du Dark Knight Rises (vous savez, le petit film de Nolan dont personne ne cause), une expo présentant des planches originales de Norm Breyfogle, auteur de plusieurs aventures du Chevalier Noir ayant, de manière plus ou moins directe, inspiré la trilogie.

Ca dure jusqu'au 25 juillet et y faire tour, outre admirer les oeuvres présentes, permettra de saluer le louable effort de soutien envers le neuvième art - parce que c'est pas non plus comme si ce genre de manifestation arrivait tous les jours non plus, hein...

- Galerie Chappe, 21 rue Chappe, 75018 Paris

- http://normbreyfogle.com/


mercredi 18 juillet 2012

Nouvelles du front



Parce que Globulle, c’est l’info en temps réel, quelques mises à jour afin d’indiquer que :

- le costume que portera Superman dans le Man of Steel de Zack Snyder a été dévoilé au Comic-Con (voir ci-dessus), prétexte pour les geeks de la planète à dores et déjà s'entre-déchirer quant aux couleur, taille du logo, texture du revêtement sans même parler des accessoires annexes (que c'est beau d'avoir autant de temps libre)...

- la Fox vient d'annoncer que Jessica Biel n'intégrera finalement pas le casting de The Wolverine (titre à priori officiel de cette séquelle : à se demander où ils vont chercher tant d'originalité) pour cause de piscine ou train à prendre.
Le nom de sa remplaçante ne saurait tarder étant donné que le tournage est censé débuter dans un mois (ben oui, quand même).

- les premières projections de presse françaises de The Dark Knight Rises ont eu lieu ce matin et le moins qu'on puisse dire est que les premiers retours (qu'on peut trouver un peu partout sur le net) sont loin d'être enthousiastes.
Contrairement aux critiques U.S. qui ne savaient plus où dénicher leurs superlatifs, la majorité de leurs homologues hexagonaux évoque un film trop long (2h45, mine de rien), décevant, embrouillé, bavard et peu spectaculaire - n'en jetez plus !
De quoi faire retomber la pression avant la semaine prochaine...

- enfin, et comme un ironique clin d'oeil, le Dredd de Pete Travis à qui tout le monde prédisait la pire des catastrophes se paie lui quelques avis plutôt sympa, les premières reviews de sites anglo-saxons en causant comme une relative bonne surprise, à mi-chemin entre la série B assumée et le film d'exploitation hardcore - un peu à l'image du Punisher : Warzone de Lexi Alexander.
Pas certain que ce soit une si bonne nouvelle que ça...

Travail de fourmi




Marvel toujours, tant la firme semble décidée à déborder DC sur le terrain des adaptations - quitte à ce que ça se déroule sur le terrain de la quantité plus que sur celui de la qualité.

Outre les multiples suites, reboots et autres crossovers (leur agenda en étant paraît-il rempli jusqu’à 2016), les têtes pensantes commencent à chercher dans les tiroirs si quelque super-héros qui leur aurait échappé mériterait d’à son tour apparaître sur grand écran.

Ce sera ainsi le cas de Ant-Man, qu’on aurait, en fait, dû voir au sein des Avengers (son alias Hank Pym faisant partie des fondateurs de la team) mais que les producteurs ont préféré évincer, eu égard au relatif anonymat du personnage.

Charge ainsi au britannique Edgar Wright de faire connaitre à une échelle planétaire l’édifiante histoire du savant Pym (pour une fois délesté de ses frangins Pam et Poum) qui invente un gaz lui permettant de rapetisser à volonté.
Et qui, suite à la mort de sa femme (indispensable trauma commun à tout héros costumé qui se respecte), crée un casque lui permettant de communiquer avec les fourmis et dont il va se servir pour faire régner la justice.

Même si on n’est pas sûr de orientation du film, sachant que, tout comme Green Lantern par exemple, le personnage a connu plusieurs incarnations (le susnommé Hank Pym n’étant que le premier de la lignée) qui ont fait passer le titre par plusieurs phases, de la plus loufoque à la plus sombre.

