Si vous avez aimé DE MAL EN PIS, vous allez adorer DERNIERS RAPPELS, le nouvel album d'Alex Robinson... et si vous n'avez encore jamais rien lu de cet auteur, il n'y a plus un instant à perdre précipitez vous sur ce pavé de 350 pages!! Robinson est un auteur extrêmement talentueux, il a une manière bien a lui de raconter ses histoires. Il commence par un petit saupoudrage de moments de vie, pour vous faire connaitre ses personnages. Puis petit à petit il vous fait découvrir, aimer et partager la vie, les secrets, les pensées de tout son petit monde. Une fois que vous vous êtes bien familiarisé avec les personnages, aimant ou detestant un tel ou une telle, il passe à la seconde étape et entrecroise les destins de chacun comme les fils d'une tapisserie et le chef d'oeuvre apparait sous vos yeux.
Ray, Nick, Phoebe, Steve, Caprice, Lily et quelques autres vous manquerons quand vous tournerez la dernière page de cet album, tant vous aurez apprécié leur rencontre et aimé partager leur existance.
dimanche 25 février 2007
dimanche 18 février 2007
Le retour des frères W.
Après avoir pillé, en plus de quelques titres plus ou moins identifiables, une partie non négligeable du patrimoine manga afin d'alimenter leurs successifs MATRIX puis produit le V POUR VENDETTA du maître Moore pour leur collaborateur James McTigue, voici que les frères Wachowski remettent ça en adaptant, pour leur retour à la réalisation, le culte SPEED RACER de Tatsuo Yoshida .
Datant des années 60, celui-ci relate les aventures de pilotes (et plus particulièrement du héros, agé de 16 ans seulement mais qui assure déjà comme un pro à bord de sa célèbre "Mach 5") participant, dans un futur indéterminé, à un championnat de courses automobiles au cours desquelles les bolides atteignent des vitesses dépssant l'entendement...
C'est tout pour l'intrigue. Minimaliste, bourrin à souhait, malgré tout non dénué d'un charme certain : voilà qui promet une déclinaison sur plus de deux heures de la course-poursuite sur l'autoroute de MATRIX RELOADED.
Une certaine idée du bonheur, en somme (malgré ce que pourront en penser certains grincheux du site)...
Datant des années 60, celui-ci relate les aventures de pilotes (et plus particulièrement du héros, agé de 16 ans seulement mais qui assure déjà comme un pro à bord de sa célèbre "Mach 5") participant, dans un futur indéterminé, à un championnat de courses automobiles au cours desquelles les bolides atteignent des vitesses dépssant l'entendement...
C'est tout pour l'intrigue. Minimaliste, bourrin à souhait, malgré tout non dénué d'un charme certain : voilà qui promet une déclinaison sur plus de deux heures de la course-poursuite sur l'autoroute de MATRIX RELOADED.
Une certaine idée du bonheur, en somme (malgré ce que pourront en penser certains grincheux du site)...
samedi 17 février 2007
Frank Miller de nouveau adapté
De l’anodin (Mark Steven Johnson pour DAREDEVIL), en passant par le catastrophique (Roro Rodriguez pour SIN CITY) et jusqu’au prochain 300 dont, sans jouer les Cassandre, on doute que le jeunôt Zack Snyder, vu ses antécédents moyennement enthousiasmants (L’ARMEE DES MORTS), soit parvenu à retranscrire toute la noirceur barbare, il est curieux de constater qu’un artiste aussi graphique que Miller n’a, jusqu’à présent, et c’est le moins qu’on puisse dire, pas drainé le meilleur du visuel en ce qui concerne les adaptations de ses oeuvres.
Et ça ne risque pas de s’arranger puisque la Warner, un oeil sur les bénéfices des titres précités, vient de lancer la machine RONIN, d’après la mini-série du King Frank. Sa première oeuvre d’envergure qui, si elle manque encore de maturité, préfigure, à travers ses combats à l’épée, son mysticisme oriental et sa violence radicale, tous ses titres à venir. Et contient de quoi légitimement faire saliver tous les fans de la planète quant à une transposition sur grand écran (le rêve ultime de tout cinéphile pointu qui se respecte étant, comme chacun sait, de voir des combats de samouraïs dans un New-York futuriste).
