samedi 21 juillet 2012

La brute et les truands




« Goon » : mot anglais désignant une brute épaisse ou un bourrin et qui, en l’occurrence, définit de parfaite manière le comic-book d’Eric Powell.

La série suit les aventures du Goon en question, homme de main musculeux (mais plus finaud qu’il n’y paraît) d’un mafioso disparu, qui a repris ses trafics divers et passe son temps à se tabasser avec toute la vermine des environs.
Rien de plus classique si ce n’est que la vermine en question se compose de zombies, sorcières, goules et autres poulpes géants (les environs faisant, pour leur part, furieusement penser à la Transylvannie de Bram Stoker)…

Prétexte à l’auteur pour signer une véritable déclaration d’amour au genre en même temps qu’une bonne tranche de rigolade : une sorte de Hellboy qui partageait le même univers mais ne se prendrait aucunement au sérieux (le perso de Mignola est d’ailleurs une fois intervenu dans une aventure, les deux anti-héros partageant le même éditeur).

Le titre, preuve de sa popularité outre-atlantique, est depuis quelques années dans les starting-blocks pour être adapté en animation, un long-métrage produit par Fincher ayant même été sur le point de voir le jour (comme le montre plus bas le teaser qui avait commencé à tourner sur la toile).

Mais alors que tout semblait au point mort pour cause de manque de dollars, Powell vient de déclarer vouloir tout reprendre à zéro et lui-même produire un court-métrage qui lui servirait de carte de visite afin de démarcher les studios (la suite dans le lien : http://www.newsarama.com/common/media/video/player.php?aid=46949)

Le souci étant qu’il s’est depuis arrêté de dessiner et que le lecteur accro est quelque peu en manque…









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