mercredi 16 février 2011
Verts pâturages
On croit constater qu’en l’absence de ses deux figures-phare (Batman et Superman, pour ne pas les nommer), Dc Comics se retrouve, au moment de lancer ses adaptations au cinéma, actuellement quelque peu dépourvu face à son frère ennemi Marvel.
Du coup contraint, en attendant le retour de ses stars (le Chevalier Noir pour un troisième volet dores et déjà attendu comme le meilleur film jamais réalisé. Le natif de Krypton pour un reboot dont on peut craindre le pire), de puiser dans son vivier, parmi de moins illustres noms, afin de s’opposer à son historique concurrent.
Mais alors qu’on pensait voir débarquer un FLASH (auquel David Goyer a longtemps été rattaché) ou une JUSTICE LEAGUE (orchestrée par George Miller), c’est finalement GREEN LANTERN qui a été choisi afin de porter sur grand écran l’étendard de son éditeur.
Ainsi donc, chaque parcelle de l’univers possède sa Lanterne Verte, sorte de garant de l’ordre qui tire son pouvoir d’un anneau magique, lequel (par le prisme d’une énergie de lumière verte) lui permet de créer tout ce que l’imagination permet de concevoir.
A la condition que la force psychique du porteur soit suffisamment puissante pour en supporter les effets.
Comme ne va tarder à le découvrir Hal Jordan, beau gosse à qui un extra-terrestre à l’agonie remet son anneau, faisant de lui le nouveau Green Lantern du secteur…
Résumé (express) d’un personnage fort atypique qui permet de se demander à quoi carburent parfois les scénaristes de comic-book.
Emballé par le fort capable Martin Campbell (auteur de sympatoches séries B comme ABSOLOM 2022 ou VERTICAL LIMIT et responsable du come-back de James Bond avec CASINO ROYALE), le tout semble, en tous cas, avoir de quoi assurer son quota d’objet fun et sans prétention.
Le genre à déguster, en compagnie de sa tendre et chère (pour le coup bien conciliante), un samedi soir, dans le multiplexe le plus proche...
C’est du moins ce qu’on pouvait penser AVANT de visionner le trailer, concentré de laideur et de mauvais goût, dont les effets numériques (dont on ne peut que souhaiter qu’ils ne soient pas ceux qui apparaîtront dans la copié définitive) et l’humour bas-du-front ressuscitent quelques-uns des plus mauvais souvenirs de l’Histoire des adaptations (GHOST RIDER en tête).
Avec pour résultat de, du coup, subitement couper l’envie (déjà toute relative) ressentie envers le produit.
On aura beau dire, c’est quand même dingue à quoi ça tient…
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