samedi 14 juillet 2012

Au nom de la loi




Il semble somme toute logique, vu que Robocop va avoir droit à son remake, qu’il en soit de même de son modèle et inspirateur direct, j’ai nommé le Judge Dredd.

Presque vingt ans après le film de Danny Cannon, hérétique à tous points de vue (et à ce point réussi qu’il a presque stoppé la carrière de son auteur au ciné), le titre connait les joies d’une nouvelle adaptation qu’on nous promet plus fidèle envers l’oeuvre que la version précédente – pas vraiment dur, au vu du résultat de celle-ci.

La présence au scénario d’Alex Garland (fan autoproclamé du personnage et qui s’y connait en films de genre pour avoir, notamment, rédigé les scripts de 28 jours plus tard et Sunshine) apparaissant comme gage de qualité…

Vœu néanmoins des plus pieux quand on jette un œil sur le trailer qui annonce quelque chose d’apparement plus proche de l’actionner bourrin et fauché que du caustique comic-book d’origine.

Le tournage s’étant, par ailleurs, semble-t-il tellement bien déroulé que le réalisateur Pete Travis s’en est vu éjecter au moment d’attaquer le montage (de quoi rassurer quant au résultat final)…

Probable, sans jouer les oiseaux de trop mauvaise augure, que le fidèle admirateur désireux d’assister à la plus honnête transposition de son héros sur grand écran en sera réduit à revisionner pour la énième fois le Robocop de Paul Verhoeven, véritable adaptation officieuse de la bédé de John Wagner et Carlos Ezquerra (que ce soit au niveau du ton ou des péripéties) dont on peut douter qu’aucun reboot foule les mêmes terres.

Même si on ne demande qu’à être contredit… 



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