Welcome to Dark Meat City ! Après avoir hanté les arcanes du net avec des animations flash bluffantes d'inventivité puis avoir réalisé un court-métrage auréolé de divers prix par-delà la planète, l'artiste lillois multi-fonctions Run transpose son univers jusque dans le neuvième art pour ce qui s'annonce, s'il existe encore une justice en ce bas-monde, comme le début d'une saga unique en son genre. Mélant en un mix parfait toutes les influences de l'auteur déjà entrevues sur les précédents supports (science-fiction, mythologie ufologue, séries Z, catch mexicain, manga, rap et films de ghetto. Entre mille autres...), parsemé de fulugurantes séquences d'action et traversé d'un humour désabusé, le tout, aidé par le trait si caractéristique d'un des plus illustres membres du collectif SemperFi, s'impose comme une bédé mutante aussi jubilatoire à parcourir que son auteur a du en avoir à la créér (du moins le suppose-t-on). Et si, manque d'expérience ou naïveté oblige, le tout n'est pas encore supérieur à la somme des parties, on est impatient de lire la suite des aventures du livreur Angelino et son poteau Vinzo, plongés dans une Amérique pré-apocalyptique idéale à tous les débordements. Mucho Caliente ! Ah oui alors ! [Lionel]
L'année 2006 a été pour moi la découverte de Jason. Après m'être délecté de Hemingway (sortie oct. 2005), passionné par Des morts et des vivants (avril 2006), je me suis éclaté avec J'ai tué Adolf Hitler (oct. 2006). C'est vrai je commence par la fin mais le meilleur est peut-être à venir avec ses premiers albums (petit parallèle avec cette BD)...enfin bon difficile quant même de résister à ce dernier paru aux éditions Carabas. L'Allemagne de nos jours… Pour 5000 marks, un tueur professionnel flingue sur commande n'importe qui, un homme délaissant sa femme ou un voisin faisant trop de bruit. Notre héros lui-même tueur échappe à un autre tueur. Là survient une demande un peu particulière liquider Adolf Hitler. Comment ? Grâce à une machine à remonter le temps…destination 1938 et le salon d'Adolf. Nez à nez, il le rate…le Führer en profite, s'échappe avec cette même machine et se retrouve 50 ans plus tard …notre tueur devenu vieillard l'attend et le flingue à nouveau…à ce moment notre histoire devient complètement folle, incapable de déplacer le corps il cherche de l'aide auprès de son amour resté jeune. De retour Adolf a disparu, reste un mein Kampf avec une balle à l'intérieur!!!! Palpitant non ? À vous de découvrir la fin. Mise en couleur magnifiquement par Hubert, ce polar SF est un véritable petit joyau de cet auteur norvégien qui en est à son 9ième album. L'utilisation de personnages animaliers, des visages peu expressifs, un découpage des cases très strict (8 cases par page), de multiples rebondissements permet de faire un parallèle à Trondheim, d'ailleurs Jason vit à Montpellier ! Il sera peut-être le futur meilleur album à Angoulême. [Franck]
L'année 2006 a été pour moi la découverte de Jason. Après m'être délecté de Hemingway (sortie oct. 2005), passionné par Des morts et des vivants (avril 2006), je me suis éclaté avec J'ai tué Adolf Hitler (oct. 2006). C'est vrai je commence par la fin mais le meilleur est peut-être à venir avec ses premiers albums (petit parallèle avec cette BD)...enfin bon difficile quant même de résister à ce dernier paru aux éditions Carabas. L'Allemagne de nos jours… Pour 5000 marks, un tueur professionnel flingue sur commande n'importe qui, un homme délaissant sa femme ou un voisin faisant trop de bruit. Notre héros lui-même tueur échappe à un autre tueur. Là survient une demande un peu particulière liquider Adolf Hitler. Comment ? Grâce à une machine à remonter le temps…destination 1938 et le salon d'Adolf. Nez à nez, il le rate…le Führer en profite, s'échappe avec cette même machine et se retrouve 50 ans plus tard …notre tueur devenu vieillard l'attend et le flingue à nouveau…à ce moment notre histoire devient complètement folle, incapable de déplacer le corps il cherche de l'aide auprès de son amour resté jeune. De retour Adolf a disparu, reste un mein Kampf avec une balle à l'intérieur!!!! Palpitant non ? À vous de découvrir la fin. Mise en couleur magnifiquement par Hubert, ce polar SF est un véritable petit joyau de cet auteur norvégien qui en est à son 9ième album. L'utilisation de personnages animaliers, des visages peu expressifs, un découpage des cases très strict (8 cases par page), de multiples rebondissements permet de faire un parallèle à Trondheim, d'ailleurs Jason vit à Montpellier ! Il sera peut-être le futur meilleur album à Angoulême. [Franck]
