
Et voici que le studio, dans un grand souci de cohérence, recrute pour le remplacer le dénommé Shawn Levy, responsable de ces inoubliables comédies que sont 13 A LA DOUZAINE, le remake de LA PANTHERE ROSE ou la toute récente NUIT AU MUSEE... Tout en prenant soin de surtout préciser qu’en aucun cas l’objectif de ce FLASH sera de faire rire (pas même une demi-seconde).
Mais, en ce cas, pourquoi un tel choix ? Hein ?! Allo, quelqu’un ?...

Relatant les aventures de l’héroïne-titre qui voyage de planète en planète, la bande est surtout un odieux prétexte pour la montrer sous toutes les coutures au gré de ses rencontres avec des aliens de toute sorte forcément séduisants... C’est dire si on souhaite bon courage à Peter Webber (réalisateur de LA JEUNE FILLE A LA PERLE mais aussi de HANNIBAL RISING...) pour en tirer quelque chose de simplement regardable. Conscient de l’écueil, le producteur fou Dino DeLaurentiis se contente de présenter l’ensemble comme un « James Bond femme dans l’espace ». Ce qui veut tout et rien dire. Et laisse les plus grands espoirs concernant le résultat final quand on se rappelle que l’homme fut responsable, dans un genre dangereusement similaire, d’un des plus grands films de l’Histoire : le mythique FLASH GORDON de Mike Hodges, débarqué il y a plus de vingt-cinq ans et dont nul ne s’est encore remis (et ne se remettra jamais).
Puisse son nouveau bébé simplement approcher les mêmes sommets (ou abysses) et lui sera acquise notre éternelle reconnaissance...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire