La japanimation inspire décidément Hollywood en ce moment.
Alors que la Fox se prépare à se mettre tous les fans de Sangoku à dos en mettant les dernières touches à un DRAGON BALL que les premières images annoncent rien moins qu'anthologique (dans le mauvais sens du terme) et que Leonardo Di Caprio vient d'acquérir les droits d'AKIRA en vue de lui faire passer le cap du grand écran (on est impatient de voir ça. Non, je rigole), c'est au tour de Keanu Reeves de se montrer intéressé par l'adaptation d'un classique du manga en entamant la production de COWBOY BEBOP.
Suivant les aventures d'une équipe de chasseurs de prime agissant au sein de l'univers de 2071 et mélant en ce sens, dans un parfait dosage, codes du film noir, anticipation s.f., violence hard-boiled et humour régressif typiquement nippon, le titre de Shinichiro Watanabe, d'abord proposé en série s'est vu, il y a quelques années, décliné en un fort réussi long-métrage d'animation contemplatif.
Mais il est cette fois-ci permis de trembler puisque, comme ses collègues de studio, c'est bien d'adaptation live dont parle Keanu.
Assurant, sous la houlette de la Fox (décidement d'actuellement tous les mauvais coups), superviser l'élaboration d'un script propre à retrouver l'esprit de la bédé et qui - se concentrant plus spécifiquement sur les tous premiers épisodes de la saga - relaterait les débuts du leader de la bande, le bounty hunter Spike Spiegel.
Là où il est permis de douter, c'est que s'il est certain que le nom de Reeves permettra de lever les fonds nécessaires à l'entreprise, son intention déclarée de lui-même interpréter le rôle dudit Spike (dont la classe incarnée, mélange de froide détermination et absolue coolitude, constitue un modèle pour tout mâle qui se respecte), peut faire semer une légitimes perplexité dans l'esprit du fan, tant il semble éloigné du personnage...
Même si on peut se rassurer en se disant que, le temps que le tout se mette en route, le projet a le temps d'à peu près mille et une fois changer de direction. Si tant est que rien ne capote avant...
Et si, en lieu et place d'un produit qu'on pressent, malgré toutes les bonnes volontés engagées, hautement bancal, Watanabe nous gratifiait plutôt d'un nouvel animé, à la fois speed et profond comme il sait si bien le faire, hmm ?
Enfin, je demande juste comme ça, moi, hein...
vendredi 26 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
Law and order
News curieuse autant qu'inattendue : se profile de manière très sérieuse un reboot de la franchise JUDGE DREDD.
Soit près de quinze après la tentative de Danny Cannon (laquelle a rencontré un tel succès qu'elle a quasiment flingué sa carrière au ciné) qui voyait Stallone endosser la défroque du flic le plus extrème de l'univers pour un résultat, ma foi, regardable un soir d'ennui existentiel mais qui n'entretenait, comme on pouvait le craindre, que de lointains rapports avec le matériau de base.
Mais voici que semble parvenu le temps de la rédemption puisque l'éditeur 2000 AD planche sur un nouveau film sans lien aucun avec le précédent et qui promet de retranscrire à l'écran l'esprit si particulier de la bédé de John Wagner et Carlos Ezquerra.
Et si ce genre d'effet d'annonce n'engage que celui qui y croit, on sera rassuré en constatant que, contrairement au produit de 1995, l'adaptation sera cette fois-ci confiée à des anglais (comme les créateurs du personnage, donc), plus à même de retranscrire l'ironie et la hargne vengeresse qui caractérise le titre.
Puisque, si aucun réalisateur, scénariste ou acteur n'ont encore été choisis, du moins sait-on que ce sont les responsables de DNA Films qui seront en charge de l'ensemble.
Soit les producteurs d'entre autres 28 JOURS PLUS TARD et SUNSHINE, deux parfaits exemples de renouvellement réussi du genre (zombie-movie pour le premier, opéra s.f. pour le second) qu'ils illustraient, entre pieux respect et fort habile détournement moderne.
Puisse-t-il en être de même dans le cas présent. Comme on est d'humeur badine (c'est les fêtes, il fait beau et tout ça), on attend l'ensemble avec un à priori favorable.
Mais qu'ils soient conscients que le fan pardonnera difficilement une nouvelle erreur...
Soit près de quinze après la tentative de Danny Cannon (laquelle a rencontré un tel succès qu'elle a quasiment flingué sa carrière au ciné) qui voyait Stallone endosser la défroque du flic le plus extrème de l'univers pour un résultat, ma foi, regardable un soir d'ennui existentiel mais qui n'entretenait, comme on pouvait le craindre, que de lointains rapports avec le matériau de base.
Mais voici que semble parvenu le temps de la rédemption puisque l'éditeur 2000 AD planche sur un nouveau film sans lien aucun avec le précédent et qui promet de retranscrire à l'écran l'esprit si particulier de la bédé de John Wagner et Carlos Ezquerra.
Et si ce genre d'effet d'annonce n'engage que celui qui y croit, on sera rassuré en constatant que, contrairement au produit de 1995, l'adaptation sera cette fois-ci confiée à des anglais (comme les créateurs du personnage, donc), plus à même de retranscrire l'ironie et la hargne vengeresse qui caractérise le titre.
Puisque, si aucun réalisateur, scénariste ou acteur n'ont encore été choisis, du moins sait-on que ce sont les responsables de DNA Films qui seront en charge de l'ensemble.
Soit les producteurs d'entre autres 28 JOURS PLUS TARD et SUNSHINE, deux parfaits exemples de renouvellement réussi du genre (zombie-movie pour le premier, opéra s.f. pour le second) qu'ils illustraient, entre pieux respect et fort habile détournement moderne.
Puisse-t-il en être de même dans le cas présent. Comme on est d'humeur badine (c'est les fêtes, il fait beau et tout ça), on attend l'ensemble avec un à priori favorable.
Mais qu'ils soient conscients que le fan pardonnera difficilement une nouvelle erreur...
samedi 20 décembre 2008
Starfighter
Non content d'investir le domaine du cinéma afin de consciencieusement saloper son oeuvre (témoins les inregardables SIN CITY et 300 dont on nous menace de suites prochaines. Comme si le monde n'allait pas déjà suffisamment mal ainsi), Frank Miller, dans un grand élan d'altruisme pervers, décide de faire subir sort identique à des bandes cultes l'ayant marqué.
Après un SPIRIT tiré de l'oeuvre de Will Eisner (et dont certains critiques américains parlent dores et déjà comme l'un des pires films jamais conçus : c'est dire si on a hâte de voir ça !), le voici décidé à s'occuper du cas de BUCK ROGERS, lequel ne lui a pourtant, à ce qu'on sache, rien fait.
Référencé comme le premier héros de s.f. de l'histoire de la bédé, le lieutenant Rogers a trainé ses guêtres d'un bout à l'autre de la galaxie : y croisant plus que son quota de despotes éclairés, monstres hideux et demoiselles en détresse au cours d'aventures qui ont établi les canons du genre pour le siècle suivant et influencé plus d'une figure héroïque...
Si on peut se demander ce que Miller trouve de pertinant à se pencher sur tel titre, notons que ce ne sera néanmoins pas la première fois que le comics subira les derniers outrages de la part du septième art puisqu'il a déjà été décliné en serial à la fin des années 30.
Ainsi qu'au début des 80's à travers une adaptation t.v. touchante d'inutilité (seulement initiée pour tenter de surfer sur la vague STAR WARS), dont le kitsch absolu fait passer le "Galactica" première époque pour du Godard - tendance austère, qui plus est...
Sans savoir si Miller parviendra à rivaliser avec tels sommets, on peut tout de même de sa part raisonnablement attendre un produit à 99 % tourné en numérique, des acteurs déclamant de manière hystérique la moindre réplique, de jeunes femmes court vétues à la limite de la décence et des décors cheaps retravaillés à la palette graphique jusqu'au n'importe quoi...
S'il n'est pas certain que le cinéma y gagne grand-chose, au moins le tout pourra-t-il peut-être continuer à le détourner de ses improbables projets de bédé.
Comme le "Batman vs Ben Laden" qu'il nous promet depuis des lustres et que la partie déviante de notre cerveau ne peut néanmoins s'empêcher d'attendre avec une impatience bien légitime...
Sacré Frank !
Après un SPIRIT tiré de l'oeuvre de Will Eisner (et dont certains critiques américains parlent dores et déjà comme l'un des pires films jamais conçus : c'est dire si on a hâte de voir ça !), le voici décidé à s'occuper du cas de BUCK ROGERS, lequel ne lui a pourtant, à ce qu'on sache, rien fait.
Référencé comme le premier héros de s.f. de l'histoire de la bédé, le lieutenant Rogers a trainé ses guêtres d'un bout à l'autre de la galaxie : y croisant plus que son quota de despotes éclairés, monstres hideux et demoiselles en détresse au cours d'aventures qui ont établi les canons du genre pour le siècle suivant et influencé plus d'une figure héroïque...
Si on peut se demander ce que Miller trouve de pertinant à se pencher sur tel titre, notons que ce ne sera néanmoins pas la première fois que le comics subira les derniers outrages de la part du septième art puisqu'il a déjà été décliné en serial à la fin des années 30.
Ainsi qu'au début des 80's à travers une adaptation t.v. touchante d'inutilité (seulement initiée pour tenter de surfer sur la vague STAR WARS), dont le kitsch absolu fait passer le "Galactica" première époque pour du Godard - tendance austère, qui plus est...
Sans savoir si Miller parviendra à rivaliser avec tels sommets, on peut tout de même de sa part raisonnablement attendre un produit à 99 % tourné en numérique, des acteurs déclamant de manière hystérique la moindre réplique, de jeunes femmes court vétues à la limite de la décence et des décors cheaps retravaillés à la palette graphique jusqu'au n'importe quoi...
S'il n'est pas certain que le cinéma y gagne grand-chose, au moins le tout pourra-t-il peut-être continuer à le détourner de ses improbables projets de bédé.
Comme le "Batman vs Ben Laden" qu'il nous promet depuis des lustres et que la partie déviante de notre cerveau ne peut néanmoins s'empêcher d'attendre avec une impatience bien légitime...
Sacré Frank !
mercredi 17 décembre 2008
And the winner is...
La liste officielle des nominations des Oscars 2009 ne sera délivrée que le 22 janvier mais les studios font le forcing depuis quelques semaines déjà en abreuvant journaux et médias divers de pubs à la limite de l'indigestion.
On note, dans le genre qui nous intéresse, que la Warner mise beaucoup sur le triomphe public mais également critique de son DARK KNIGHT.
Film que le studio espère bien sûr placer parmi les habituelles catégories techniques (image, son, effets spéciaux, tout ça) mais dont on murmure aussi qu'il pourrait distinguer la performance du regretté Heath Ledger pour une statuette posthume du meilleur second rôle.
La campagne promo en profite s'en donner à coeur joie en reprenant les gimmicks visuels qui avaient inondé la toile durant les mois précédant la sortie en salle.
Rendez-vous le 22 février afin de vérifier si l'esprit du Joker a bien dominé le monde des comics en cette année 2008...
mardi 16 décembre 2008
Fuck yeah !
Ca y est, les nerds de la planète (dont nous faisons partie) peuvent arrêter d'ingurgiter des litres de café pour trouver la force de scruter des heures durant leurs sites préférés : la Fox a enfin diffusé le trailer de X-MEN ORIGINS : WOLVERINE, l'adaptation de comics la plus attendue à l'heure actuelle.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le studio semble ne pas s'être moqué des fans.
Si les quelques images ne dévoilent pas grand-chose de l'intrigue, elles laissent malgré tout entrevoir l'essentiel : du spectacle à haute dose en cinemascope !
Bastons homériques, destruction de matériel à grande échelle, retour sur les origines du mutant au squelette en adamantium, présence de bien des figures de la X-mythologie...
Tout a visiblement été mis en oeuvre pour faire du spin-off l'événement de l'année prochaine. C'est bien parti pour.
