Surprise parmi ses fans lorsque ces derniers
apprirent que Wes Anderson (Rushmore,
La vie aquatique), réalisateur d’un
genre qu’il a à lui seul inventé (quelque chose comme la « comédie
douce-amère ironico-absurde »), s’apprêtait à adapter l’auteur-culte pour
enfants Roald Dahl (dont, entre autres, Charlie
et la chocolaterie ou James et la
pêche géante ont déjà connu les honneurs d’une transposition au ciné).
Et ainsi mettre en scène son premier film d’animation dans lequel les créatures du récit prendraient vie grâce à l’antique procédé du « stop-motion » (soit de l’image par image, telle que popularisée par le King Kong de 1933).
Et ainsi mettre en scène son premier film d’animation dans lequel les créatures du récit prendraient vie grâce à l’antique procédé du « stop-motion » (soit de l’image par image, telle que popularisée par le King Kong de 1933).
Heureuse surprise en l'occurence, dans la mesure où, faisant
taire les tristes sceptiques, Fantastic Mr
Fox apparaît comme, en vrac : rien moins que le meilleur titre de son
auteur depuis La famille Tenenbaum (datant
de quand même 2001), la meilleure
pellicule d’animation depuis le mythique Wall-E
des studios Pixar et le film le plus enthousiasmant depuis, ouhla, on ne sait
même plus quand…
Au sein duquel le cinéaste en profite
pour revisiter ses éternelles obsessions (notamment autour des relations
familiales) et ses tics d’auteur qui, grâce au nouveau terreau du
genre, apportent un relief inédit à son cinéma.
Un rythme qui ne faiblit quasiment jamais, une constante bonne humeur rehaussée d’une rigolote et sincère poésie (elle-même nimbée, comme toujours chez Anderson, d’une touche de poignante mélancolie) pour un résultat qui donne la banane du début à la fin.
Un rythme qui ne faiblit quasiment jamais, une constante bonne humeur rehaussée d’une rigolote et sincère poésie (elle-même nimbée, comme toujours chez Anderson, d’une touche de poignante mélancolie) pour un résultat qui donne la banane du début à la fin.
Mention spéciale, chez les acteurs-doubleurs
(tous exceptionnels), à un prodigieux George Clooney dont on ne comprend pas que
son incarnation du rôle-titre ne lui ait pas permis de remporter l’Oscar tant l'ensemble fait du bien à l'âme...
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