Sans doute est-il néanmoins permis de penser que le choix du réalisateur orientera plutôt l’ensemble vers la comédie d’action, genre dans lequel il s’est déjà illustré avec brio grace au culte Shaun of the Dead.

On a ceci dit le temps d’y penser, la sortie n’étant pas prévue avant 2014.
Tout juste connait-on déjà le logo (voir ci-dessous). Sans parler des rumeurs qui font état d’une possible apparition du perso lors du post-générique d’Iron Man 3 (pas non plus de Steven Seagal, contrairement à ce qui avait été annoncé).

Si ça, c’est pas de l’info… 





mardi 17 juillet 2012

Le masque de fer




Ne cependant pas aller croire que l’apparition de la dream team évoquée dans la news précédente ait sonné le glas des segments mettant en scène chacun des héros y apparaissant, bien au contraire.
Alors que les seconds chapitres de Thor et Captain America sont en préparation, le tournage du troisième volet d’Iron Man est, lui, sur le point de débuter.

Jon Favreau ayant cédé sa place de réalisateur après le laborieux deuxième épisode, c’est Shane Black, surtout connu pour ses légendaires scripts des années 80/90 (L’arme fatale, Le dernier samaritain, Last Action Hero) qui a, curieusement, hérité du bébé - même s’il est plus que probable que son amitié avec Robert Downey Jr ne soit pas étrangère à sa nomination.

Au rayon des super-vilains, il semblerait (sans qu’aucune annonce ne soit venue l’officialiser) que Ben Kingsley incarne le Mandarin, soit un grand méchant bien raciste comme on l’aime (ce qui poussera le Prez a, peut-être, du coup boycotter le film).

Tandis que la vraie grande nouvelle vient des rumeurs faisant état d’une radicale évolution quant au concept du costume : une partie du script se basant, en effet, possiblement sur le Extremis de Warren Ellis et Adi Granov qui voyait Tony Stark s’injecter un virus à base de nanoparticules et acquérir une armure désormais interne, pouvant apparaître sur commande, par simple pensée…

Concept remarquablement traité qui apportait un indéniable sang neuf au titre (on en attendait pas moins de la part d’Ellis) mais dont la transposition sur grand écran pourrait s’avérer plus casse-gueule que prévu.
Après, tout le monde est grassement payé pour s'en occuper, on ne va pas non plus pleurer (ou pas trop, alors)...

Ci-dessous, le teaser du logo diffusé durant le dernier Comic-Con, qui ne montre strictement rien mais commence à diffuser le buzz.
C'est bien le but, hein...





Avengers (Joss Whedon, 2012)





Puisqu’on cause des héros Marvel, petit flash-back sur ce qui a constitué l’événèment de la première moitié 2012 : les Avengers de Joss Whedon qui ont ont inondé le box-office mondial au point que même les expatriés en extrème-orient l’ont vu (c’est dire).

Car oui, toutes les adaptations ayant vu le jour depuis que Marvel a créé sa division ciné (Iron Man, la suite de Hulk, Thor, Captain America) ne faisaient, en fait, que préparer le terrain pour le présent produit : maousse blockbuster destiné à concurrencer DC Comics depuis que les Batman de Christopher Nolan ont placé la firme sur le devant de la scène en matière de comics live sur grand écran.

Ainsi donc, et histoire de brûler la politesse à son concurrent direct (qui peine à transposer sa Justice League of America sur grand écran), le studio franchit délibérément un palier en rassemblant une partie de ses super-héros au sein d’un même film, au-delà du caméo ou clin d’œil destiné aux fans.

Résultat ? Mitigé.
Voir plusieurs figures qui ont bercé notre enfance se cotoyer dans un même plan et même en profiter pour se mettre sur la gueule (au cours des meilleures séquences) procure, certes, un plaisir aussi jouissif qu’immédiat.
Et Mark Ruffalo compose un Bruce Banner/Hulk qui rend enfin justice au personnage et qu’on n’aurait rien contre le voir reprendre son rôle dans un prochain spin-off.

