Signalons, pour les rares qui ne se seraient pas déplacé au ciné, la sortie en dvd du DARK KNIGHT de Christopher Nolan, sur lequel tout, ou presque, a déjà été dit.
Une bien belle édition, ma foi, proposant une image tout ce qu'il y a nickel et, concernant la version collector, des bonus gentiment promos mais malgré tout suffisamment informatifs pour contenter la fan avide d'en apprendre plus sur le monument présent.
Car une seconde vision permet d'amplement le confirmer : le film, six mois après, s'il conserve certes ses quelques menus défauts (densité presque étouffante de l'ensemble, abruptes coupures vers le début signalant certainement quelques scènes manquantes, fin qui paradoxalement tire un poil en longueur), s'affirme, envers et contre tout, comme peut-être la meilleure adaptation de comics qui se soit jamais affichée sur grand écran.
A la fois modèle de fidélité envers l'oeuvre d'origine (et sur laquelle plane, bien entendu, l'immense ombre de Frank Miller - que ce soit au niveau de l'esthétique, de l'intrigue ou de la thématique) et véritable geste d'auteur de la part de son réalisateur, dont la noirceur assumée et le radicalisme des parti-pris ne laissent pas d'étonner (rien de surprenant à ce que la principale influence du cinéaste ait été le HEAT de Michael Mann, dont on peut ici retrouver similaires froideur et sécheresse de ton) ...
De quoi sereinement envisager l'avenir puisque si se poursuit l'exponentiel haussement de qualité entre chaque chapitre (il suffit de comparer celui-ci avec son prédécesseur BATMAN BEGINS), le tome 3 à venir devrait, fort logiquement, se présenter comme rien moins que le meilleur film du monde.
Ou peu s'en faut...
dimanche 22 février 2009
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