Quoi de plus logique, ainsi, que de confier le projet au dénommé Sylvain White, franco-américain dont le principal titre de gloire est, jusqu’ici, d’avoir offert au monde (qui n’en demandait pas tant) le troisième épisode de l’illustrissime série SOUVIENS-TOI L’ETE DERNIER (que même Nico refuse de cautionner) ?
De quoi rester une fois de plus perplexe quant à l’opportunité de ramener de nouveaux lecteurs à l’ami Frank. Allez leur expliquer, après ça... :-(
Et ça ne risque pas de s’arranger puisque la Warner, un oeil sur les bénéfices des titres précités, vient de lancer la machine RONIN, d’après la mini-série du King Frank. Sa première oeuvre d’envergure qui, si elle manque encore de maturité, préfigure, à travers ses combats à l’épée, son mysticisme oriental et sa violence radicale, tous ses titres à venir. Et contient de quoi légitimement faire saliver tous les fans de la planète quant à une transposition sur grand écran (le rêve ultime de tout cinéphile pointu qui se respecte étant, comme chacun sait, de voir des combats de samouraïs dans un New-York futuriste).
Quoi de plus logique, ainsi, que de confier le projet au dénommé Sylvain White, franco-américain dont le principal titre de gloire est, jusqu’ici, d’avoir offert au monde (qui n’en demandait pas tant) le troisième épisode de l’illustrissime série SOUVIENS-TOI L’ETE DERNIER (que même Nico refuse de cautionner) ?
De quoi rester une fois de plus perplexe quant à l’opportunité de ramener de nouveaux lecteurs à l’ami Frank. Allez leur expliquer, après ça... :-(
lundi 12 février 2007
Bande des cinés
Et voici le retour des actus du Capitaine STUPIDE en blog!! Tchitttaaa!!
L’actu des comics avançant à un rythme qu’on parvient, même avec la meilleure volonté du monde, à peine à la suivre, on s’étonne moyennement d’apprendre que David Goyer, encore officiellement attaché au projet il y a deux heures (cf. News précédentes) s’est vu débarqué du FLASH (sur lequel il bossait pourtant depuis plusieurs mois) à cause des habituelles « divergences artistiques » entre lui et la Warner (laquelle Warner a peut-être, entre temps, tout simplement fini par visionner le BLADE TRINITY du monsieur, mieux valant tard que jamais).
Et voici que le studio, dans un grand souci de cohérence, recrute pour le remplacer le dénommé Shawn Levy, responsable de ces inoubliables comédies que sont 13 A LA DOUZAINE, le remake de LA PANTHERE ROSE ou la toute récente NUIT AU MUSEE... Tout en prenant soin de surtout préciser qu’en aucun cas l’objectif de ce FLASH sera de faire rire (pas même une demi-seconde).
Mais, en ce cas, pourquoi un tel choix ? Hein ?! Allo, quelqu’un ?...
Et voici que le studio, dans un grand souci de cohérence, recrute pour le remplacer le dénommé Shawn Levy, responsable de ces inoubliables comédies que sont 13 A LA DOUZAINE, le remake de LA PANTHERE ROSE ou la toute récente NUIT AU MUSEE... Tout en prenant soin de surtout préciser qu’en aucun cas l’objectif de ce FLASH sera de faire rire (pas même une demi-seconde).
Mais, en ce cas, pourquoi un tel choix ? Hein ?! Allo, quelqu’un ?...
Improbable projet d’entre tous : est annoncée une nouvelle adaptation de BARBARELLA (d’après la bédé érotico-culte de Jean-Claude Forest), près de quarante après celle de Roger Vadim, depuis passée à la postérité en tant que monument de pop culture kitsch et témoignage de première main sur cette période licencieuse et bénie que furent les sixties.
Relatant les aventures de l’héroïne-titre qui voyage de planète en planète, la bande est surtout un odieux prétexte pour la montrer sous toutes les coutures au gré de ses rencontres avec des aliens de toute sorte forcément séduisants... C’est dire si on souhaite bon courage à Peter Webber (réalisateur de LA JEUNE FILLE A LA PERLE mais aussi de HANNIBAL RISING...) pour en tirer quelque chose de simplement regardable. Conscient de l’écueil, le producteur fou Dino DeLaurentiis se contente de présenter l’ensemble comme un « James Bond femme dans l’espace ». Ce qui veut tout et rien dire. Et laisse les plus grands espoirs concernant le résultat final quand on se rappelle que l’homme fut responsable, dans un genre dangereusement similaire, d’un des plus grands films de l’Histoire : le mythique FLASH GORDON de Mike Hodges, débarqué il y a plus de vingt-cinq ans et dont nul ne s’est encore remis (et ne se remettra jamais).
