Après avoir bouleversé le festival de Cannes-cuvée
2008 avec Valse avec Bachir (on en
parlait d’ailleurs ici même : http://globulle-bd.blogspot.fr/2009/03/lets-dance.html), Ari Folman revient cette année sur le
théâtre de ses exploits : son nouveau film faisant l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs.
Adapté d’un livre du romancier polonais Stanislaw
Lem (qui avait, en son temps, déjà inspiré Tarkovski pour Solaris : c’est dire si on va rigoler) et basé sur une
tortueuse intrigue de réalité virtuelle et manipulations d’images qu’on ne
tentera même pas de résumer, Le congrès
mélangera animation et prises de vue réelles.
Manière pour l’auteur de traduire sur l’écran la
double réalité dans laquelle baignera l’œuvre.
Les premières images faisant inévitablement
penser au travail similaire effectué par Richard Linklater sur A Scanner Darkly.
Même si on fait confiance à la sensibilité de Folman
pour apporter à son film le supplément d’âme qui faisait un peu défaut à ce
dernier…
Sortie le 13 juillet en nos contrées.
1 commentaire:
Le film rejoint la réalité. Je pense qu'il a ce mérite en des temps de dénis de la réalité ou encore ou le faux est tradition dans les administrations et grandes entreprises, le film reflète bien l'air du temps.
Cordialement
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