lundi 30 juillet 2012

Number One





D'Ichi, on connait surtout ici son adaptation cinématographique effectuée par Takashi Miike, datant de 2001 et dont l'extrémisme (tortures, gore à outrance et déviances en tous genres) ne dépareillait, certes, aucunement au sein de la filmographie du cinéaste.

C’est donc une surprise de  constater, à l’occasion de la publication en France du manga qui l’a inspiré, que le film, dont on pensait les idées les plus barrées tout droit sorties de l’esprit dérangé de Miike, ne faisait en fait qu’en suivre les pages au quasi-mot près.

Hideo Yamamoto (auteur d’un Homunculus paraît-il déjà bien gratiné) n’a en effet besoin de personne pour, en quelques cases à peine, installer une atmosphère viciée, saturée de sadisme et d’ultra-violence.
Et à ce point pousser les curseurs dans le rouge que le lecteur occidental se verra, au fur et à mesure de la narration, à plusieurs reprises hausser le sourcil…

Rien d’exceptionnel ni de foncièrement original dans le déroulement du récit mais Yamamoto maitrise suffisamment ses trait et découpage pour ne pas ennuyer et donner envie de lire la suite (le tome 8 sort le 22 août, la série étant prévue en dix).

Ce qui n’était pas forcément le cas du film de Miike, peut-être fidèle au matériau d'origine mais d’un leeeent… 



Ichi the Killer de Hideo Yamamoto – Editions Tonkam




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