Puisse son nouveau bébé simplement approcher les mêmes sommets (ou abysses) et lui sera acquise notre éternelle reconnaissance...
Relatant les aventures de l’héroïne-titre qui voyage de planète en planète, la bande est surtout un odieux prétexte pour la montrer sous toutes les coutures au gré de ses rencontres avec des aliens de toute sorte forcément séduisants... C’est dire si on souhaite bon courage à Peter Webber (réalisateur de LA JEUNE FILLE A LA PERLE mais aussi de HANNIBAL RISING...) pour en tirer quelque chose de simplement regardable. Conscient de l’écueil, le producteur fou Dino DeLaurentiis se contente de présenter l’ensemble comme un « James Bond femme dans l’espace ». Ce qui veut tout et rien dire. Et laisse les plus grands espoirs concernant le résultat final quand on se rappelle que l’homme fut responsable, dans un genre dangereusement similaire, d’un des plus grands films de l’Histoire : le mythique FLASH GORDON de Mike Hodges, débarqué il y a plus de vingt-cinq ans et dont nul ne s’est encore remis (et ne se remettra jamais).
Puisse son nouveau bébé simplement approcher les mêmes sommets (ou abysses) et lui sera acquise notre éternelle reconnaissance...
dimanche 4 février 2007
Les Indispensables
A la manière du nouveau palmarès du festival d'Angoulème, nous avons voulu nous aussi proposer notre sélection d'albums, parus en 2006, qui nous paraissent incoutournables !!
Non content d'être l'un des auteurs les plus iconoclastes du monde du Comics, Ennis est également l'un des auteurs les plus traduits en France. Une des qualités d'Ennis? Son perpétuel renouvellement. On aurait pu penser qu'il allait tourner en rond avec son utilisation du perso du Punisher. Un mec qui bousille du maffieux à longueur de journée, ça va cinq minutes… Que nenni mes bonnes gens, que nenni. Depuis qu'il a fait passer Franck Castle sous le label Max (dont la lecture est réservée à un public mature, comme ils disent là-bas), Ennis en a fait plus un observateur de la nature humaine qu'une simple machine à tuer. Moins potache, plus tragique mais tout aussi fun, le Punisher est ainsi passé dans une nouvelle dimension, beaucoup plus sombre et désespérée. Mais toujours aussi hardcore et décomplexé au niveau de la violence. Nouvelle preuve dernièrement avec le volume 4 : Mère Russie. Tout un programme, rien que du bonheur. Envoyé par Nick Fury en Russie récupérer une gamine porteuse d'un virus dévastateur, Castle se coltinera avec une base remplie à ras bord de soldats hargneux (bon, ils sont bourrés soit, mais ils sont nombreux), plus un général sanguinaire, plus un tueur mongol particulièrement pervers. Le tout saupoudré d'un complot ourdi par l'Etat Major U.S. et visant à détourner l'attention des Russes et ainsi pénétrer leur territoire en tout impunité. Et comme on est chez Ennis, c'est pas n'importe quel complot. Sans trop en dire, sachez que les armes utilisées ici sont un avion (0_°) et des tours (si! si!). Un must, ça va sans dire, et en plus s'y trouve la phrase qui résume le mieux le Punisher : " je me suis juste trompé sur une chose. Cet homme n'est pas Américain, c'est un russe qui es né du mauvais côté ". (Hein ? oui je suis d'origine russe mais ça n'a rien à voir) [Nico le russe]
Dans ce quatrième et dernier tome Frederik Peeters conclut l'aventure spatiale de Saana et Lupus. Pour ne priver personne du plaisir de lire les 3 tomes précédents, je ne parlerai pas de ce qui se passe dans celui-ci, mais de la série en général. Cette série est un étrange mélange, un peu comme le canadadry qui ressemble à de l'alcool, cette série ressemble à de la SF. Mais ce n'est pas vraiment de la SF.Bon d'accord on va de planètes en planètes, il y a des types avec des tronches bizarres et tout ce que l'on peut imaginer croiser dans l'espace mais tout de même commencer le récit par une histoire de pêche!! avouer que ce n'est pas banal... enfin si justement c'est banall!Et c'est ça l'originalité de cette série, elle ancre ses personnages dans des comportements ordinaires, et joue avec les décallages entre aventures extraordinaires et réalités banales. Lupus est profondément humain avec ses faiblesses, ses difficultés à trouver sa place dans l'univers il touche le lecteur et sait aussi le faire rêver avec son voyage, sa fuite. Si vous n'avez pas encore lu cette série, il ne faut pas hésiter!! [seb]