Reste à désormais scruter le 1er mai, date de sortie mondiale. Patience...
Back from the dead
La news la plus curieuse de ce début de semaine concerne la résurrection de Stephen Norrington, auteur perturbé autant que surdoué de l'image, à qui l'on doit l'une des meilleures adaptations de comics avec BLADE.
Film précursseur dont bon nombre de suiveurs ne se sont pas privés d'emprunter l'imagerie, l'ambiance et la tonalité générale.
Preuve à quel point le titre, souvent imité mais jamais égalé, reste la matrice de tout un genre, toujours aussi novateur presque dix ans après sa conception.
Mais Norrington, c'est également LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES.
Peut-être la pire insulte faite à Moore. Informe kouglof à la limite du regardable (quoiqu'assez plaisant au-delà du vingtième degré) dont le tournage (entre mésaventures techniques et caprices de stars) se révéla si mauvaise expérience qu'elle le fit à l'époque, non seulement renier le tout mais également renoncer au monde du cinéma afin de retourner vers celui de l'art contemporain - dont il est, à la base, issu.
Mais le tentateur démon du septième art, récemment revenu lui chatouiller la plante des pieds de la plus persuasive des façons, est parvenu à le faire sortir de sa retraite afin d'effectuer un come-back qu'on espérait sans plus vraiment l'attendre.
C'est ainsi qu'on vient apprendre que le metteur en scène a été approché pour remettre sur les rails la franchise THE CROW, laissée moribonde après qu'au film-culte d'Alex Proyas se soient régulièrement succédées des suites de moins en moins dignes d'intérêt.
Jusqu'à une triste série télé qui alimenta en son temps les troisièmes parties de soirée de M6 et dut, plus d'une fois, se faire retourner dans sa tombe feu Brandon Lee, l'inoubliable interprète d'Eric Draven.
On ne sait pas encore quelle forme revétira le film à venir. Ni s'il s'agit au juste d'un remake, d'une relecture, d'un retour aux sources, d'une séquelle directe ou d'un tout nouveau produit sans rapport avec les précédents.
Et si l'utilité d'une telle entreprise laisse, comme souvent en ce cas, de prime abord plus que perplexe, au moins peut-on se réjouir du retour aux affaires de Norrington, qui s'est affirmé, quoiqu'en on pense, comme l'un des formalistes les plus douées qui soient.
Histoire de nous changer des Brett Ratner, Tim Story et consorts (ah flûte, je m'étais promis, en cette prériode de fête, de ne dire du mal de personne. Bon, la prochaine fois, peut-être)...
De quoi attendre le meilleur de la part d'un artiste revanchard, plus décidé que jamais à revenir avec éclat sur le devant de la scène.
Et dont les déclarations nous mettent, bien malgré nous, l'eau à la bouche : "Le film d'Alex Proyas était gothique et stylisé. Le mien sera réaliste, mystérieux, tout en contrastes, quasi documentaire.".
De bien belles intentions dont on ne demande qu'à vérifier le résultat...
Film précursseur dont bon nombre de suiveurs ne se sont pas privés d'emprunter l'imagerie, l'ambiance et la tonalité générale.
Preuve à quel point le titre, souvent imité mais jamais égalé, reste la matrice de tout un genre, toujours aussi novateur presque dix ans après sa conception.
Mais Norrington, c'est également LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES.
Peut-être la pire insulte faite à Moore. Informe kouglof à la limite du regardable (quoiqu'assez plaisant au-delà du vingtième degré) dont le tournage (entre mésaventures techniques et caprices de stars) se révéla si mauvaise expérience qu'elle le fit à l'époque, non seulement renier le tout mais également renoncer au monde du cinéma afin de retourner vers celui de l'art contemporain - dont il est, à la base, issu.
Mais le tentateur démon du septième art, récemment revenu lui chatouiller la plante des pieds de la plus persuasive des façons, est parvenu à le faire sortir de sa retraite afin d'effectuer un come-back qu'on espérait sans plus vraiment l'attendre.
C'est ainsi qu'on vient apprendre que le metteur en scène a été approché pour remettre sur les rails la franchise THE CROW, laissée moribonde après qu'au film-culte d'Alex Proyas se soient régulièrement succédées des suites de moins en moins dignes d'intérêt.
Jusqu'à une triste série télé qui alimenta en son temps les troisièmes parties de soirée de M6 et dut, plus d'une fois, se faire retourner dans sa tombe feu Brandon Lee, l'inoubliable interprète d'Eric Draven.
On ne sait pas encore quelle forme revétira le film à venir. Ni s'il s'agit au juste d'un remake, d'une relecture, d'un retour aux sources, d'une séquelle directe ou d'un tout nouveau produit sans rapport avec les précédents.
Et si l'utilité d'une telle entreprise laisse, comme souvent en ce cas, de prime abord plus que perplexe, au moins peut-on se réjouir du retour aux affaires de Norrington, qui s'est affirmé, quoiqu'en on pense, comme l'un des formalistes les plus douées qui soient.
Histoire de nous changer des Brett Ratner, Tim Story et consorts (ah flûte, je m'étais promis, en cette prériode de fête, de ne dire du mal de personne. Bon, la prochaine fois, peut-être)...
De quoi attendre le meilleur de la part d'un artiste revanchard, plus décidé que jamais à revenir avec éclat sur le devant de la scène.
Et dont les déclarations nous mettent, bien malgré nous, l'eau à la bouche : "Le film d'Alex Proyas était gothique et stylisé. Le mien sera réaliste, mystérieux, tout en contrastes, quasi documentaire.".
De bien belles intentions dont on ne demande qu'à vérifier le résultat...
dimanche 14 décembre 2008
Robot pour être vrai
Le tournage d'ASTRO BOY, l'adaptation du manga culte de Osamu Tezuka, est en passe de se terminer.
L'occasion pour le film, réalisé par David Bowers (auteur du sympathique SOURIS CITY) et entièrement conçu en numérique (à l'instar d'actuellement la quasi-totalité des long-métrages d'animation), de dévoiler sa première affiche.
Ainsi qu'un teaser qui semble annoncer un divertissement plastiquement soigné et très certainement en priorité destiné aux tout-petits (comme son modèle, en somme).
A noter que des pointures telles que Nicolas Cage et Donald Sutherland prètent (enfin, façon de parler. J'aimerais bien jeter un oeil sur leur cachet, tiens) leur timbre vocal aux protagonnistes.
Histoire de faire parler et d'avoir du beau monde à présenter sur les tapis rouges des avant-premières.
Le tout pointera son museau, outre-atlantique, le 23 octobre prochain. Prévoir donc un passage par chez nous pile-poil pour les fêtes de fin d'année 2009. Ce qui constitue très certainement, pour les distributeurs, un heureux hasard... ;-/
Teaser : http://fr.youtube.com/watch?v=sPBJZaociXg&fmt=18
L'occasion pour le film, réalisé par David Bowers (auteur du sympathique SOURIS CITY) et entièrement conçu en numérique (à l'instar d'actuellement la quasi-totalité des long-métrages d'animation), de dévoiler sa première affiche.
Ainsi qu'un teaser qui semble annoncer un divertissement plastiquement soigné et très certainement en priorité destiné aux tout-petits (comme son modèle, en somme).
A noter que des pointures telles que Nicolas Cage et Donald Sutherland prètent (enfin, façon de parler. J'aimerais bien jeter un oeil sur leur cachet, tiens) leur timbre vocal aux protagonnistes.
Histoire de faire parler et d'avoir du beau monde à présenter sur les tapis rouges des avant-premières.
Le tout pointera son museau, outre-atlantique, le 23 octobre prochain. Prévoir donc un passage par chez nous pile-poil pour les fêtes de fin d'année 2009. Ce qui constitue très certainement, pour les distributeurs, un heureux hasard... ;-/
Teaser : http://fr.youtube.com/watch?v=sPBJZaociXg&fmt=18
jeudi 11 décembre 2008
Coming soon
Rien que pour fêter Nöel et la prochaine nouvelle année, les studios balancent sur la toile tout plein de bande-annonces afin de caresser les fans dans le sens du poil (enfin, ceux qui en ont) et intensifier une promo déjà pourtant fort bien entamée dans le cas de certains produits.
Ce qui risque, hélas pour les intéressés, de néanmoins parfois aboutir à l'inverse du résultat escompté, tant certaines images semblent flirter avec le suicide commercial.
Témoin le trailer de DRAGON BALL EVOLUTION, censemment adapté du manga d'Akira Toriyama qui a bercé l'adolescence de tout trentenaire qui se respecte.
Lequel trentenaire risque bien le traumatisme à vie à la vue des images dévoilées : http://www.youtube.com/watch?v=ijJGJLeNZDE
A mi-chemin entre ringarde parodie, cosplay fauché et effets de style qui semblaient déjà vieux il y a dix ans, le tout laisse penser que la Fox (crise oblige ?) a besoin de terminer l'année fiscale de la manière la plus déficitaire qui soit.
Et paraît décidée à, coûte que coûte, tenir ses engagement en livrant un grand moment de n'importe quoi qui n'entretiendra que de forts lointains rapports avec la franchise dont il s'inspire.
Rien que de l'indispensable, autrement dit !
Un poil plus sérieux (encore que), les WATCHMEN poursuivent leur marketing viral avec un clip ma foi joliment conçu qui pourra, peut-être, éventuellement donner envie d'en voir plus à ceux qui n'ont pas lu la bédé ni vu les précédents travaux du sieur Snyder : http://www.youtube.com/watch?v=Wo05w83DZXQ&fmt=18
Les autres apprécieront l'intention tout en regrettant le côté figé et ultra-respectueux qui en ressort et n'annonce en rien l'oeuvre visionnaire qui rendrait justice au comics.
Même si, qui sait, les possibilités d'une bonne surprise restent de mise...
Ah ! Ah ! Comme si je croyais moi-même à ce que j'écris ! Non mais, sans blagues, franchement...
lundi 8 décembre 2008
dimanche 30 novembre 2008
Generation next
Il se la joue certes un peu, le père Jackman, sur la couverture du prochain numéro du mag U.S. Empire.
Mais faut avouer qu'il peut se le permettre : je ne vois guère que le mystérieux [DL] pour tout naturellement posséder une telle classe doublée d'un soupçon inné de ténébreux charisme...
Le tout témoigne du progressif lancement de la machine de guerre promotionnelle de WOLVERINE, prévu pour le printemps prochain et qui s'annonce comme le big hit de l'année à venir en matière d'adaptations.
Et si rien n'a encore filtré du scénario (bien qu'on puisse, sans trop se tromper, s'attendre à une adaptation plus ou moins fidèle de "L'arme X"), on en saura un peu plus le 12 décembre.
Date où sera diffusé le premier trailer officiel : c'est-à-dire autre que ceux pirates, d'une qualité à faire mal aux yeux, qui ont, ces derniers mois, circulé sur la toile de manière plus ou moins légale...
L'occasion d'avoir un aperçu un peu plus net de qui nous attend en matière de déflagrations, lames qui jaillissent de façon soudaine et coiffures pour le moins étranges...
La Fox, par le biais de Lauren Shulen Donner (productrice exclusive des films de la saga), en a par ailleurs profité pour (un peu) dévoiler la suite des événements concernant le destin sur grand écran de la grande famile dysfonctionnelle des mutants.
Il est confirmé que le prochain spin-off sera normalement bien MAGNETO (auquel est toujours rattaché David Goyer) qui relatera les jeunesses d'Eric Magnus et son poteau d'alors, Charles Xavier le chauve ( dont on apprendra qu'il s'est rasé la tête pour ressembler à son idole, Fred Durst de Limp Bizkit).
Peut-être les verra-t-on se bourrer la gueule, pogoter à des concerts de hardcore, courir la gueuze en boîte et enchaîner les gags hilarants grace à leur pouvoir respectif ?...
C'est qu'ils n'ont pas l'air comme ça, mais c'étaient de sacrés déconneurs, les deux, durant leurs vertes années d'apprentissage !
La vraie news toute neuve concerne la mise en chantier de X-MEN : FIRST CLASS, confié à Josh Schwartz, le créateur de "Gossip Girl" (la série t.v. hype du moment).
Projet qui suivra, ainsi que l'indique son titre, les plus jeunes pousses de l'académie du prof Xavier (Iceman, Angel, Colossus et consorts) dans des aventures qu'on imagine palpitantes et pleines d'imprévus.
Histoire de relancer une toute nouvelle franchise et ainsi accrocher un public à peine mature pour la prochaine décennie (pas bête, la Fox).
Sans compter une possible déclinaison de DEADPOOL, l'un des plus intéressants mutants de la mythologie X qui apparaît dans WOLVERINE sous les traits de Ryan Reynolds.
Figure effectivement riche au point de mériter son propre film. A condition que celui-ci soit pris en charge par quelqu'un qui ne reculera pas devant la noirceur inhérente au perso. Affaire à suivre de près.
mardi 25 novembre 2008
Amazon women on the moon
En dehors des icônes Batman et Superman, il faut reconnaître que le bestiaire de chez DC fait quand même un peu pâle figure en comparaison de celui du voisin Marvel.
Aquaman, Flash, Green Lantern... Pas de quoi se relever la nuit et harceler son libraire préféré, histoire de guetter la moindre sortie à venir.
C'est pourquoi on avoue n'avoir jusqu'ici suivi que de fort loin les pérégrinations autour du projet WONDER WOMAN, vieux serpent de mer datant de plusieurs années et auquel a longtemps été rattaché Joss Whedon - lequel s'y connait en farouche amazone pour avoir créé la figure de Buffy, la plus célèbre tueuse de vampires de l'univers télévisuel.
Mais alors qu'on le pensait à jamais égaré dans l'enfer d'un développement sans fin, voici le projet aujourd'hui relancé d'une curieuse façon, suite au désir de l'ultra-bankable Beyoncé (célèbre chanteuse de Rn'B fortement appréciée par certains membres de Globulle) d'y participer et ainsi lancer sa carrière au cinéma. Pas sûr qu'elle ait choisi le bon produit pour ça, mais bon...
Les choses semblent en tous cas aller vite puisque Warner a convoqué ce grand intellectuel de McG (auteur des bergamniens CHARLIE'S ANGELS 1 & 2 ainsi que du prochain TERMINATOR 4) afin d'assurer la mise en scène.
Ce qui acheminerait l'ensemble vers un ton "pouët-pouët pop-corn" cher au réalisateur et démentirait du même coup les déclarations du studio selon lesquelles, suite au triomphe de DARK KNIGHT, toutes les adaptations baigneraient désormais au sein d'une noirceur similaire.
On ne va pas s'en plaindre...
Parce que, bon, quand même... Contempler la sculpturale Beyoncé, en tenue à la limite de l'indécence, poursuivre de vils mécréants pour les fouetter comme ils le méritent... Dans des plans montés à 200 à l'heure... Au milieu d'une explosion de couleurs et une profusion d'effets spéciaux à rendre fous les frères Dardenne...
C'est quand même aussi pour ça qu'on va au ciné, quoi...
Quant à ceux qui craindraient d'y laisser leurs derniers neurones...
Bof, on s'en fout : la fin du monde est, après tout, toujours bien prévue pour 2012, non ?...
Aquaman, Flash, Green Lantern... Pas de quoi se relever la nuit et harceler son libraire préféré, histoire de guetter la moindre sortie à venir.
C'est pourquoi on avoue n'avoir jusqu'ici suivi que de fort loin les pérégrinations autour du projet WONDER WOMAN, vieux serpent de mer datant de plusieurs années et auquel a longtemps été rattaché Joss Whedon - lequel s'y connait en farouche amazone pour avoir créé la figure de Buffy, la plus célèbre tueuse de vampires de l'univers télévisuel.
Mais alors qu'on le pensait à jamais égaré dans l'enfer d'un développement sans fin, voici le projet aujourd'hui relancé d'une curieuse façon, suite au désir de l'ultra-bankable Beyoncé (célèbre chanteuse de Rn'B fortement appréciée par certains membres de Globulle) d'y participer et ainsi lancer sa carrière au cinéma. Pas sûr qu'elle ait choisi le bon produit pour ça, mais bon...
Les choses semblent en tous cas aller vite puisque Warner a convoqué ce grand intellectuel de McG (auteur des bergamniens CHARLIE'S ANGELS 1 & 2 ainsi que du prochain TERMINATOR 4) afin d'assurer la mise en scène.
Ce qui acheminerait l'ensemble vers un ton "pouët-pouët pop-corn" cher au réalisateur et démentirait du même coup les déclarations du studio selon lesquelles, suite au triomphe de DARK KNIGHT, toutes les adaptations baigneraient désormais au sein d'une noirceur similaire.
On ne va pas s'en plaindre...
Parce que, bon, quand même... Contempler la sculpturale Beyoncé, en tenue à la limite de l'indécence, poursuivre de vils mécréants pour les fouetter comme ils le méritent... Dans des plans montés à 200 à l'heure... Au milieu d'une explosion de couleurs et une profusion d'effets spéciaux à rendre fous les frères Dardenne...
C'est quand même aussi pour ça qu'on va au ciné, quoi...
Quant à ceux qui craindraient d'y laisser leurs derniers neurones...
Bof, on s'en fout : la fin du monde est, après tout, toujours bien prévue pour 2012, non ?...
dimanche 23 novembre 2008
Team America
Dans la famille Marvel, je choisis... le CAPTAIN AMERICA !
Prochaine figure emblématique du studio à faire l'objet d'un passage sur grand écran, le super-héros le plus patriote du monde (à part, peut-être, Super-Dupont) voit en ce moment même son dossier étudié sous toutes les coutures.
On a ainsi appris que le script (qui devrait logiquement narrer la génèse du personage) sera rédigé par le binôme Christopher Markus et Stephen McFeely, déjà responsable de ceux du MONDE DE NARNIA et de sa séquelle.
La mise en scène étant confiée à ce grand gamin de Joe Johnston (CHERIE J'AI RETRECI LES GOSSES, JUMANJI, JURASSIC PARK III), qui avait, il y a presque vingt ans de ça, déjà taté de l'adaptation de comics avec le sympathique ROCKETEER.
Choix qui a, l'imagine-t-on, pour but de bien faire comprendre que le tout s'inscrira vraisemblablement dans la lignée des derniers produits de la maison, IRON MAN et L'INCROYABLE HULK : à savoir des films éminement aimables et plein de bonnes intentions mais résolument grand public et en tous points opposés à la noirceur, l'exigence et la maturité des oeuvres en provenance du concurrent DC Comics.
Et si une rumeur fantaisiste (du moins l'espère-t-on) faisait un temps état de la présence du décidément omniprésent Will Smith dans le rôle-titre, Marvel a depuis démenti sans pour autant annoncer le moindre candidat potentiel apte à revêtir la combinaison tricolore.
Qu'ils pensent juste à réserver son habituel caméo à notre ami Stan Lee et tout le monde pourra s'estimer légitimement satisfait...
Prochaine figure emblématique du studio à faire l'objet d'un passage sur grand écran, le super-héros le plus patriote du monde (à part, peut-être, Super-Dupont) voit en ce moment même son dossier étudié sous toutes les coutures.
On a ainsi appris que le script (qui devrait logiquement narrer la génèse du personage) sera rédigé par le binôme Christopher Markus et Stephen McFeely, déjà responsable de ceux du MONDE DE NARNIA et de sa séquelle.
La mise en scène étant confiée à ce grand gamin de Joe Johnston (CHERIE J'AI RETRECI LES GOSSES, JUMANJI, JURASSIC PARK III), qui avait, il y a presque vingt ans de ça, déjà taté de l'adaptation de comics avec le sympathique ROCKETEER.
Choix qui a, l'imagine-t-on, pour but de bien faire comprendre que le tout s'inscrira vraisemblablement dans la lignée des derniers produits de la maison, IRON MAN et L'INCROYABLE HULK : à savoir des films éminement aimables et plein de bonnes intentions mais résolument grand public et en tous points opposés à la noirceur, l'exigence et la maturité des oeuvres en provenance du concurrent DC Comics.
Et si une rumeur fantaisiste (du moins l'espère-t-on) faisait un temps état de la présence du décidément omniprésent Will Smith dans le rôle-titre, Marvel a depuis démenti sans pour autant annoncer le moindre candidat potentiel apte à revêtir la combinaison tricolore.
Qu'ils pensent juste à réserver son habituel caméo à notre ami Stan Lee et tout le monde pourra s'estimer légitimement satisfait...
(g)OLD(en) BOY
Eh bien, ça y est, on dirait que l'hiver arrive pour de bon. Le froid s'engouffre parmi nos foyers et il neige au moment même où je tape ces mots de mes délicats doigts gelés - ouais, l'isolation n'est pas terrible chez moi. A moins que ça soit à cause de l'absence de chauffage. Ou encore parce que je laisse la fenêtre grande ouverte, distrait que je suis...
Mais l'approche des fêtes ne ralentit pas pour autant l'activité des studios hollywoodiens dont la nature des projets semble de plus en plus tourner au grand n'importe quoi.
En témoigne la dernière improbable annonce à nous parvenir de Californie (c'est sûr qu'ils ne connaissent pas la neige là-bas. Enfin, pas la même qu'ici en tous cas...) : un remake du OLD BOY de Park Chan-Wook, initié par le tandem Steven Spielberg - Will Smith !
Rappelons qu'avant d'avoir secoué le public du festival de Cannes il y a quelques années de cela, le film coréen est à la base l'adaptation d'un manga de Tsuchiya Garon et Nimegishi Nobuaki (ce qui explique sa place dans la présente rubrique). Même si le réalisateur avait avoué n'en avoir conservé que la trame pour largement s'en éloigner et accoucher d'un film qui n'entretenait dès lors qu'un approximatif rapport avec les pages d'origine.
Situation dont les présents protagonnistes, en totale crise de pure hypocrysie, profitent pleinement, se permettant de récupérer le titre du film tout en affirmer à peine s'en inspirer.
Will Smith, qui déclare que leur version rendrait hommage au manga (comme si quiconque en occident le connaissait avant son adaptation au ciné) en lui étant plus fidèle que le film de 2003, osant même jouer les puristes et ainsi caresser son futur public potentiel dans le sens du poil (il est fort ce Will)...
Mouais... Et si, idée loufoque entre toutes, plutôt qu'à nouveau engendrer quelque chose qui ne ressemblera certainement qu'à une insipide relecture de plus qu'on est fort patient de découvrir, Hollywood tentait de ne plus s'accaparer le moindre succès étranger (et tout particulièrement asiatique) pour développer des projets originaux ?
Veuillez m'excuser... J'utopise, délire, égare ma lucidité... Le froid paralyse mon raisonnement et commence à même dangereusement m'engourdir. Une épaisse couche de neige envahit mon lieu de vie et un ours polaire se dresse d'ailleurs face à moi ! J'empoigne ma lance et mon silex : est désormais arrivé le moment de la confrontation...
Mais l'approche des fêtes ne ralentit pas pour autant l'activité des studios hollywoodiens dont la nature des projets semble de plus en plus tourner au grand n'importe quoi.
En témoigne la dernière improbable annonce à nous parvenir de Californie (c'est sûr qu'ils ne connaissent pas la neige là-bas. Enfin, pas la même qu'ici en tous cas...) : un remake du OLD BOY de Park Chan-Wook, initié par le tandem Steven Spielberg - Will Smith !
Rappelons qu'avant d'avoir secoué le public du festival de Cannes il y a quelques années de cela, le film coréen est à la base l'adaptation d'un manga de Tsuchiya Garon et Nimegishi Nobuaki (ce qui explique sa place dans la présente rubrique). Même si le réalisateur avait avoué n'en avoir conservé que la trame pour largement s'en éloigner et accoucher d'un film qui n'entretenait dès lors qu'un approximatif rapport avec les pages d'origine.
Situation dont les présents protagonnistes, en totale crise de pure hypocrysie, profitent pleinement, se permettant de récupérer le titre du film tout en affirmer à peine s'en inspirer.
Will Smith, qui déclare que leur version rendrait hommage au manga (comme si quiconque en occident le connaissait avant son adaptation au ciné) en lui étant plus fidèle que le film de 2003, osant même jouer les puristes et ainsi caresser son futur public potentiel dans le sens du poil (il est fort ce Will)...
Mouais... Et si, idée loufoque entre toutes, plutôt qu'à nouveau engendrer quelque chose qui ne ressemblera certainement qu'à une insipide relecture de plus qu'on est fort patient de découvrir, Hollywood tentait de ne plus s'accaparer le moindre succès étranger (et tout particulièrement asiatique) pour développer des projets originaux ?
Veuillez m'excuser... J'utopise, délire, égare ma lucidité... Le froid paralyse mon raisonnement et commence à même dangereusement m'engourdir. Une épaisse couche de neige envahit mon lieu de vie et un ours polaire se dresse d'ailleurs face à moi ! J'empoigne ma lance et mon silex : est désormais arrivé le moment de la confrontation...
samedi 15 novembre 2008
Qui dit mieux?
Aujourd'hui avait lieu à Drouot une vente aux enchères d'originaux de planches, couvertures, études... d'un nombre impressionnants de dessinateurs de BD: ça allait de Andreas à Tardi, en passant par Blanquet, Druillet, Gotlib, Moebius, De Crecy, Debeurne, Killofer, Blex Bolex... Vous pouvez voir le catalogue en cliquant ici. Bref on peut qualifier cette vente d'exceptionnelle. Du coup, fort de mon expérience de Ebayeur, j'ai décidé d'aller y faire un tour. J'ai d'abord profiter de l'exposition public pour aller voir tous ces dessins. Et là je me serai cru dans une sorte de caverne d'Ali Baba, tous les murs de la salle des ventes étaient couverts de planches en couleur, ou en NB, d'esquisses, de couvertures, de peinture (il y en avait une de Moebius... superbe!) Ca changeait des expos que l'on peut voir dans les festivals de BD car là tout était... un peu en vrac. Mais ça donnait une chouette expo et surtout on devait être 2 visiteurs... Après ce moment sympa on se met à rêver et on se dit bon je vais tenter des enchères sur tel ou tel lot. Et voilà comment je me suis retrouvé ce matin dans une salle des ventes avenue Montaigne. Lorsque je suis arrivé ça avait déjà démarré, j'ai essayé de me faire le plus discret possible et je me suis précipité sur la première chaise libre qui se trouvait devant moi. Et là je constate que je suis assis juste derrière Dionnet, je regarde si je reconnais d'autres personnalités de la BD, mais je n'en vois pas. Puis je sors un stylo, tout le monde en avait un... tout le monde avait aussi le catalogue de l'expo pour y noter les enchères et suivre l'ordre des ventes. Malheureusement il me manquait cet accessoire, mais j'avais noté sur mon portable les numéros des lots qui m'intéressait, je pouvais donc suivre moi aussi. Je me suis mis à regarder la salle, les ventes allaient hyper vite: "300, 350 à gauche, 400 au fond, 450 à droite, 450! qui dit 500? Personne. Blam! (bruit du marteau) Adjugé à 450" Je n'avais vu personne levé la main et le commissaire priseur avait enregistré tous ces échanges, et pendant qu'il indiquait à son adjoint quel était l'heureux acheteur, on installait une autre oeuvre sur le chevalet et une nouvelle vente démarrait. Je me sentais complètement perdu, ça allait beaucoup trop vite pour un indécis comme moi. Bref je ne me sentais pas prêt à me lancer dans une bataille pour emporter une enchère... j'avais d'une part peur de le regretter et puis d'autre part pas les budgets pour suivre les offres. Le sommet a été atteind avec un lot de 2 planches de Druillet "l'ile des morts", un type dans la salle a gagné l'enchère à 165000€. C'est énorme... c'est sûr qu'après une planche de Dupuy Berberian à 650€ ça parait donné! En tout cas c'était vraiment une expérience intéressante et la prochaine fois, j'essaierai de remporter une enchère... d'ici là je vais commencer à économiser.
vendredi 31 octobre 2008
Au nom de la foi
La nouvelle du jour (de la semaine ? Du mois ?) !
PREACHER, la célèbre saga rédigée par Garth Ennis et mise en image par Steve Dillon (et dont Panini Comics est en train de publier l'intégrale), qu'on pensait il y a peu de temps encore mal engagée après les multiples tentatives avortées de lui donner corps au ciné, vient d'être relancée de la plus spectaculaire des façons,.
Columbia Pictures venant en effet d'en racheter les droits et officiellement mettre en route le projet d'adaptation en confiant la mise en scène à Sam Mendes !
Soit l'un des réalisateurs les plus talentueux du moment dont chaque incursion dans un genre le détourne subtilement de ses bases à travers des oeuvres racées et plus subversives qu'il n'y paraît : qu'il s'agisse de l'étude moeurs (AMERICAN BEAUTY), du polar d'époque (LES SENTIERS DE LA PERDITION, déjà adapté d'une bédé) ou du film de guerre (JARHEAD).
Et si le voir à la tête d'une telle entreprise ne peut, de prime abord, qu'étonner, on est également impatient de voir comment il va s'en emparer et le traitement (forcément décalé) qu'il va lui faire subir.
Sachant que parvenir à rendre graphiquement regardable l'ultra-violence de la série sans tomber dans une interdiction aux moins de 40 ans ne sera que l'un des nombreux challenges auquel il va se trouver confronté au cours de l'élaboration du produit...
Go ahead, Sam !
lundi 20 octobre 2008
Tim Sale à Paris
La dynamique et sympathique galerie Arludik, jamais en retard d'un évènement, organise en ce moment même (et jusqu'au 22 novembre) une expo autour de Tim Sale.
Rien moins que l'un des plus grands talents actuels dont le trait si particulier (entre pieux respect et post-modernisme rigolard) s'empare régulièrement des principaux persos du comics contemporain pour un résultat toujours enthousiasmant et parfois même proche de la perfection.
Le bonhomme ne s'en tient pour autant pas exclusivement au neuvième art puisqu'il s'occupe, par exemple, également des vignettes qui parsèment la série "Heroes" - ancrant un peu plus celle-ci dans la mythologie bédé ouvertement voulue par les auteurs.
Mais plus qu'une maladroite description, un tour sur son site officiel rendra mieux compte de ses multiples talents : http://www.timsale1.com/
Tous renseignements relatifs à l'expo peuvent quant à eux se consulter à l'adresse de la galerie :http://www.arludik.com/. S'ensuivra une review une fois que nous y serons allés faire un tour.
A cette occasion, ceux qui désirent un autographe, une photo voire une entrevue particulière avec certains des membres de la Globulle Team peuvent prendre contact ou tenter de nous guetter là-bas.
Puisque chacun comprendra aisément qu'on préfère n'annoncer aucune date concernant notre venue afin d'éviter une (compréhensible) émeute aux abords de l'île Saint-Louis.
Dont acte. Les riverains nous en remercient d'avance.
Rien moins que l'un des plus grands talents actuels dont le trait si particulier (entre pieux respect et post-modernisme rigolard) s'empare régulièrement des principaux persos du comics contemporain pour un résultat toujours enthousiasmant et parfois même proche de la perfection.
Le bonhomme ne s'en tient pour autant pas exclusivement au neuvième art puisqu'il s'occupe, par exemple, également des vignettes qui parsèment la série "Heroes" - ancrant un peu plus celle-ci dans la mythologie bédé ouvertement voulue par les auteurs.
Mais plus qu'une maladroite description, un tour sur son site officiel rendra mieux compte de ses multiples talents : http://www.timsale1.com/
Tous renseignements relatifs à l'expo peuvent quant à eux se consulter à l'adresse de la galerie :http://www.arludik.com/. S'ensuivra une review une fois que nous y serons allés faire un tour.
A cette occasion, ceux qui désirent un autographe, une photo voire une entrevue particulière avec certains des membres de la Globulle Team peuvent prendre contact ou tenter de nous guetter là-bas.
Puisque chacun comprendra aisément qu'on préfère n'annoncer aucune date concernant notre venue afin d'éviter une (compréhensible) émeute aux abords de l'île Saint-Louis.
Dont acte. Les riverains nous en remercient d'avance.
mercredi 8 octobre 2008
днем рождения !
Tout spécialement pour l'anniversaire de Nico (alias notre russe préféré), la nouvelle affiche (ça ne fera, après tout, bientôt que la vingtième. Il serait désormais peut-être temps que le film sorte, non ?) du PUNISHER : WAR ZONE, prévu pour débouler cet automne dans les salles puis répoussé à plus tard (sans doute pas avant le milieu 2009) pour de mystérieuses raisons.
Enfin, mystérieuses, pas tant que ça... De sombres rumeurs faisant état de désastreuses projections (auprès des producteurs de la chose) ayant entrainé le re-shoot en catastrophe de nombreuses scènes suivis de hâtifs remontages afin de rendre l'ensemble un peu plus présentable...
On ne pourra pas certes pas reprocher au studio de bâcler la présentation dans la mesure où tout de qui touche à l'emballage (posters, teasers et autres trailers) s'est, pour l'instant, révélé plutôt alléchant.
Ce qui prouve, mine de rien, l'immense talent des gens concernés. Parce que si on nous avait dit, à la sortie du précédent film de Jonathan heinsleigh, qu'on en viendrait un jour à attendre avec curiosité le visionnage d'une quelconque séquelle...
Enfin, mystérieuses, pas tant que ça... De sombres rumeurs faisant état de désastreuses projections (auprès des producteurs de la chose) ayant entrainé le re-shoot en catastrophe de nombreuses scènes suivis de hâtifs remontages afin de rendre l'ensemble un peu plus présentable...
On ne pourra pas certes pas reprocher au studio de bâcler la présentation dans la mesure où tout de qui touche à l'emballage (posters, teasers et autres trailers) s'est, pour l'instant, révélé plutôt alléchant.
Ce qui prouve, mine de rien, l'immense talent des gens concernés. Parce que si on nous avait dit, à la sortie du précédent film de Jonathan heinsleigh, qu'on en viendrait un jour à attendre avec curiosité le visionnage d'une quelconque séquelle...
jeudi 2 octobre 2008
Over the top 2
Non Sylvester Stallone ne va pas tourner la suite!
En lisant le blog de Boulet ce matin, j'apprends que les 1/4 de final du bras de fer dessiné, compétition entamée en janvier dernier, sont enfin dispo sur le site de Ruppert et Mulot .
Les combats s'annoncent alléchant : Trondheim vs Ayroles, Boulet vs Berberian, Schrauwen vs Picault et OLISLAEGER vs Lumineau.
Allez c'est parti!
En lisant le blog de Boulet ce matin, j'apprends que les 1/4 de final du bras de fer dessiné, compétition entamée en janvier dernier, sont enfin dispo sur le site de Ruppert et Mulot .
Les combats s'annoncent alléchant : Trondheim vs Ayroles, Boulet vs Berberian, Schrauwen vs Picault et OLISLAEGER vs Lumineau.
Allez c'est parti!
Garth Ennis le retour
Nous apprenions très récemment ici l'annulation de l'adaptation télévisuelle de la série Preacher de Garth Ennis et Steve Dillon.
On peut espérer un passage, ou pas, cette fois-ci au cinéma avec les risques que cela sous entend de s'attaquer à cette œuvre.
Nul doute que les fidèles contributeurs (enfin les derniers rescapés) que nous sommes suivont l'affaire de très prêt. Comme nous l'annoncions précédemment le tome 4 de la série arrive sur les présentoirs. Que nous réserve-t-il?
Il s'agit d'un album entièrement dédié à certains personnages emblématiques de la série. Point de prêcheur et comme le titre l'indique "Histoire ancienne" rien de nouveau à l'horizon enfin presque...
Les deux premières histoires reprennent les aventures du saint des tueurs et de tronchedecul renommé pour l'occasion tête de fion (pourquoi?). Déjà publiés aux éditions le Téméraire, cette nouvelle édition propose une version recolorisée donc il est vrai de meilleure qualité. La véritable nouveauté réside dans la troisième histoire. Elle met en scène Jody et TC, les 2 barges et hommes de main de la grand-mère du révérend Custer, dans une parodie déjantée des films d'actions des années 80.
Je suis toujours impatient à la sortie d'un nouvel opus de Preacher qui est sans conteste la meilleure maxi-série écrite à ce jour. Et là il va falloir encore attendre, certainement un tome 5 au printemps prochain, pour lire enfin la suite non traduite chez le Téméraire. Peut-être pour compenser, je le prends comme cela, Panini vient de lancer la série The boys qui, selon Ennis, serait plus extrême que Preacher. Difficile à dire pour l'instant mais c'est violent et caustique. Comment aurait-il pu en être autrement!
Dans cette nouvelle histoire il s'en prend aux super-héros et part du principe que quelqu'un doit faire en sorte qu'ils ne dépassent pas les bornes. Il décide de les soumettre au contrôle de 5 agents. Une équipe à éviter absolument! A suivre.
On peut espérer un passage, ou pas, cette fois-ci au cinéma avec les risques que cela sous entend de s'attaquer à cette œuvre.
Nul doute que les fidèles contributeurs (enfin les derniers rescapés) que nous sommes suivont l'affaire de très prêt. Comme nous l'annoncions précédemment le tome 4 de la série arrive sur les présentoirs. Que nous réserve-t-il?
Il s'agit d'un album entièrement dédié à certains personnages emblématiques de la série. Point de prêcheur et comme le titre l'indique "Histoire ancienne" rien de nouveau à l'horizon enfin presque...
Les deux premières histoires reprennent les aventures du saint des tueurs et de tronchedecul renommé pour l'occasion tête de fion (pourquoi?). Déjà publiés aux éditions le Téméraire, cette nouvelle édition propose une version recolorisée donc il est vrai de meilleure qualité. La véritable nouveauté réside dans la troisième histoire. Elle met en scène Jody et TC, les 2 barges et hommes de main de la grand-mère du révérend Custer, dans une parodie déjantée des films d'actions des années 80.
Je suis toujours impatient à la sortie d'un nouvel opus de Preacher qui est sans conteste la meilleure maxi-série écrite à ce jour. Et là il va falloir encore attendre, certainement un tome 5 au printemps prochain, pour lire enfin la suite non traduite chez le Téméraire. Peut-être pour compenser, je le prends comme cela, Panini vient de lancer la série The boys qui, selon Ennis, serait plus extrême que Preacher. Difficile à dire pour l'instant mais c'est violent et caustique. Comment aurait-il pu en être autrement!
Dans cette nouvelle histoire il s'en prend aux super-héros et part du principe que quelqu'un doit faire en sorte qu'ils ne dépassent pas les bornes. Il décide de les soumettre au contrôle de 5 agents. Une équipe à éviter absolument! A suivre.
Marvel comique
Alors qu'on en était resté sur le choix de DJ Caruso pour le poste de metteur en scène, voilà-t-y pas que Marvel est en discussions avec Kenneth Branagh (HENRY V, PETER'S FRIEND) en vue de lui confier la réalisation de THOR !
Etrange annonce étant donné que le metteur en scène et acteur anglais est plus connu pour ses adaptations de Shakespeare et ses films intimistes que pour son amour des productions qui font boum.
Sa nomination resterait, d'un autre côté, dans la lignée des choix de cinéastes indés dernièrement promus pour gérer des blockbusters tels que les BATMAN ou WOLVERINE (respectivement emballés par Chris Nolan et Gavin Hood). Souvenons-nous également que Bryan Singer n'avait jamais ouvert un comics avant de mettre en image les X-MEN avec le talent que l'on sait.
Et même si voir Branagh s'occuper de THOR fait bizarre, ça ne l'est finalement (peut-être) pas plus qu'assister à la reprise de HULK par Ang Lee.
Après, c'est sûr qu'il ne faudra pas que les responsables viennent pleurer en disant que le cahier des charges n'a pas été respecté, hein...
Le studio en a profité pour dévoiler un peu de son calendrier pour les temps à venir. Si on était ainsi au courant de la sortie de IRON MAN 2 pour l'été 2010, on a appris que suivrait dans la foulée un tome 3 (les deux étant, pour des raisons logistiques, sans doute tournés ensemble, à la manière des MATRIX RELOADED et REVOLUTIONS), dores et déjà programmé pour l'année suivante !
Confirmation également des arrivées de CAPTAIN AMERICA et des VENGEURS, respectivement prévus pour mai et juillet 2011.
Précisons que le tournage d'aucun de ces films n'a encore débuté, certains d'entre eux n'ayant même pas de scénar finalisé, de casting arrété ou de metteur en scène envisagé.
Ah, c'est quand même beau parfois, les moeurs hollywoodiennes...
mercredi 1 octobre 2008
les libraires se cachent pour mourir
Depuis le mois de juillet un libraire-blogeur anonyme se propose de vous faire découvrir le quotidien d'une libraire spécialisé en bande dessinée. L'auteur de ce blog détaille avec beaucoup d'humour et de cynisme le dur métier de libraire. Et notamment la réponse aux questions pièges de quoi parle telle ou telle bande dessinée, si c'est bien ou non. Lui pourrait répondre "Bon là si on m'avait demandé si le tome 6 des Naufragés d'Ythaq est chouette, je pense qu'une pirouette s'imposait et que je pouvais répondre que heu oui, enfin c'est du même niveau que les cinq premiers, et puis l'histoire continue, n'hésitez pas un instant de plus, foncez, prenez-en deux".
Il y aussi ses "boulets", les lecteurs de mangas avec qui il vit des moments passionnels. Surtout lorsqu'ils lui posent à tour de rôle leur question préférée, à savoir : "Dis, il sort quand le prochain Naruto?". Hum le bonheur. Dire que ça va être bientôt mon tour!
Il y aussi ses "boulets", les lecteurs de mangas avec qui il vit des moments passionnels. Surtout lorsqu'ils lui posent à tour de rôle leur question préférée, à savoir : "Dis, il sort quand le prochain Naruto?". Hum le bonheur. Dire que ça va être bientôt mon tour!
dimanche 28 septembre 2008
Foxy lady
Un navire, porté disparu depuis des lustres, refait soudain surface dans la baie de San Diego avec à son bord Aspen, une jeune fille amnésique, bien incapable d'expliquer son absence mystérieuse.
Des années plus tard, la gamine, entre-temps devenue désirable jeune femme (ben tiens), a épousé la carrière de biologiste marine, se sentant attirée par la mer depuis toujours.
C'est qu'une succession d'évènements va bientôt lui révéler sa véritable identité : celle d'une Bleue, faisant partie du peuple des eaux. Lequel vit dans les profondeurs des océans mais s'apprète, après des millénaires de "modus vivendi", à entrer en guerre avec les Humains - qui résident depuis toujours sur la terre ferme...
Tel est le postulat de départ de FATHOM, l'un des plus illustres titres de Michael Turner, disparu en juin dernier et qui n'aura pas eu la chance de voir son travail adapté au ciné.
Bien qu'il y ait pourtant pensé depuis l'orée de la décennie, ayant ces dernières années particulièrement oeuvré en ce sens et déclarant à plusieurs réprises qu'il aurait fort bien vu le rôle de l'héroïne tenu par Jessica Alba (F4) ou Denise Richards (SEX CRIMES).
Alors qu'on pouvait craindre que son décès prématuré n'enterre le projet de manière définitive, on apprend aujourd'hui que la Fox semble, au contraire, plus que jamais décidée à le porter à l'écran. Comme un hommage posthume envers l'artiste.
On ne connait pas encore les noms des élus chargés de rédiger le script et se tenir derrière la caméra, même si on se souvient que celui de James Cameron fut un temps évoqué pour les deux (étant bien entendu que le nom de Cameron fut évoqué pour à peu près tous les projets de genre au cours de la dernière décennie).
La composition du casting avance, elle, par contre à grands pas puisque, nouvelle qui ne chagrinera personne, il est désormais officiel que c'est Megan Fox (le quota charme de TRANSFORMERS et depuis officiellement estampillée fantasme n°1 des mâles de la planète), qui endossera les tenues fort suggestives de l'héroïne.
Ce qui conviendrait parfaitement à l'adaptation d'un comics en son temps accusé par certains de minceur scénaristique et simple prétexte à l'apparition de pin-up s'ébattant dans l'eau à longueur de pages.
Ah, ah, comme si ça allait gêner qui que ce soit, non mais, franchement...
Des années plus tard, la gamine, entre-temps devenue désirable jeune femme (ben tiens), a épousé la carrière de biologiste marine, se sentant attirée par la mer depuis toujours.
C'est qu'une succession d'évènements va bientôt lui révéler sa véritable identité : celle d'une Bleue, faisant partie du peuple des eaux. Lequel vit dans les profondeurs des océans mais s'apprète, après des millénaires de "modus vivendi", à entrer en guerre avec les Humains - qui résident depuis toujours sur la terre ferme...
Tel est le postulat de départ de FATHOM, l'un des plus illustres titres de Michael Turner, disparu en juin dernier et qui n'aura pas eu la chance de voir son travail adapté au ciné.
Bien qu'il y ait pourtant pensé depuis l'orée de la décennie, ayant ces dernières années particulièrement oeuvré en ce sens et déclarant à plusieurs réprises qu'il aurait fort bien vu le rôle de l'héroïne tenu par Jessica Alba (F4) ou Denise Richards (SEX CRIMES).
Alors qu'on pouvait craindre que son décès prématuré n'enterre le projet de manière définitive, on apprend aujourd'hui que la Fox semble, au contraire, plus que jamais décidée à le porter à l'écran. Comme un hommage posthume envers l'artiste.
On ne connait pas encore les noms des élus chargés de rédiger le script et se tenir derrière la caméra, même si on se souvient que celui de James Cameron fut un temps évoqué pour les deux (étant bien entendu que le nom de Cameron fut évoqué pour à peu près tous les projets de genre au cours de la dernière décennie).
La composition du casting avance, elle, par contre à grands pas puisque, nouvelle qui ne chagrinera personne, il est désormais officiel que c'est Megan Fox (le quota charme de TRANSFORMERS et depuis officiellement estampillée fantasme n°1 des mâles de la planète), qui endossera les tenues fort suggestives de l'héroïne.
Ce qui conviendrait parfaitement à l'adaptation d'un comics en son temps accusé par certains de minceur scénaristique et simple prétexte à l'apparition de pin-up s'ébattant dans l'eau à longueur de pages.
Ah, ah, comme si ça allait gêner qui que ce soit, non mais, franchement...
vendredi 26 septembre 2008
Opération mimolette
L'association organise une grande opération autour de la collection mimolette pour en fêter les 10 ans. Fort d'un joli présentoir au couleur orange (couleur de la collection) vous pouvez découvrir ou redécouvrir une partie du fond de l'Asso agrémenter d'une dizaine de nouveauté.
A "vocation novelliste" selon Mr Menu, cette collection accueille des récits court d'inspiration comics. Ainsi à ne pas manquer les Incidents de la Nuit de David B. dans une oeuvre très lynchienne, Julie Doucet réalisant un livre très dirty avec Monkey and the living dead, Mathieu Sapin nous entrainant dans un chassée-croisé hallucinant dans le Journal de la jungle et sans oublier Tord-boyau de Rémi fascicule réunissant des bandes dessinées publiées dans les années 80 chez Psikopat. Âmes sensibles s'abstenir pour ce dernier!
En outre, un volume inédit sera offert pour tout acheteur de 5 titres de la collec. Ce volume au doux nom de Mimolette party est un ouvrage collectif fidèle à l'esprit de l'OuBaPo. Pour 6 euros le volume on peut encore se faire plaisir dans ce monde en crise!
A "vocation novelliste" selon Mr Menu, cette collection accueille des récits court d'inspiration comics. Ainsi à ne pas manquer les Incidents de la Nuit de David B. dans une oeuvre très lynchienne, Julie Doucet réalisant un livre très dirty avec Monkey and the living dead, Mathieu Sapin nous entrainant dans un chassée-croisé hallucinant dans le Journal de la jungle et sans oublier Tord-boyau de Rémi fascicule réunissant des bandes dessinées publiées dans les années 80 chez Psikopat. Âmes sensibles s'abstenir pour ce dernier!
En outre, un volume inédit sera offert pour tout acheteur de 5 titres de la collec. Ce volume au doux nom de Mimolette party est un ouvrage collectif fidèle à l'esprit de l'OuBaPo. Pour 6 euros le volume on peut encore se faire plaisir dans ce monde en crise!
mercredi 24 septembre 2008
Hellboy animated
Après les comics, les jeux vidéo et les films, Hellboy envahit désormais le domaine de l'animation. A travers deux moyen-métrages (LE SABRE DES TEMPETES et DE SANG ET DE FER) prévus pour atterrir directement en Dvd, le premier fin ocotobre, juste avant la sortie en salle des LEGIONS D'OR MAUDITES de Guillermo Del Toro (histoire de bien se rappeler au bon souvenir du public).
Un soin particulier semble avoir été porté à l'ensemble puisque les personnages des deux segments sont doublés par les acteurs des films (Ron Perlman et consort), permettant ainsi d'établir une sympathique cohérence au sein de la mythologie de la saga.
A noter que le design-character du tout a été confié à Sean Galloway (a.k.a. "Cheeks" pour les intimes), artiste ô combien doué qui occupe la même fonction sur la série animée "Spiderman animated" et dont une partie du travail est visible sur son blog : http://www.gotcheeks.blogspot.com/
Et comme disent les djeuns : ça le fait grave !
Un soin particulier semble avoir été porté à l'ensemble puisque les personnages des deux segments sont doublés par les acteurs des films (Ron Perlman et consort), permettant ainsi d'établir une sympathique cohérence au sein de la mythologie de la saga.
A noter que le design-character du tout a été confié à Sean Galloway (a.k.a. "Cheeks" pour les intimes), artiste ô combien doué qui occupe la même fonction sur la série animée "Spiderman animated" et dont une partie du travail est visible sur son blog : http://www.gotcheeks.blogspot.com/
Et comme disent les djeuns : ça le fait grave !
lundi 22 septembre 2008
Tintin en Amérique
Alors que s'apprétait à débuter dans quelques jours, sous l'égide de Steven Spielberg, le tournage du premier volet de l'adaptation de TINTIN (les deux suivants devant normalement être conçus par Peter Jackson et un troisième larron encore inconnu), voici qu'Universal, dans un retournement de situation que n'aurait pas renié Hitchcock, vient de tout stopper pour de sombres histoires de gros sous clairement avouées (pour une fois qu'ils ne nous font pas le coup des "divergences artistiques").
Tout semblait pourtant sur les rails (ça fait quand même plus d'un an qu'on en parle, de cette histoire), le budget de 130 millions de dollars ayant été avalisé depuis un bail. C'est néanmoins la raison invoquée par le studio pour geler le projet, l'enveloppe leur paraissant trop importante en regard du risque financier représenté par l'ensemble.
Le problème se situe bien sûr ailleurs, tout en restant dans le domaine financier : c'est en fait la part demandée par Spielberg et Jackson (30 % des profits bruts) qui aurait du mal à passer auprès des patrons du studio.
Tellement que ces derniers, qui ne sont pas parvenus à renégocier les parts de distribution, préfèrent se désengager plutôt qu'attendre d'hypothétiques mirifiques recettes pour commencer à palper de la fraîche (on estime que le film devrait, en l'état, rapporter plus de 400 M $ avant que le studio puisse rentrer dans ses frais. On se doute combien telle perspective a du les enchanter).
Que le fan se rassure : il est hors de question que tel blockbuster en puissance reste longtemps abandonné et on apprenait, aussitôt l'annonce faite, qu'il se ferait finalement sous l'égide de Paramount. Les mêmes qui viennent de lâcher le HEAVY METAL de Fincher au profit de Sony !
Manque plus que ces derniers voient un de leurs films partir chez Universal pour boucler la boucle en un jeu de chaises musicales typiquement hollywoodien.
On rappelle que les films seront tournés selon la technique de "motion-capture" (sorte d'animation photo-réaliste), grace laquelle Zemeckis vient de réaliser un fort réussi LEGENDE DE BEOWULF mais qui, en l'occurence, fait grincer les dents des fans du reporter belge (qui auraient, pour la plupart, préféré un film "live"). Rendez-vous d'ici quelques mois pour un premier rendu de la chose...
Tout semblait pourtant sur les rails (ça fait quand même plus d'un an qu'on en parle, de cette histoire), le budget de 130 millions de dollars ayant été avalisé depuis un bail. C'est néanmoins la raison invoquée par le studio pour geler le projet, l'enveloppe leur paraissant trop importante en regard du risque financier représenté par l'ensemble.
Le problème se situe bien sûr ailleurs, tout en restant dans le domaine financier : c'est en fait la part demandée par Spielberg et Jackson (30 % des profits bruts) qui aurait du mal à passer auprès des patrons du studio.
Tellement que ces derniers, qui ne sont pas parvenus à renégocier les parts de distribution, préfèrent se désengager plutôt qu'attendre d'hypothétiques mirifiques recettes pour commencer à palper de la fraîche (on estime que le film devrait, en l'état, rapporter plus de 400 M $ avant que le studio puisse rentrer dans ses frais. On se doute combien telle perspective a du les enchanter).
Que le fan se rassure : il est hors de question que tel blockbuster en puissance reste longtemps abandonné et on apprenait, aussitôt l'annonce faite, qu'il se ferait finalement sous l'égide de Paramount. Les mêmes qui viennent de lâcher le HEAVY METAL de Fincher au profit de Sony !
Manque plus que ces derniers voient un de leurs films partir chez Universal pour boucler la boucle en un jeu de chaises musicales typiquement hollywoodien.
On rappelle que les films seront tournés selon la technique de "motion-capture" (sorte d'animation photo-réaliste), grace laquelle Zemeckis vient de réaliser un fort réussi LEGENDE DE BEOWULF mais qui, en l'occurence, fait grincer les dents des fans du reporter belge (qui auraient, pour la plupart, préféré un film "live"). Rendez-vous d'ici quelques mois pour un premier rendu de la chose...
dimanche 21 septembre 2008
Matière hurlante
David Fincher prend décidemment goût aux comics.
Outre les adaptations de TORSO (voir news du 15/09) et du BLACK HOLE de Charles Burns, le stakhanoviste d'Hollywood (dont on se souvient qu'il fut, de plus, pressenti pour réaliser le premier BLADE) se lance dans l'élaboration d'un nouveau HEAVY METAL, saga qui compte à ce jour déjà deux chapitres.
Petit résumé pour la jeune génération : émanation du magazine de bébé français culte "Metal Hurlant" (en son temps, le milieu des 70's, créé par Moebius, Druillet et Dionnet), le premier opus, datant de 1981 (le siècle dernier, eh oui, déjà) se présente comme une compilation de court-métrages d'animation oscillant entre la S.F., le fantastique et l'heroïc-fantasy (en totale adéquation avec l'esprit du journal, en somme), le tout agrémenté d'un érotisme gentiment licencieux et supporté par une bande-son vintage qui voit se cotoyer, entre autres, Cheap Trick, Black Sabbath ou Blue Öyster Cult (toute une époque, les amis)...
Une anthologie devenue avec le temps véritable madeleine de Proust et qui tire aujourd'hui des larmes aux nerds d'alors. Culte au point qu'un deuxième épisode vit le jour, presque deux décennies plus tard, avec cette fois à son générique des noms tels que Simon Bisley, pour un résultat moindre, aux dires des fans.
Succès d'estime en tous cas visiblement suffisant pour qu'à nouveau un studio ait envie de se pencher sur la bête, chargeant donc Fincher de superviser un tout qui prendra encore la forme d'une succession de sketches d'animation à forte dominante "fantastique, sexe et ultra-violence" - soit les trois pôles de la vie du mystérieux [DL].
L'ami David qui, au niveau du scénario, sera épaulé par des pointures comme Kevin Eastman (créateur des TORTUES NINJA et également proprio du mag aux states) et Steve Niles (30 JOURS DE NUIT), a commencé à battre le rappel des troupes en faisant appel à des poteaux comme Guillermo Del Toro (HELLBOY) ou Zack Snyder (300) afin de lui préter main-forte et, chacun, prendre en charge un des segments de l'ensemble.
Quand on sait que celui-ci en comportera une dizaine, devrait encore se profiler du beau monde propre à étoffer le casting...
Le tout ne serait cependant pas vraiment estampillé Fincher si aucun désagrément n'était venu perturber le déroulement des opérations. On sera donc rassuré d'apprendre que la production a connu un coup d'arrêt quand la Paramount a jeté l'éponge, décrétant soudainement le potentiel commercial du film comme insuffisant à ses yeux (d'autres sources faisant, en fait, état de tensions entre le studio et le réalisateur autour du remontage de THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, son dernier film en date).
Contrarité de courte durée puisque Sony a immédiatement récupéré le bébé et prévoit même une sortie d'ici 2010.
Enfin, bon, dans l'optique où Fincher parvient à mener de front les 452 projets qu'il a actuellement sur le feu, bien entendu...
Outre les adaptations de TORSO (voir news du 15/09) et du BLACK HOLE de Charles Burns, le stakhanoviste d'Hollywood (dont on se souvient qu'il fut, de plus, pressenti pour réaliser le premier BLADE) se lance dans l'élaboration d'un nouveau HEAVY METAL, saga qui compte à ce jour déjà deux chapitres.
Petit résumé pour la jeune génération : émanation du magazine de bébé français culte "Metal Hurlant" (en son temps, le milieu des 70's, créé par Moebius, Druillet et Dionnet), le premier opus, datant de 1981 (le siècle dernier, eh oui, déjà) se présente comme une compilation de court-métrages d'animation oscillant entre la S.F., le fantastique et l'heroïc-fantasy (en totale adéquation avec l'esprit du journal, en somme), le tout agrémenté d'un érotisme gentiment licencieux et supporté par une bande-son vintage qui voit se cotoyer, entre autres, Cheap Trick, Black Sabbath ou Blue Öyster Cult (toute une époque, les amis)...
Une anthologie devenue avec le temps véritable madeleine de Proust et qui tire aujourd'hui des larmes aux nerds d'alors. Culte au point qu'un deuxième épisode vit le jour, presque deux décennies plus tard, avec cette fois à son générique des noms tels que Simon Bisley, pour un résultat moindre, aux dires des fans.
Succès d'estime en tous cas visiblement suffisant pour qu'à nouveau un studio ait envie de se pencher sur la bête, chargeant donc Fincher de superviser un tout qui prendra encore la forme d'une succession de sketches d'animation à forte dominante "fantastique, sexe et ultra-violence" - soit les trois pôles de la vie du mystérieux [DL].
L'ami David qui, au niveau du scénario, sera épaulé par des pointures comme Kevin Eastman (créateur des TORTUES NINJA et également proprio du mag aux states) et Steve Niles (30 JOURS DE NUIT), a commencé à battre le rappel des troupes en faisant appel à des poteaux comme Guillermo Del Toro (HELLBOY) ou Zack Snyder (300) afin de lui préter main-forte et, chacun, prendre en charge un des segments de l'ensemble.
Quand on sait que celui-ci en comportera une dizaine, devrait encore se profiler du beau monde propre à étoffer le casting...
Le tout ne serait cependant pas vraiment estampillé Fincher si aucun désagrément n'était venu perturber le déroulement des opérations. On sera donc rassuré d'apprendre que la production a connu un coup d'arrêt quand la Paramount a jeté l'éponge, décrétant soudainement le potentiel commercial du film comme insuffisant à ses yeux (d'autres sources faisant, en fait, état de tensions entre le studio et le réalisateur autour du remontage de THE CURIOUS CASE OF BENJAMIN BUTTON, son dernier film en date).
Contrarité de courte durée puisque Sony a immédiatement récupéré le bébé et prévoit même une sortie d'ici 2010.
Enfin, bon, dans l'optique où Fincher parvient à mener de front les 452 projets qu'il a actuellement sur le feu, bien entendu...
vendredi 19 septembre 2008
Couleur de peu : miel tome 1 et 2 par JUNG
L'autobiographie n'est pas un genre nouveau mais il souvent utilisé avec légèreté ces dernières années! En voilà une qui mérite le détour.
Né en 1965 à Séoul, Jung Sik Jun - Henin - est adopté par une famille belge à l'âge de 5ans. Très tôt dessinateur, il décide d'en faire son métier vers 18 ans. Il suit un parcours assez classique : Atelier St Luc puis Ecole des beaux Arts de Bruxelles et de la Cambre.
Il lui est arrivé à de nombreuses reprises de raconter l'histoire de son adoption à diverses personnes qui ont été tout de suite touchés, intéressés. Lui est venu l'idée d'approfondir et d'en faire un livre. Le tome 1 aborde son arrivée en Belgique et son intégration dans sa nouvelle famille, sa nouvelle école, etc. Le tome 2 traite de toute la période de son adolescence et plus particulièrement des premières révoltes.
Au travers de ces 2 ouvrages, l'auteur réussit à bien mettre en avant les thèmes qui lui sont chers : l'abandon, le déracinement et la quête d'identité. On est véritablement ému par cette histoire. La recherche de son identité est quelque chose qui le poursuit depuis tout petit. Même si au début lorsqu'il est confronté aux autres enfants coréens adoptés, comme sa petite sœur Valérie, il réfute totalement ses origines. Un sentiment de honte l'habite.
Le style de l'auteur n'est absolument misérabiliste. C'est raconter avec beaucoup d'humour et d'émotion. D'ailleurs la narration prend le pas par rapport au dessin. Déstabilisant au début on s'y habitue. Il n'en fait pas trop, le dessin est souple et plus rond que ces dessins habituels. L'auteur nous propose un très bon témoignage et on est impatient de lire le dernier tome qui selon toute vraisemblance conclura son autobio par un retour en Corée.
Les 2 tomes sont publiés chez Quadrants dans la collection Astrolabe.
Né en 1965 à Séoul, Jung Sik Jun - Henin - est adopté par une famille belge à l'âge de 5ans. Très tôt dessinateur, il décide d'en faire son métier vers 18 ans. Il suit un parcours assez classique : Atelier St Luc puis Ecole des beaux Arts de Bruxelles et de la Cambre.
Il lui est arrivé à de nombreuses reprises de raconter l'histoire de son adoption à diverses personnes qui ont été tout de suite touchés, intéressés. Lui est venu l'idée d'approfondir et d'en faire un livre. Le tome 1 aborde son arrivée en Belgique et son intégration dans sa nouvelle famille, sa nouvelle école, etc. Le tome 2 traite de toute la période de son adolescence et plus particulièrement des premières révoltes.
Au travers de ces 2 ouvrages, l'auteur réussit à bien mettre en avant les thèmes qui lui sont chers : l'abandon, le déracinement et la quête d'identité. On est véritablement ému par cette histoire. La recherche de son identité est quelque chose qui le poursuit depuis tout petit. Même si au début lorsqu'il est confronté aux autres enfants coréens adoptés, comme sa petite sœur Valérie, il réfute totalement ses origines. Un sentiment de honte l'habite.
Le style de l'auteur n'est absolument misérabiliste. C'est raconter avec beaucoup d'humour et d'émotion. D'ailleurs la narration prend le pas par rapport au dessin. Déstabilisant au début on s'y habitue. Il n'en fait pas trop, le dessin est souple et plus rond que ces dessins habituels. L'auteur nous propose un très bon témoignage et on est impatient de lire le dernier tome qui selon toute vraisemblance conclura son autobio par un retour en Corée.
Les 2 tomes sont publiés chez Quadrants dans la collection Astrolabe.
jeudi 18 septembre 2008
Dead or alive
Il ne se passe décidément pas plus de quelques heures sans que le nom de Mark Millar (du coup élu "Homme du moment" par mes soins), revienne dans ces notules.
Que nul ne se plaigne, ça change au moins un peu de DARK KNIGHT - enfin, juste le temps que se prépare le chapitre 3 et qu'on recommence à en mettre une couche de manière quasi-quotidienne sur le sujet...
Visiblement satisfait du boulot effectué par Timur Bekmambetov pour l'adaptation ciné (quand bien même celle-ci s'écarte singulièrement de l'ouvrage initial), "Double M" se déclare partant pour au moins une séquelle (voire plus, si affinités).
Tellement en fait qu'il est actuellement en train de rédiger un traitement qu'il compte donner à Michael Brandt et Derek Haas (scénaristes du premier film), de façon qu'il s'en servent comme matériau de départ pour le nouveau script.
"Ca n'aura pas grand-chose à voir avec ma bédé. En tous cas, l'idée est totalement inédite !" a annoncé Millar à qui on veut bien faire confiance sur le coup.
Tant que Bekmambetov rempile, pour qu'on ait à nouveau droit à du bourrin à méga-haute dose, des gunfights parmi les plus improbables du monde et des mouvements de caméra alambiqués à donner mal à la tête, on est d'accord pour tout !
C'est Nico qui va être content, tiens...
lundi 15 septembre 2008
Dark Places
Ca fait un bout de temps qu'on parle d'une adaptation du TORSO de Brian Michael Bendis et Marc Andreyko.
Relatant le cas du
premier tueur en série officiellement défini comme tel aux Etats-Unis, l'ouvrage, basé sur des faits réels, mêle fiction et réalité historique (l'enquête, qui se déroule à Cleveland durant les années 30, est menée par l'incorruptible Elliott Ness) pour un résultat sombre à souhait. Un peu à la manière du " From Hell " de la paire Moore-Campbell (avec lequel il partage une partie de la thématique et un graphisme voisin).
Après une longue période de stagnation, le projet vient de connaître ces derniers jours un brusque coup d'accélérateur avec l'engagement de Matt Damon (WILL HUNTING, LA MEMOIRE DANS LA PEAU) dans le rôle principal. L'interprète de Jason Bourne, qui aime se frotter à des produits pas trop évidents, devra être servi avec cette histoire qui, si elle reste fidèle à l'oeuvre dont elle s'inspire, promet de donner un film austère, violent et dérangeant juste ce qu'il faut (du Bendis tout craché, quoi).
La présence de la star, si elle n'est pas gage de qualité, a en tous cas convaincu la Paramount d'investir les 100 millions de dollars qui permettront d'offrir à l'ensemble une digne reconstitution d'époque (le tournage devant avoir lieu à Cleveland, sur les lieux mêmes des faits).
La plus grande confusion entoure par contre le nom du réalisateur dans la mesure où David Fincher (ALIEN 3, FIGHT CLUB), d'abord annoncé puis retiré serait à nouveau pressenti pour le poste.
On ne pourra pas dire qu'il foule ici des terres inconnues de sa personne puisqu'en cas de confirmation, ça ne fera à son actif, après SE7EN et ZODIAC, qu'un film de plus relatant les méfaits d'un tueur en série (et encore s'abstient-on de parler du DAHLIA NOIR sur lequel il a planché un temps durant).
Un peu obsessionnel, peut-être, le David, hmm ?!...
Relatant le cas du
premier tueur en série officiellement défini comme tel aux Etats-Unis, l'ouvrage, basé sur des faits réels, mêle fiction et réalité historique (l'enquête, qui se déroule à Cleveland durant les années 30, est menée par l'incorruptible Elliott Ness) pour un résultat sombre à souhait. Un peu à la manière du " From Hell " de la paire Moore-Campbell (avec lequel il partage une partie de la thématique et un graphisme voisin).
Après une longue période de stagnation, le projet vient de connaître ces derniers jours un brusque coup d'accélérateur avec l'engagement de Matt Damon (WILL HUNTING, LA MEMOIRE DANS LA PEAU) dans le rôle principal. L'interprète de Jason Bourne, qui aime se frotter à des produits pas trop évidents, devra être servi avec cette histoire qui, si elle reste fidèle à l'oeuvre dont elle s'inspire, promet de donner un film austère, violent et dérangeant juste ce qu'il faut (du Bendis tout craché, quoi).
La présence de la star, si elle n'est pas gage de qualité, a en tous cas convaincu la Paramount d'investir les 100 millions de dollars qui permettront d'offrir à l'ensemble une digne reconstitution d'époque (le tournage devant avoir lieu à Cleveland, sur les lieux mêmes des faits).
La plus grande confusion entoure par contre le nom du réalisateur dans la mesure où David Fincher (ALIEN 3, FIGHT CLUB), d'abord annoncé puis retiré serait à nouveau pressenti pour le poste.
On ne pourra pas dire qu'il foule ici des terres inconnues de sa personne puisqu'en cas de confirmation, ça ne fera à son actif, après SE7EN et ZODIAC, qu'un film de plus relatant les méfaits d'un tueur en série (et encore s'abstient-on de parler du DAHLIA NOIR sur lequel il a planché un temps durant).
Un peu obsessionnel, peut-être, le David, hmm ?!...
dimanche 14 septembre 2008
Pacte avec le diable
Boosté par les recettes de IRON-MAN et L'INCROYABLE HULK (et sans doute vexé du triomphe planétaire de DARK KNIGHT du concurrent DC), Marvel passe à l'offensive et annonce pléthore projets propres à remettre le studio sur le devant de la scène des adaptations.
Dans la famille X-MEN, outre le WOLVERINE de Gavin Hood qui sort en mai prochain et le MAGNETO que David Goyer est en train de préparer, voici venir une nouvelle franchise intitulée YOUNG X-MEN (adaptée de la série débutée depuis quelques mois outre-Atlantique) qui, comme l'indique son titre, relatera les jeunesses et premiers exploits de nos mutants préférés, alors en pleine phase d'apprentissage.
Parallèlement, si son perso (qui apparaît dans WOLVERINE sous les traits de Ryan Reynolds) focalise suffisamment l'attention, pourrait voir le jour un long-métrage centré sur DEADPOOL, figure complexe de la mythologie X dont la noirceur, si elle est conservée à l'écran, trancherait avec le ton généralement gentiment adolescent des productions maison (effet du succès de la sombre ambiance adoptée pour les aventures du Chevalier Noir ?).
Du côté des valeurs sûres, il se murmure que, tout comme HULK, Marvel souhaite effectuer un reboot concernant DAREDEVIL, l'un des super-héros les plus classes du monde. Tellement coriace que même le film de Mark Steven Johnson (pourtant plus redoutable que n'importe lequel des adversaires du diable rouge) n'a pas réussi à le terrasser.
On parle de Frank Miller pour prendre en charge ce nouveau produit, dans le but de lui donner la crédibilité que, malgré ses bonnes intentions, le précédent ne possédait clairement pas.Ce qui pourrait s'avérer très bonne chose quand on sait tout ce qu'il a apporté au justicier aveugle. Ou moins bonne, certes, quand on voit jusqu'à présent le résultat de sa carrière au ciné. Laquelle, entre SIN CITY et 300, fait plus regretter qu'autre chose que l'artiste ne soit pas resté devant sa table à dessin plutôt que se commettre dans des projets indignes de son talent.
Et si on ne sait pas encore quelle direction empruntera cette nouvelle mouture (tout fan révant bien évidemment d'une adaptation de la saga Bendis/Maalev), on a par contre, anecdote cocasse s'il en est (j'en ris rien que d'y penser, le soir avant de m'endormir), vu Jason Statham (acteur sympathique dont la filmo s'enorgueuillit de titres aussi prestigieux que HAUTE TENSION ou les trois TRANSPORTEURS) professer, lors une récente interview sur MTV, une admiration sans bornes pour le personnage. Laissant sous-entendre de manière peu subtile combien il aimerait l'incarner au cas où le projet se lancerait de manière concrète.
