En l'occurence, aujourd'hui : l'événement Speed Racer, la dernière folie des frères Wachowski, sortie l'été dernier dans l'indifférence générale.
Mal en a pris à tous puisqu'il s'agit tout simplement de l'une des toutes meilleures adaptations de bédé (en l'occurence, le manga de Tatsuo Yoshida) jamais accomplies, tout aussi primordiale que Dark Knight, même si dans un genre totalement opposé.
Difficile, en effet, de faire plus éloigné de l'austérité visuelle du film de Nolan : tout n'étant ici que flamboyance caractérisée, explosions de couleurs à brûler la rétine, vitesse démesurée (ce qui, au vu du sujet, est plutôt bienvenu), manichéisme bon enfant qui capte parfaitement l'innocence premier degré du produit de base...
Mais ce qui aurait pu, en de mauvaises mains, virer à l'inregardable pseudo-clip réservé aux moins de huit ans, devient, sous le regard des alchimistes de la caméra que sont les W. Bros, une fascinante communion à la limite de l'expérimental.
Qui ose tout et encore plus, parvient à offrir des images encore jamais vues sur grand écran, frôle le grotesque sans jamais y sombrer et invente en direct le cinéma du XXIIème siècle...
Jusqu'à devenir une sorte d'expérience inédite : quelque chose comme un extraordinaire trip à mi-chemin entre pop-art et jeu vidéo le plus hardcore, jouissif à un point qu'il est à peine permis.
Qui ose tout et encore plus, parvient à offrir des images encore jamais vues sur grand écran, frôle le grotesque sans jamais y sombrer et invente en direct le cinéma du XXIIème siècle...
Jusqu'à devenir une sorte d'expérience inédite : quelque chose comme un extraordinaire trip à mi-chemin entre pop-art et jeu vidéo le plus hardcore, jouissif à un point qu'il est à peine permis.
Les frangins fous parvenant même, in fine, à en partie rejoindre la thématique de leurs Matrix par la grâce de quelques images en apesanteur...
Et dire que quasiment personne ne s'est déplacé pour voir ça... L'heure de la revanche a sonné. GO, SPEED ! GO !
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