Welcome to Dark Meat City ! Après avoir hanté les arcanes du net avec des animations flash bluffantes d'inventivité puis avoir réalisé un court-métrage auréolé de divers prix par-delà la planète, l'artiste lillois multi-fonctions Run transpose son univers jusque dans le neuvième art pour ce qui s'annonce, s'il existe encore une justice en ce bas-monde, comme le début d'une saga unique en son genre. Mélant en un mix parfait toutes les influences de l'auteur déjà entrevues sur les précédents supports (science-fiction, mythologie ufologue, séries Z, catch mexicain, manga, rap et films de ghetto. Entre mille autres...), parsemé de fulugurantes séquences d'action et traversé d'un humour désabusé, le tout, aidé par le trait si caractéristique d'un des plus illustres membres du collectif SemperFi, s'impose comme une bédé mutante aussi jubilatoire à parcourir que son auteur a du en avoir à la créér (du moins le suppose-t-on). Et si, manque d'expérience ou naïveté oblige, le tout n'est pas encore supérieur à la somme des parties, on est impatient de lire la suite des aventures du livreur Angelino et son poteau Vinzo, plongés dans une Amérique pré-apocalyptique idéale à tous les débordements. Mucho Caliente ! Ah oui alors ! [Lionel]
L'année 2006 a été pour moi la découverte de Jason. Après m'être délecté de Hemingway (sortie oct. 2005), passionné par Des morts et des vivants (avril 2006), je me suis éclaté avec J'ai tué Adolf Hitler (oct. 2006). C'est vrai je commence par la fin mais le meilleur est peut-être à venir avec ses premiers albums (petit parallèle avec cette BD)...enfin bon difficile quant même de résister à ce dernier paru aux éditions Carabas. L'Allemagne de nos jours… Pour 5000 marks, un tueur professionnel flingue sur commande n'importe qui, un homme délaissant sa femme ou un voisin faisant trop de bruit. Notre héros lui-même tueur échappe à un autre tueur. Là survient une demande un peu particulière liquider Adolf Hitler. Comment ? Grâce à une machine à remonter le temps…destination 1938 et le salon d'Adolf. Nez à nez, il le rate…le Führer en profite, s'échappe avec cette même machine et se retrouve 50 ans plus tard …notre tueur devenu vieillard l'attend et le flingue à nouveau…à ce moment notre histoire devient complètement folle, incapable de déplacer le corps il cherche de l'aide auprès de son amour resté jeune. De retour Adolf a disparu, reste un mein Kampf avec une balle à l'intérieur!!!! Palpitant non ? À vous de découvrir la fin. Mise en couleur magnifiquement par Hubert, ce polar SF est un véritable petit joyau de cet auteur norvégien qui en est à son 9ième album. L'utilisation de personnages animaliers, des visages peu expressifs, un découpage des cases très strict (8 cases par page), de multiples rebondissements permet de faire un parallèle à Trondheim, d'ailleurs Jason vit à Montpellier ! Il sera peut-être le futur meilleur album à Angoulême. [Franck]
L'année 2006 a été pour moi la découverte de Jason. Après m'être délecté de Hemingway (sortie oct. 2005), passionné par Des morts et des vivants (avril 2006), je me suis éclaté avec J'ai tué Adolf Hitler (oct. 2006). C'est vrai je commence par la fin mais le meilleur est peut-être à venir avec ses premiers albums (petit parallèle avec cette BD)...enfin bon difficile quant même de résister à ce dernier paru aux éditions Carabas. L'Allemagne de nos jours… Pour 5000 marks, un tueur professionnel flingue sur commande n'importe qui, un homme délaissant sa femme ou un voisin faisant trop de bruit. Notre héros lui-même tueur échappe à un autre tueur. Là survient une demande un peu particulière