mardi 31 juillet 2007

New look

On connaissait le réalisateur (Louis Leterrier), le titre (THE INCREDIBLE HULK), l’essentiel du cast (Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth.

Auxquels se sont récemment joints William Hurt en Général Ross et Tim Blake Nelson dans le rôle du Leader, méchant rigolo dont l’énorme crâne témoigne de sa supra-intelligence. Imaginez donc s’il avait, à la place, bénéficié d'une supra-virilité)... Manquait jusqu’à présent ce qu'attend avec fébrilité le monde entier : une image de ce nouveau Hulk, histoire de faire la comparaison avec ceux du comics, de la série télé et du précédent film.

Mais que l’univers se rassure : c’est désormais chose possible depuis ce week-end où la bête a été dévoilée aux spectateurs du Comic-Con de San Diego. Laquelle, ma foi, semble témoigner du retour aux sources annoncé par Marvel avec un monstre plus proche de la bédé que celui mis en scène par Ang Lee.

Dans la foulée, une jolie pré-affiche qui, si elle montre que le géant vert va régulièrement à la salle de sport, inquiète quant à sa possibilité de trouver tee-shirt à sa taille. Ah, mais c’est qu’on ne peut pas tout avoir non plus...

dimanche 29 juillet 2007

Vigilante

Vu que le film s’était, marché Dvd oblige, suffisamment rentabilisé (maudits soient ces soirs tristounnets où, sous couvert d’ennui existentiel, les cinéphages désorientés en viennent à louer n’importe quoi), on n’est que moyennement étonné de voir surgir une séquelle au PUNISHER, malgré son déroutant niveau - sans doute l’une des pires adaptations de comics existantes, engendrée par un cerveau malade et confectionnée par des gens qui n’aiment pas la vie.

Marvel remet donc le couvert, tout en changeant la majeure partie de l’équipe (minimum de lucidité oblige). Jonathan Hensleigh laisse ainsi le poste de director à Lexi Alexander, auteur de HOOLIGANS (une plongée dans le monde du hooliganisme anglais sortie il y a une paire d’années) et sur qui on compte pour insuffler un peu de cette hargne indéfectible du personnage et pourtant totalement absente du premier volet.

Mais c’est surtout le casting qui va faire causer dans la mesure où Thomas Jane laisse la place à Ray Stevenson, connu des fans de la série « Rome », dans laquelle il personnifie le légionnaire Titus (alias la Brute). Et qui, on l’espère, incarnera un vigilante un peu plus crédible que son prédécesseur (ce qui ne devrait pas se révéler insurmontable challenge vu la performance de ce dernier qui donne encore des cauchemars aux admirateurs du héros).

Si, dans la foulée, les scénaristes décidaient de lui opposer un bad guy un poil plus concerné qu’un Travolta passant son temps à fumer la pipe et rouler des yeux, le monde ne s'en porterait que mieux (même si il se révélait, dans un sens, réellement effrayant. Pour les professeurs d’art dramatique, principalement).

Reste à savoir si toutes ces bonnes volontés parviendront à aboutir à un résultat suffisament regardable pour lui éviter la sortie « direct-to-video » que la rumeur lui prédit. Ah ! Ah ! Comme si ça allait gêner M. Nico (qui regarderait le film en boucle même s’il n’était projeté que sur son téléphone). Non, mais, franchement...

mardi 24 juillet 2007

POLYOMINOS

Polyominos réunit les contributions de 20 auteurs issus de la bande-dessinée indépendante (français, belges, suisses, coréens et étasuniens).
Tous se sont prêtés aux mêmes règles : raconter une histoire en une planche de 20 cases muettes.
Modifier ensuite l'ordre des cases pour créer une nouvelle planche et raconter une seconde histoire.
Lancé au mois d'avril 2007, le projet Polyominos est exposé moins de deux mois plus tard, lors de la 4e Quinzaine de la bande-dessinée de Bruxelles. Un catalogue reprenant les planches est édité également pour l'occasion.
Pas mal cette nouvelle générations d'auteurs, à suivre notamment Max de Radiguès (BD sortie en mars 07 Antti Brysselissä) et Claude Desmedt (membre de l'employé du Moi)...
Le libraire de retour de Bruxelles.

samedi 21 juillet 2007

Snikt !

Alors que la rumeur donnait Len Wiseman (tout auréolé du succès de DIE HARD 4) comme favori, la Fox vient de prendre tout le monde de court en désignant Gavin Hood au poste de réalisateur de WOLVERINE.

Choix des plus surprenants dans la mesure où le bonhomme, lauréat, l’année dernière, de l’Oscar du meilleur film étranger pour MON NOM EST TSOTSI (drame naturaliste se déroulant dans les banlieues d’Afrique du Sud), évolue dans un monde artistique à priori aussi éloigné que faire se peut de l'univers Marvel et n’a jusqu’alors démontré aucune aptitude particulière (que ce soit dans le film d’action, le fantastique ou l’adaptation de comics) à même d'en faire le candidat idéal pour prendre en charge ce premier spin-off issu de la saga X-MEN.

Un menu détail, très certainement, pour le studio qui désirait peut-être se payer un nom primé à peu de frais. A moins que le projet contienne une réelle surprise quant au traitement réservé au personnage de Logan, ce qui expliquerait le choix d'un metteur en scène issu de la scène indépendante (ce qu'était également, il faut se le rappeler, Bryan Singer avant de s'atteler au premier film).

Comme on a foi en la nature humaine, on veut continuer à y croire. Parce que Hugh Jackman reprend son rôle-fétiche. Parce que le script (qu'on peut imaginer, en partie du moins, tiré de "L'arme X" puisqu'il explorera les origines du personnage) est signé du talentieux - et fan du héros - David Benioff (LA 25EME HEURE, TROIE). Parce qu’il sera de toute façon difficile d’infliger pires sévices à la franchise que ceux perpétrés par Brett Ratner sur le dernier opus...

Ce qui n’empèchera pas, pour le coup, d’attendre les premiers échos de la chose avec perplexité. Attendre et voir, comme d'habitude...

dimanche 15 juillet 2007

Il faut sauver la pom-pom girl !

Bon, c'est ce qui s'appelle arriver un peu après la bataille vu que ça fait plusieurs mois que tout le monde s'excite dessus et que monsieur Nico (alias le Steven Seagal du XIXème arrondissement) en avait déjà, à l'époque, fort bien parlé sur le site (l'autre).

Mais mieux vaut tard que jamais et comme TF1 en a depuis débuté la diffusion, profitons pour prendre en marche le train de l'actu et vous en rajouter une petite couche sur HEROES - des fois que certains d'entre vous ne se seraient pas encore penchés sur la chose. Mais prenez vos précautions car l'essayer, c'est en devenir accro. L'addiction est immédiate et ne laisse que peu de répit !

Généralement présenté comme un INCASSABLE qui aurait troqué l'aridité quasi-bressonienne de Shyamalan pour un traitement délibérément fun et prenant en compte les contraintes d'une diffusion hertzienne, HEROES peut surtout se définir comme un parfait condensé du meilleur de la culture comics de ces quarante dernières années. Habile relecture des X-MEN (pour faire court) en même temps qu'ultime fantasme de geeks qui ont révé la série avant même qu'elle existe.

Normal, me direz-vous : c'est Jeph Loeb qui officie derrière la plupart des scripts, injectant son impeccable savoir-faire de scénariste chevronné dans chaque détail et qui donne, pour la première fois, l'impression de réellement visualiser l'équivalent d'une bédé à l'écran - moins dans la forme (bien que soignée, la réalisation ne s'écarte guère du format télévisuel standard) que dans le déroulement de l'ensemble qui se suit comme la plus passionnante des sagas. Persos attachants et moins unidimensionnels qu'on aurait pu le craindre, scénar malin qui (grace au format feuilletonesque) prend son temps pour étaler ses enjeux, génie du cliffhanger qui laisse à chaque fin d'épisode le spectateur pantelant avec un urgent besoin d'en savoir plus et de voir la suite le plus rapidement possible...

