Un premier film racé malgré ses légendaires soucis de tournage (The Crow d’Alex Proyas, 1994).
Un deuxième bien moins exaltant en dépit d’une intéressante direction artistique (The Crow : City of angels de Tim Pope, 1996).
Un troisième qui commençait à dangereusement lorgner vers le bis (The Crow : Salvation de Bharat Nalluri, 2000).
Un quatrième que la bienséance nous priera de passer sous silence (The Crow : Wicked Prayer de Lance Mungia, 2005).
Et encore ne mentionne-t-on pas la pauvre série qui voyait un Mark Dacascos peinturluré de blanc errer comme un sous-Kwai Chang Caine pour, de temps à autre, tabasser sans leur faire trop mal (format t.v. oblige), des bad guys sans envergure…
C’est peu dire que l’œuvre de James O’Barr aura connu des fortunes diverses depuis que son destin s’illustre sur les grands écrans des multiplexes.
Constatant que cela faisait, ma foi, un bon de temps qu’aucune adaptation n’avait envahi ces derniers, Relativity Media, en charge des droits du personnage, a décidé de mettre en route, non pas une énième séquelle mais, comme c’est original, un reboot de la franchise (faudrait compter le nombre de fois où le mot a été écrit depuis la reprise du blog)...
Pourquoi pas ? D’autant plus qu’avait, pour ce faire, été recruté Stephen Norrington, surdoué de l’image dont la curieuse carrière en dents-de-scie semble assez fidèlement refléter le désordre qui régente son esprit.
Responsable avec le premier Blade d’une des meilleures adaptations Marvel, le britannique rencontra ensuite moins de succès lors de la transposition de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires dont le tournage chaotique (et le résultat pour le moins foireux) le dégoutèrent tant du métier qu’il resta éloigné des plateaux durant presque une décennie.
Annonçant, pour son retour, une version sombre et dérangée de l’œuvre de O’Barr, le cinéaste vient de quitter le projet (sur lequel il aura quand même planché plus d’un an) en apprenant que les producteurs souhaitaient, de leur côté, livrer un produit PG-13 - soit la classification américaine qui met la pédale douce sur la violence afin de rendre le produit accessible aux ados.
Et encore ne mentionne-t-on pas la pauvre série qui voyait un Mark Dacascos peinturluré de blanc errer comme un sous-Kwai Chang Caine pour, de temps à autre, tabasser sans leur faire trop mal (format t.v. oblige), des bad guys sans envergure…
C’est peu dire que l’œuvre de James O’Barr aura connu des fortunes diverses depuis que son destin s’illustre sur les grands écrans des multiplexes.
Constatant que cela faisait, ma foi, un bon de temps qu’aucune adaptation n’avait envahi ces derniers, Relativity Media, en charge des droits du personnage, a décidé de mettre en route, non pas une énième séquelle mais, comme c’est original, un reboot de la franchise (faudrait compter le nombre de fois où le mot a été écrit depuis la reprise du blog)...
Pourquoi pas ? D’autant plus qu’avait, pour ce faire, été recruté Stephen Norrington, surdoué de l’image dont la curieuse carrière en dents-de-scie semble assez fidèlement refléter le désordre qui régente son esprit.
Responsable avec le premier Blade d’une des meilleures adaptations Marvel, le britannique rencontra ensuite moins de succès lors de la transposition de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires dont le tournage chaotique (et le résultat pour le moins foireux) le dégoutèrent tant du métier qu’il resta éloigné des plateaux durant presque une décennie.
Annonçant, pour son retour, une version sombre et dérangée de l’œuvre de O’Barr, le cinéaste vient de quitter le projet (sur lequel il aura quand même planché plus d’un an) en apprenant que les producteurs souhaitaient, de leur côté, livrer un produit PG-13 - soit la classification américaine qui met la pédale douce sur la violence afin de rendre le produit accessible aux ados.
Qu’à cela ne tienne, ces derniers (histoire de ne sans doute pas inutilement paumer tout le boulot de pré-production) viennent d’enquiller la seconde en engageant l’espagnol Juan-Carlos Fresnadillo (28 semaines plus tard).
Lequel, s’il a, certes, fait ses preuves dans le film de genre, possède les compétences pour livrer un produit solide, ne possède peut-être pas la vision que Norrington n’aurait pas manqué apporter à l’ensemble.
Norrington dont on est, du coup, curieux de voir où ses pas vont désormais le mener. Mais ceci est une autre histoire...
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