liquider Adolf Hitler. Comment ? Grâce à une machine à remonter le temps…destination 1938 et le salon d'Adolf. Nez à nez, il le rate…le Führer en profite, s'échappe avec cette même machine et se retrouve 50 ans plus tard …notre tueur devenu vieillard l'attend et le flingue à nouveau…à ce moment notre histoire devient complètement folle, incapable de déplacer le corps il cherche de l'aide auprès de son amour resté jeune. De retour Adolf a disparu, reste un mein Kampf avec une balle à l'intérieur!!!! Palpitant non ? À vous de découvrir la fin. Mise en couleur magnifiquement par Hubert, ce polar SF est un véritable petit joyau de cet auteur norvégien qui en est à son 9ième album. L'utilisation de personnages animaliers, des visages peu expressifs, un découpage des cases très strict (8 cases par page), de multiples rebondissements permet de faire un parallèle à Trondheim, d'ailleurs Jason vit à Montpellier ! Il sera peut-être le futur meilleur album à Angoulême. [Franck]
Non content d'être l'un des auteurs les plus iconoclastes du monde du Comics, Ennis est également l'un des auteurs les plus traduits en France. Une des qualités d'Ennis? Son perpétuel renouvellement. On aurait pu penser qu'il allait tourner en rond avec son utilisation du perso du Punisher. Un mec qui bousille du maffieux à longueur de journée, ça va cinq minutes… Que nenni mes bonnes gens, que nenni. Depuis qu'il a fait passer Franck Castle sous le label Max (dont la lecture est réservée à un public mature, comme ils disent là-bas), Ennis en a fait plus un observateur de la nature humaine qu'une simple machine à tuer. Moins potache, plus tragique mais tout aussi fun, le Punisher est ainsi passé dans une nouvelle dimension, beaucoup plus sombre et désespérée. Mais toujours aussi hardcore et décomplexé au niveau de la violence. Nouvelle preuve dernièrement avec le volume 4 : Mère Russie. Tout un programme, rien que du bonheur. Envoyé par Nick Fury en Russie récupérer une gamine porteuse d'un virus dévastateur, Castle se coltinera avec une base remplie à ras bord de soldats hargneux (bon, ils sont bourrés soit, mais ils sont nombreux), plus un général sanguinaire, plus un tueur mongol particulièrement pervers. Le tout saupoudré d'un complot ourdi par l'Etat Major U.S. et visant à détourner l'attention des Russes et ainsi pénétrer leur territoire en tout impunité. Et comme on est chez Ennis, c'est pas n'importe quel complot. Sans trop en dire, sachez que les armes utilisées ici sont un avion (0_°) et des tours (si! si!). Un must, ça va sans dire, et en plus s'y trouve la phrase qui résume le mieux le Punisher : " je me suis juste trompé sur une chose. Cet homme n'est pas Américain, c'est un russe qui es né du mauvais côté ". (Hein ? oui je suis d'origine russe mais ça n'a rien à voir) [Nico le russe]
Dans ce quatrième et dernier tome Frederik Peeters conclut l'aventure spatiale de Saana et Lupus. Pour ne priver personne du plaisir de lire les 3 tomes précédents, je ne parlerai pas de ce qui se passe dans celui-ci, mais de la série en général. Cette série est un étrange mélange, un peu comme le canadadry qui ressemble à de l'alcool, cette série ressemble à de la SF. Mais ce n'est pas vraiment de la SF.Bon d'accord on va de planètes en planètes, il y a des types avec des tronches bizarres et tout ce que l'on peut imaginer croiser dans l'espace mais tout de même commencer le récit par une histoire de pêche!! avouer que ce n'est pas banal... enfin si justement c'est banall!Et c'est ça l'originalité de cette série, elle ancre ses personnages dans des comportements ordinaires, et joue avec les décallages entre aventures extraordinaires et réalités banales. Lupus est profondément humain avec ses faiblesses, ses difficultés à trouver sa place dans l'univers il touche le lecteur et sait aussi le faire rêver avec son voyage, sa fuite. Si vous n'avez pas encore lu cette série, il ne faut pas hésiter!! [seb]
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