
Basé sur un scénario rédigé à quatre mains par Roger Avary et Neil Gaiman (tandem quatre étoiles à qui l'on doit déjà le très bon BEOWULF de Robert Zemeckis), BLACK HOLE décrit le quotidien d'une communauté lycéenne dévastée par "la peste", mystérieux mal se transmettant par contact sexuel. Sombre, onirique, perturbante, la bédé prend la forme d'un lent cauchemar éveillé qui permet à Burns, à travers un noir et blanc hypnotique, d'affiner comme jamais son style et ses visions dérangeantes.
Voilà qui ne laisse pas d'intriguer quant à la décision de Fincher d'explorer de nouveaux territoires et fait s'interroger sur ce que ce grand expérimentateur devant l'éternel (parfois jusqu'au n'importe quoi) va pouvoir extraire d'un matériau d'une telle richesse.
Une adaptation qui fait envie, avouons que c'est quand même pas tous les jours...
(merci au Professeur pour la news)
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