Mais il est dommage de constater que les concepteurs (tout occupés à ménager chacun des protagonistes) ont, comme souvent chez Marvel, oubliés d’écrire un script dépassant le minimum syndical.
Et que convoquer autant de beau monde pour, au final, se retrouver avec des enjeux ne dépassant guère le cadre d’un Tranformers lambda, peut apparaître comme une occasion à semi-manquée…

A part si retrouver ses quinze ans, serait-ce l’espace d’une séance de ciné, flatte suffisamment l’adolescent attardé qui sommeille en chacun.
D’autant qu’il serait fort étonnant, au vu des recettes, que la formule vienne à changer pour la suite – ainsi que sa suite. Et sa suite. Et sa sui…

(sorti le 25/04/12)

lundi 16 juillet 2012

Punishment



Souvenons-nous (pas trop longtemps) du Punisher de Johnathan Hensleigh (2004) : une honte (pire encore que Wolverine, tiens), véritable insulte au vigilante hardcore que l'interprétation de Thomas Jane faisait sortir de la route d'irrémédiable manière.

Comme une volonté de se racheter aux yeux des fans, l'acteur reprend aujourd'hui le rôle dans un court-métrage (conçu sans l'accord de Marvel et montré au dernier comic-Con) dont la méchanceté, le réalisme et l'ultra-violence rendent enfin justice au personnage.
Et prouvent qu'une fidélité au texte est possible, pour peu qu'on s'en donne la peine.

Presque de quoi espérer un retour de l'anti-héros au ciné...




Loup solitaire




Le spin-off Wolverine a beau, avec les années, avoir remporté ses galons de pire adaptation Marvel (à égalité, mettons, avec Elektra et Ghost Rider), un box-office étrangement performant a inévitablement poussé la Fox a lui donner une séquelle.
Laquelle, après quelques faux-départs, semble désormais sur les rails.

C’est que naquit un temps un espoir insensé avec l’annonce de Darren Aronofsky (Black Swan) au poste de metteur de scène : et avec lui la possibilité d’un film stylé, rompant avec le tout-venant des adaptations Marvel.

Espoir bien vite enterré lorsqu’on apprit que lui suppléait finalement James Mangold (3h10 pour Yuma, Knight and day), sympathique faiseur d’œuvres (parfois) efficaces et vite oubliées.
Dont on peut être sûr qu’il saura au moins se conformer au cahier des charges maison - sans que ce soit une catastrophe pour autant : étant donné qu’il parviendrait à transcender son modèle en engendrant quelque chose de simplement regardable.

Signalons que le film s’inspirera de l’opus Wolverine scénarisé par Chris Claremont et mis en images par Frank Miller (dans lequel Wolvie, au Japon, se retrouve aux prises avec yakuzas, ninjas et autres samouraïs : la routine, quoi) et que Jessica Biel (L'agence tous risques) vient d’être engagée pour incarner Vipère, super-vilaine ambivalante dont on sait qu’elle fricotera avec le héros au super-favoris.

La promesse d’au moins un peu d’action… 



Fin de route




En un parfait enchaînement, profitons-en pour glisser un mot sur The Dark Knight Rises dont les affiches inondent le métro parisien depuis quelques semaines et qui s’apprête à enfin débarquer en nos contrées (jour J – 9).

Troisième volet de la saga initiée par Christophe Nolan -  et prenant la suite directe de Batman Begins (2005) et de l’ultra-acclamé Dark Knight (2008), ce dernier chapitre devrait normalement clore l’aventure, sans que rien ou presque ait filtré du script.

Tout juste sait-on que Catwoman y fera son apparition sous les traits d’Anne Hataway et que c’est Tom Hardy qui se charge d’interpréter le grand vilain de l’histoire sous la défroque (bien peu sayante, ma foi) de Bane.

Le trailer annonce un ensemble, en tous cas, encore plus sombre que son prédécesseur et devrait permettre à Nolan (qui a eu les coudées franches après le triomphe du deuxième épisode) d'aller au bout de ses obsessions et ainsi offrir à la trilogie la digne fin qu’elle mérite - c'est du moins ce qu'on nous souhaite.

Verdict le 25 juillet.  





dimanche 15 juillet 2012

Superman Begins




Ca arrive tout frais du dernier Comic-Con de San Diego : la première affiche du Man Of Steel de Zack Snyder, dont la sombre tonalité laisse penser que l’ombre de Christopher Nolan (producteur du présent produit) s’étendra sur le projet.

Ce que semblerait confirmer un premier teaser diffusé à l’occasion du festival et dont les témoins disent qu’il annonce un « Batman Begins à la sauce Superman » – ce qui apparaît comme fort logique.

On pourra se faire un début d'opinion d'ici une semaine et demie, étant donné que celui-ci sera normalement diffusé juste avant les projections de The Dark Knight Rises - réalisé par Nolan : tout ceci étant, somme toute, plutôt cohérent...

samedi 14 juillet 2012

Au nom de la loi




Il semble somme toute logique, vu que Robocop va avoir droit à son remake, qu’il en soit de même de son modèle et inspirateur direct, j’ai nommé le Judge Dredd.

Presque vingt ans après le film de Danny Cannon, hérétique à tous points de vue (et à ce point réussi qu’il a presque stoppé la carrière de son auteur au ciné), le titre connait les joies d’une nouvelle adaptation qu’on nous promet plus fidèle envers l’oeuvre que la version précédente – pas vraiment dur, au vu du résultat de celle-ci.

La présence au scénario d’Alex Garland (fan autoproclamé du personnage et qui s’y connait en films de genre pour avoir, notamment, rédigé les scripts de 28 jours plus tard et Sunshine) apparaissant comme gage de qualité…

Vœu néanmoins des plus pieux quand on jette un œil sur le trailer qui annonce quelque chose d’apparement plus proche de l’actionner bourrin et fauché que du caustique comic-book d’origine.

Le tournage s’étant, par ailleurs, semble-t-il tellement bien déroulé que le réalisateur Pete Travis s’en est vu éjecter au moment d’attaquer le montage (de quoi rassurer quant au résultat final)…

Probable, sans jouer les oiseaux de trop mauvaise augure, que le fidèle admirateur désireux d’assister à la plus honnête transposition de son héros sur grand écran en sera réduit à revisionner pour la énième fois le Robocop de Paul Verhoeven, véritable adaptation officieuse de la bédé de John Wagner et Carlos Ezquerra (que ce soit au niveau du ton ou des péripéties) dont on peut douter qu’aucun reboot foule les mêmes terres.

Même si on ne demande qu’à être contredit… 



Fantastique four ?




Histoire de rester dans la thématique du moment, signalons que toute remise à plat n'est pas forcément inutile, tant certaines icones de notre enfance ont pu être, hum, malmenées lors de leur passage sur grand écran.

Ainsi la fine équipe des Quatre Fantastiques qui perdit ce qui lui restait de crédibilité lors de deux longs-métrages dans lesquels les erreurs de casting (Jessica Alba en Susan Storm) le disputaient aux décisions hasardeuses (Galactus réduit à l’état d’un nuage cosmique) et gags high-level à base de papier-toilette…

 Même si la raison d’un nouveau film n’est, là encore, pas forcément des meilleures (en gros : la même que pour Spiderman et le prochain Daredevil : vite accoucher de quelque chose à sortir avant que les droits de la licence ne retournent au sein de l’escarcelle Marvel), nul n’osera contester la pertinence d’une renaissance du titre.

D’autant qu’il est désormais officiel que c’est le jeunot Josh Trank qui vient d’hériter du projet - lui dont le coup d’éclat Chronicle (peu ou prou officieuse adaptation d’Akira) a prouvé qu’il avait tout saisi des codes du genre.