Non content d'être l'un des auteurs les plus iconoclastes du monde du Comics, Ennis est également l'un des auteurs les plus traduits en France. Une des qualités d'Ennis? Son perpétuel renouvellement. On aurait pu penser qu'il allait tourner en rond avec son utilisation du perso du Punisher. Un mec qui bousille du maffieux à longueur de journée, ça va cinq minutes… Que nenni mes bonnes gens, que nenni. Depuis qu'il a fait passer Franck Castle sous le label Max (dont la lecture est réservée à un public mature, comme ils disent là-bas), Ennis en a fait plus un observateur de la nature humaine qu'une simple machine à tuer. Moins potache, plus tragique mais tout aussi fun, le Punisher est ainsi passé dans une nouvelle dimension, beaucoup plus sombre et désespérée. Mais toujours aussi hardcore et décomplexé au niveau de la violence. Nouvelle preuve dernièrement avec le volume 4 : Mère Russie. Tout un programme, rien que du bonheur. Envoyé par Nick Fury en Russie récupérer une gamine porteuse d'un virus dévastateur, Castle se coltinera avec une base remplie à ras bord de soldats hargneux (bon, ils sont bourrés soit, mais ils sont nombreux), plus un général sanguinaire, plus un tueur mongol particulièrement pervers. Le tout saupoudré d'un complot ourdi par l'Etat Major U.S. et visant à détourner l'attention des Russes et ainsi pénétrer leur territoire en tout impunité. Et comme on est chez Ennis, c'est pas n'importe quel complot. Sans trop en dire, sachez que les armes utilisées ici sont un avion (0_°) et des tours (si! si!). Un must, ça va sans dire, et en plus s'y trouve la phrase qui résume le mieux le Punisher : " je me suis juste trompé sur une chose. Cet homme n'est pas Américain, c'est un russe qui es né du mauvais côté ". (Hein ? oui je suis d'origine russe mais ça n'a rien à voir) [Nico le russe]
Dans ce quatrième et dernier tome Frederik Peeters conclut l'aventure spatiale de Saana et Lupus. Pour ne priver personne du plaisir de lire les 3 tomes précédents, je ne parlerai pas de ce qui se passe dans celui-ci, mais de la série en général. Cette série est un étrange mélange, un peu comme le canadadry qui ressemble à de l'alcool, cette série ressemble à de la SF. Mais ce n'est pas vraiment de la SF.Bon d'accord on va de planètes en planètes, il y a des types avec des tronches bizarres et tout ce que l'on peut imaginer croiser dans l'espace mais tout de même commencer le récit par une histoire de pêche!! avouer que ce n'est pas banal... enfin si justement c'est banall!Et c'est ça l'originalité de cette série, elle ancre ses personnages dans des comportements ordinaires, et joue avec les décallages entre aventures extraordinaires et réalités banales. Lupus est profondément humain avec ses faiblesses, ses difficultés à trouver sa place dans l'univers il touche le lecteur et sait aussi le faire rêver avec son voyage, sa fuite. Si vous n'avez pas encore lu cette série, il ne faut pas hésiter!! [seb]
3 commentaires:
bravo les p'tits gars pour l'ouverture du blog
bon 1er choix d'indispensables
j'en aurais pas mal à ajouter
il faut que je m'y mette
en attendant, je vous conseille de jeter un coup d'oeil sur 3 putains de bd jouissives:
"la muse récursive" du canadien david turgeon (fichtre): 2 soeurs, une géniale invention "le plurdge", edmund tate le magnat de l'industrie et noise super héro ordinaire
"ceux de l'ouest" du suisse maga (castagnééé): alvaro et épicier à la recherche de "ma meilleure cliente" dans "son pays" - avec un refrain "il paraît clair que cette fois il n'est pas question de pessimisme déplacé : c'est bel et bien foutu"
et "alec" de l'anglais eddie campbell (ça et là): l'autobiographie du dessinateur de "from hell" - petites scènes de vie ordinaire à la fin fin des années 70 en angleterre : assez désespérant
à bientôt
bon, je vais essayer de faire des phrases pleines de sens
Salut Beuzno
Content de te retrouver!!
Avec la fermeture du forum ça faisait longtemps que l'on n'avait plus profiter de tes petites découvertes en librairie!
D'ailleurs si tu veux parler de tes découvertes sur ce blog, n'hésite pas, on peut créer des accès et partager les mises à jour... c'est valable pour les autres globulleux qui se reconnaitront!
A+
Seb
comme on se trouve! ça faisait longtemps.
sur les conseils de Sebachan, je viens de lire Biotope et ben c'est fichtrement sympa. bon polar-SF à suivre because tome 1.
j'ai commencé Reset hier soir sorti chez Ki-Oon. le même qui avait fait Manhole. encore un polar. j'en suis au premier chapitre et ça commence pas mal. des joueurs d'un jeu video appelé Dystopia se suicident sans raison...
@+ les globuleux
Enregistrer un commentaire