Dans une synchronicité que n'aurait pas renié Jung (à moins que le tout résulte d'un machiavélique plan promo orchestré à la perfection), Blutch se retrouve doublement célébré par les feux de l'actu puisque, alors qu'il vient de recevoir à Angoulême le fort mérité Grand Prix du festival, débarque quasi-simultanément en librairie l'intégrale de "Blotch", qui fit en son temps les beaux jours de Fluide Glacial.
Suivant les tribulations du personnage-titre, (artiste réac, snob et odieux évoluant dans le Paris du Front Populaire), la ressortie de l'oeuvre permet d'enfin l'installer à la place qu'elle mérite : au sommet de la bédé satirique de ces dernières années.
Alliant mordant et classe grace à des dialogues parfaits et le trait si caractéristique de l'auteur, elle s'impose parmi les plus précieuses pépites que ce dernier ait offert.
Qu'il est même permis de préférer à ses travaux plus expérimentaux, certes mieux considérés mais, honnêtement, franchement moins poilants...
Rahlala, tout de même, tant de talent en un seul homme, ça fait rêver...
Même que je ne vois guère que le mystérieux [DL] susceptible de lui disputer l'honorifique titre de "Best Male in the World".
La lutte s'annonce acharnée...
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