De quoi, pour une fois, attendre le tout avec curiosité et peut-être même (soyons fous) une once de légitime espoir…

vendredi 13 juillet 2012

The Amazing Spider-Man (Marc Webb, 2012)



On sait Hollywood depuis quelques temps lancé dans une surenchère de reboots, remakes et autres réinterprétations de mythes qui vire à l’absurde.
Mais il semble que soit aujourd’hui atteint le point Godwin avec cet Amazing Spider-Man, qui débarque une décennie à peine après l’original de Sam Raimi.




Dix ans. Un gouffre selon l’estimation du milieu ciné U.S. qui, plutôt qu’un quatrième épisode ayant la lourde tâche de remonter la pente savonneuse sur laquelle s’engageait la franchise (cf. Spiderman 3 et sa noirceur pour fans de Twilight), a préféré faire table rase et remettre les compteur à zéro. Soit.

Même si on ne parle pas ici d’une refonte permettant d'épouser un nouveau point de vue, ni d'un faux reboot à la Incroyable Hulk de Leterrier (qui ne faisait que modifier son casting et s’établissait, sans le dire ouvertement, en suite directe du film d’Ang Lee) mais bel et bien d’un remake dans les grandes largeurs.

Au sein duquel sont, certes, changés les acteurs, quelques persos (le Lézard à la place du Bouffon  Vert, Gwen Stacy en lieu et place de Mary-Jane) mais où est remis le couvert concernant le reste : même histoire, même thématique, même progression narrative -  jusqu’à certaines séquences  quasi-photocopiées…
Peu importe après que l’ensemble soit plutôt distrayant (même si en tous points conforme à ce qu’on pouvait en attendre) et qu’il remplisse de manière correcte son cahier des charges – avec une mention spéciale à Andrew Garfield : idéale incarnation de Peter Parker.

Le premier film encore dans les mémoires, surnage l’inévitable autant qu’étrange impression de déjà-vu. Le sentiment de jouer aux jeu des sept erreurs, deux heures durant. Ou, plus que l’intrigue, c’est la comparaison entre les deux produits qui tient lieu de suspense…

Peut-être l’émergence d’un nouveau concept - le règne de la mémoire courte, où la pérennité d'une oeuvre n'excèdera pas une demi-génération avant de tout effacer et recommencer...

Ca promet pour la suite…

(sorti le 4/07/12)

jeudi 12 juillet 2012

Le diable toujours dans sa boîte



La remise en route du blog, parfois délaissé mais jamais abandonné.

Parce que Globulle a plus d'existences qu'un chat...
Parce que les nouveautés, notamment au niveau des adaptations de comic-books, pointent de nouveau leur museau après un inadmissible ventre mou de quelques années...
Parce que rentre compte de l'actu du neuvième art reste la mission de la team - quand bien même certains de ses membres se sont exilés à l'autre bout du monde...

Ainsi et dans une parfaite manière de reprendre les choses là où nous les avions laissées, la première news de cette année 2012 prend la directe suite de la précédente et voit David Slade (donc pressenti pour effectuer le reboot des aventures de l’Homme sans peur), pas plus tard que ce matin même, jeter l’éponge après plus d’une année de développement chaotique.

Pas vraiment une surprise dans la mesure où jamais un scénario ne fut achevé ni un acteur sérieusement casté pour le rôle-titre et que personne ne semble vraiment croire à l’entreprise.
Puisque rappelons que, tout comme pour le récent Amazing Spiderman, c’est moins par amour de l’art que par crainte de perdre les droits du personnage que la Fox met actuellement les bouchées doubles : étant donné que le copyright du Diable Rouge retournera au sein du giron Marvel si aucun film n’est tourné avant la fin de l’année…

C’est dire à quel point on a hâte de voir débarquer le produit au cas où s’entêterait le studio…