Chaque adaptation Marvel surpassant la précédente au box-office, gageons que le studio est bien parti pour dominer le monde d’ici la fin de la décennie.
D’autant qu’on voit mal leurs prochaines sorties (Iron Man 3 dans trois semaines, Thor 2 en octobre puis Captain America 2 l’année prochaine) inverser la tendance.
Mais alors que les têtes pensantes de la firme auraient pu la jouer pépère en faisant tourner ad vitam aeternam les mêmes personnages (en gros : chaque membre des Vengeurs pour un titre solo avant une réunion de l’équipe tous les deux ou trois ans), les voici qui décident de profiter de leur pactole pour prendre un peu de risque et placer sous la lumière des figures moins connues du grand public.
En l’occurrence, les Gardiens de la Galaxie : une team d’aliens en voie d'exctinction venant protéger la Terre d’une horrible
(forcément horrible) invasion extra-terrestre.
Choix osé mais finalement logique dans la mesure où il fera
lien avec la scène post-générique des Avengers
(et l’introduction de Thanos en tant que principal super-vilain des films à
venir). Et qu’il permet, de plus, à la firme de sortir des sempiternels récits de genèse de super-héros en étendant son univers à la science-fiction grandeur nature…
L'intérêt monte encore d'un cran quand on sait que le matériau de base arbore un ton des plus particuliers : se trouvant notamment, parmi les membres de l’équipe, un arbre qui parle et un raton laveur armé jusqu’aux dents.
Et on ne peut alors que se féliciter qu’ait été choisi pour assurer la mise en scène ce cinglé notoire de James Gunn dont le Super (chroniqué il y a quelques news de cela) montrait à quel mauvais esprit il aimait tamiser le mythe de la figure héroïque.
En souhaitant que les producteurs lui laissent
une marge de manœuvre à même de pleinement s’exprimer - étant donné que le
budget sera sensiblement plus élevé que ses précédentes panouilles made in
Troma.
Parce que comme ça, ça fait quand même bien
envie…
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