Trois films ayant porté à l’écran Astérix et,
dans le lot, un seul de regardable (celui du milieu, signé Alain Chabat) :
sans doute car l’ex-Nul, nourri aux bédés et dont l’humour référentiel reste
l’une des marques de fabrique, se trouvait en terrain suffisamment connu pour,
d’instinct, trouver la juste façon de transposer l’esprit si particulier de
Goscinny et Uderzo.
Que son exemple n’a-t-il été suivi…
Puisqu’il est permis de douter, sans jouer les
oiseaux de funeste augure, que le nouvel opus atteigne les mêmes sommets.
Réalisé par Laurent Tirard (qui a
déjà tâté de l’adaptation de bédé avec celle du Petit Nicolas), il adapte en un même élan osé Asterix chez les Bretons et Asterix
et les normands, présentant un nouveau petit gaulois en la personne d’Edouard
Bear.Ce dernier, comme d’habitude au sens de la franchise, se voyant épaulé par un casting pléthorique au sein duquel se croisent comédiens de toutes générations (Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Valérie Lemercier et on en passe)…
Et s’il est évidemment hasardeux de juger l’ensemble
sur quelques images, constatons que la nouvelle bande-annonce, qui empile les gags et effets numériques d’un autre âge, n’incite
guère au plus grand optimisme.
Rendez-vous le 17 octobre pour juger de l’étendue
des dégâts…
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