Faites-vous prêter les premiers épisodes par des connaissances (au besoin : soudoyez-les, mentez, volez, trichez, pleurez) et embarquez pour la suite de la saison. Puisqu'au rythme où ça va, le petit monde des nerds bédéphiles se divisera bientôt en gens qui aiment HEROES et ceux qui ne l'ont pas vu. Avouez qu'il serait bête que vous vous sentiez largué lors de la prochaine soirée de l'ambassadeur sous un aussi futile prétexte. Vous savez désormais quoi faire (qui eut cru qu'un jour ce blog conseillerait de se brancher sur TF1 ? Mais où va le monde ?)...

samedi 14 juillet 2007

Bientôt sur vos écrans si si!!


D'éminents membres de Globulle en SWAT!!!










Vous les avez reconnus?

jeudi 12 juillet 2007

Tuture

Annoncée dans un relatif inintérêt, la préparation de SPEED RACER (adaptation par les frangins Wachowski du manga de Tatsuo Yoshida et produit par l'inévitable Joel Silver) se poursuit, vaille que vaille.

En témoigne la présentation, lors d'une conférence de presse haute en couleurs (au cours de laquelle Silver a, comme à son habitude, dores et déjà défini le film à venir comme une date dans l'histoire du septième art), de la véritable star du film : la mythique Mach 5, que chevauche le héros lors de courses atteignant des vitesses encore non approchées par le commun des mortels (et que l'inénarrable Joel promet, bien évidemment, comme révolutionnaires. Ben, voyons).

Un oeil sur le casting quatre étoiles puisque ce sont rien moins qu'Emile Hirsch, Christina Ricci, Matthew Fox, Susan Sarandon, John Goodman, Richard Roundtree et même le français Melvil Poupaud (!) qui se chargeront d'occuper un peu d'espace entre chaque plan saturé à l'extrème d'effets numériques en tous genres. Autant dire qu'il serait très étonnant que le résultat approche l'épure d'un quelconque Tarkovski. Et c'est tant mieux !

Ah, qu'il est bon d'ainsi retomber en enfance et de ne plus penser à rien. Mais que vont sembler longs les mois d'ici la sortie...

mercredi 11 juillet 2007

Nouveautés

Sôlut les guys,
c'est quoi vos lectures en ce moment?
Pour ma part j'ai lu dernièrement :
- La Marie en plastique T2 chez Futuro qui clôture cette savoureuse histoire de famille ordinaire et de miracle
- J'ai tué Geronimo chez Atrabile sympathique histoire d'une petite actrice qui tente de se faire passer pour la star du moment et qui va plonger dans une spirale de mensonges...
- Trois Paradoxes de Paul Hornschemeier qui poursuit ces histoires sur le thème de l'enfance, j'ai encore été scotché par les dessins et bien sur l'histoire. j'adore!
- Et ce soir je commence Faire semblant de mentir de Dominique Goblet, il parait que c'est bien!
@+ les globulleux

mardi 10 juillet 2007

Mythique

Excelsior ! Allélluïa ! Hosannah et tout ce qui s'ensuit ! Arte, dans le cadre de la thématique "Summer of Love" qui court durant tout l'été et permet d'exhumer moults trésors (films, docs et concerts) des sixties, diffuse ce soir à 20 h 45 le mythique BARBARELLA de Roger Vadim avec Jane Fonda (et, entre autres, Ugo Tognazzi et le mime Marceau !).

Titre (lointainement) adapté de la bédé gentiment licencieuse de Jean-Claude Forest et qui revient involontairement ces temps-ci sous le feu de l'actu puisque Robert Rodriguez (alias le fossoyeur de la pellicule) a comme projet dément d'en faire un remake (gageons que celui-ci ne fera pas tâche au milieu de sa filmo).

D'un kitsch parait-il à la limite du supportable et qui (au vu de la bande-annonce déjà sacrément gratinée qui circule sur la chaîne depuis quelques semaines) semble avoir influencé, de FLASH GORDON à AUSTIN POWERS, tout un pan du cinéma déviant de ces deux dernières décennies.

Deux semaines après la diffusion de LA COLLINE A DES YEUX 2 de Wes Craven (navet atomique qu'on pensait ne jamais voir sur une chaîne hertzienne. Et certainement pas celle-ci), louons donc les programmateurs d'Arte qui prouvent une fois de plus qu'ils sont décidément bien fous : c'est même pour ça qu'on les aime et qu'ils méritent notre plus grand respect.

Peace ! :-)