Statham en Matt Murdock ? Ah ! Ah, on serait presque impatient d'assister à ça ! D'ici à ce que la légion de fans qui avaient conchié la prestation de Ben Affleck se mette à la regretter...
samedi 13 septembre 2008
Up your ass !
Mark Millar (rebaptisé "Double M" par mes soins. Ca claque comme un pseudo de catcheur !) a décidément le vent en poupe.
Alors qu'il travaille d'arrache-pied à la nouvelle destinée cinématographique de SUPERMAN (du moins le pressent-on. Si ça se trouve, il passe ses journées à jouer à "Guitar Hero", en vidant bière sur bière) et que se profilent de possibles séquelles à WANTED (dont jamais Nico ne cessera de chanter les louanges), voici qu'a débuté le tournage de l'adaptation de sa dernière oeuvre en date, la bien-nommée KICK-ASS (dessinée par John Romita Jr), inédite en France mais que les rumeurs en provenance d'outre-Atlantique définissent comme quintessence du brutal (rien que ça).
Visiblement corsée au point que le film sera produit de manière indépendante, Sony ayant refusé de le prendre en charge.
Le postulat de départ est des plus alléchants puisqu'il met en scène un ado qui, du jour au lendemain, décide de devenir un vigilante masqué afin d'aller foutre la patée aux vilains de tout poil.
Si ce n'est qu'il devra prendre en compte une frèle constitution inapte à tout effort physique, un manifeste manque de pouvoirs, un pseudo-costume bien craignos et une absence d'en fait à-peu-près n'importe laquelle des qualités essentielles à tout super-héros qui se respecte...
Si ce n'est qu'il devra prendre en compte une frèle constitution inapte à tout effort physique, un manifeste manque de pouvoirs, un pseudo-costume bien craignos et une absence d'en fait à-peu-près n'importe laquelle des qualités essentielles à tout super-héros qui se respecte...
Projet étrange, propice à un regard critique sur le genre et une intéressante mise en abîme de la figure martiale du héros (thème récurrent chez Millar). En l'occurence d'autant plus attendu que c'est le talentueux Matthew Vaughn (dont on parlait justement dans la news précédente. Si c'est pas de la transition, ça) qui réalise le tout, parvenant ainsi à enfin concrétiser son vieux rêve de mettre une bédé en images.
Au rayon du casting, outre de jeunes pousses encore peu connues, c'est le protéiforme Nicolas Cage (dont chaque innovation capillaire met le tout-Hollywood en émoi) qu'on retrouve en tête d'affiche : dans le rôle d'un flic qui chasse les dealers et profite de ses moments perdus pour former sa fille de douze ans aux techniques de combat les plus extrêmes (pas de doute, on est bien chez Millar).
Tant que le tout se hisse au-dessus du niveau de sa précédente incursion dans le monde des adaptations (GHOST RIDER, pour ne pas la nommer), on est preneur - et ce, quelle que soit la coiffure abordée. C'est dire si on est bienveillant !
Tant que le tout se hisse au-dessus du niveau de sa précédente incursion dans le monde des adaptations (GHOST RIDER, pour ne pas la nommer), on est preneur - et ce, quelle que soit la coiffure abordée. C'est dire si on est bienveillant !
En attendant de se mettre sous les yeux les premières images, on peut visiter le site du comics pour avoir une idée de ce qui nous attend. Ainsi qu'éventuellement saisir le sens du titre : http://www.myspace.com/kickass_comic
Miam, miam, que de subtilité en perspective !
jeudi 11 septembre 2008
Hägar Dünor
Alors que Matthew Vaughn (LAYER CAKE, STARDUST) était, jusqu'il y a encore peu, rattaché à l'adaptation de THOR, on apprend qu'il en quitte finalement les rênes en raison des habituelles "divergences artistiques" - ce qui fait, après X-MEN 3, la seconde fois que ça lui arrive avec la maison Marvel.
Mais le projet ne sera pas resté longtemps orphelin puisqu'il serait sur le point d'être récupéré par D.J. Caruso (SALTON SEA, PARANOIAK), fan avoué du personnage, qui confie avoir en ce sens déjà rencontré les patrons du studio.
Il attend cependant de lire la version finale du scénario avant de s'engager de manière définitive (oui, tant qu'à faire, c'est toujours mieux). Et quand on sait que ce dernier est signé Mark Protosevich (auteur de THE CELL et JE SUIS UNE LEGENDE), on se dit que le tout n'est peut-être pas encore prêt de voir le jour...
Bon, on a l'air méchant, alors qu'on attend en fait le film avec la plus grande des impatiences : un viking de deux mètres qui se balade dans le ciel de New-York à l'aide de son marteau tournoyant... Qui n'aurait pas envie de voir ça toutes affaires cessantes, franchement ?
Boulet au Bocal
Que d'actu que d'actu mes bons amis! Et là c'est les lyonnais qui vont en profiter mais nous aussi un petit peu! Boulet, connu sur la blogsphère comme le loup blanc, réalise actuellement un nouveau type d'expo au Bocal. C'est une ancienne librairie transfomée en atelier-lieu d'expo à Lyon. Alors c'est quoi donc cette expo et ben regardez le film!
En plus de l'expo, les veinards, une dédicace est prévu samedi aprem pour la sortie de Notes son premier receuil de son blog BD chez Delcourt collection shampooing.
Quelques dessins de l'expo ont été mis en ligne ici et profitez-en également pour consulter le blog de Boulet.
En plus de l'expo, les veinards, une dédicace est prévu samedi aprem pour la sortie de Notes son premier receuil de son blog BD chez Delcourt collection shampooing.
Quelques dessins de l'expo ont été mis en ligne ici et profitez-en également pour consulter le blog de Boulet.
KSTR suite
Quelque petite précision par rapport à hier, Esthétique & Filatures sortira le 24 septembre. Et par chance le même jour arrivera chez vos meilleurs libraires un nouveau Fred Bernard avec Little Odyssée. L'histoire tournera autour de 2 frères, 2 gars paumés des cités de campagne.
A l'occasion de la parution de ce nouvel album, une dédicace-projection-slam se déroulera à la très bonne librairie le Merle Moqueur le samedi 13 septembre à 18h. Plus d'info ici.
J'en profite pour vous rappeler que Globulle (les excellents Eric et Seb) avait réalisé une belle interview lors du festival d'Angoulême 2004. A relire sur le site.
A l'occasion de la parution de ce nouvel album, une dédicace-projection-slam se déroulera à la très bonne librairie le Merle Moqueur le samedi 13 septembre à 18h. Plus d'info ici.
J'en profite pour vous rappeler que Globulle (les excellents Eric et Seb) avait réalisé une belle interview lors du festival d'Angoulême 2004. A relire sur le site.
mardi 9 septembre 2008
Grand retour de Tanxxx
Très active en tant qu'illustratrice de la scène métal/rock (notamment pour ces affiches sérigraphiées), elle n'en n'est pas moins dessinatrice de bande dessinée. Et son actualité sera riche pour cette fin d'année 2008 avec pas moins de 2 nouvelles sorties.
Pour commencer les éditions Charrette nous proposerons son deuxième recueil d'illustrations. Le premier opus était un vrai baume pour les yeux! Impatient de voir ce que va donner. Et voilà déjà des idées de cadeaux de Noël aux malheureux qui n’en auraient pas! bon c'est vrai nous sommes qu'au mois de septembre.
La deuxième news arrivera à l'automne avec Esthétique & Filatures sur un scénario de Lisa Mandel chez KSTR. Leur association devrait être explosive avec l'éditeur le plus rock'roll du marché!
Donc ça sera l'histoire de 2 filles ayant une très grande différence d'âge qui vont devenir super ami. Elles auront des tas d'aventure dans les milieux interlopes comme le milieu du porno et de la prostitution. Ce bouquin sera vraiment dans l'esprit polar selon la scénariste. D'après les planches en cours de finalisation dispo sur le site de kstr, on retrouvera le style de Tanxxx, un style très influencé par la BD indé nord-américaine. J'adore la couv.
J'apprends, au moment d'écrire les lignes précédentes, qu'elle arrête sa collaboration avec Brazo Negro son sérigraphe. Dommage. Et par chance j'avais prévu de vous annoncer en plus de ces sorties, une expo/vente le 2 octobre à la Mécanique Ondulatoire. Car selon elle, voir son blog, cette expo semble être la dernière avant un bon moment. Faudrat y aller pour la soutenir!
Sans vouloir en rajouter, cette affiche n'est pas la meilleure. Suffit de jeter un coup d'œil ici, après vous êtes fait un torticolis!
Pour commencer les éditions Charrette nous proposerons son deuxième recueil d'illustrations. Le premier opus était un vrai baume pour les yeux! Impatient de voir ce que va donner. Et voilà déjà des idées de cadeaux de Noël aux malheureux qui n’en auraient pas! bon c'est vrai nous sommes qu'au mois de septembre.
La deuxième news arrivera à l'automne avec Esthétique & Filatures sur un scénario de Lisa Mandel chez KSTR. Leur association devrait être explosive avec l'éditeur le plus rock'roll du marché!
Donc ça sera l'histoire de 2 filles ayant une très grande différence d'âge qui vont devenir super ami. Elles auront des tas d'aventure dans les milieux interlopes comme le milieu du porno et de la prostitution. Ce bouquin sera vraiment dans l'esprit polar selon la scénariste. D'après les planches en cours de finalisation dispo sur le site de kstr, on retrouvera le style de Tanxxx, un style très influencé par la BD indé nord-américaine. J'adore la couv.
J'apprends, au moment d'écrire les lignes précédentes, qu'elle arrête sa collaboration avec Brazo Negro son sérigraphe. Dommage. Et par chance j'avais prévu de vous annoncer en plus de ces sorties, une expo/vente le 2 octobre à la Mécanique Ondulatoire. Car selon elle, voir son blog, cette expo semble être la dernière avant un bon moment. Faudrat y aller pour la soutenir!
Sans vouloir en rajouter, cette affiche n'est pas la meilleure. Suffit de jeter un coup d'œil ici, après vous êtes fait un torticolis!
lundi 8 septembre 2008
Portraits de zombies
Les zombies en bande dessinée sont à l'honneur ces derniers temps! Walking Dead et Marvel Zombies pour ne citer que ces 2 séries. J'ai découvert un nouveau blog aujourd'hui réalisé par un auteur suisse.
L'objectif de l'auteur de ce blog est de présenter un portrait zombiesque de personnages célèbres du XX et XXI siècles. Il s'agit de Freederik Peeters. J'imagine que c'est un petit moment de détente pour rompre avec l'ennui après la sortie de RG T2, de Ruminations et avant la sortie du dernier tome de Koma! Peut-être aurait-il du prendre des vacances tout simplement! Le site ne regorge pas trop d'infos. Est-ce un travail de préparation pour un nouvel album? bon suivons de prêt l'évolution de ce blog.
Pour info le tome 6 de Walking Dead sortira le 22 octobre. Certainement l'occasion d'écrire une critique sur cette série absolument génial.
L'objectif de l'auteur de ce blog est de présenter un portrait zombiesque de personnages célèbres du XX et XXI siècles. Il s'agit de Freederik Peeters. J'imagine que c'est un petit moment de détente pour rompre avec l'ennui après la sortie de RG T2, de Ruminations et avant la sortie du dernier tome de Koma! Peut-être aurait-il du prendre des vacances tout simplement! Le site ne regorge pas trop d'infos. Est-ce un travail de préparation pour un nouvel album? bon suivons de prêt l'évolution de ce blog.
Pour info le tome 6 de Walking Dead sortira le 22 octobre. Certainement l'occasion d'écrire une critique sur cette série absolument génial.
Pour la loi lang!
Écouter Brice Hortefeux, invité de France Inter dans le 7/10 ce matin, a de quoi vous rendre de mauvaise humeur pour toute la journée. Eh ben non! il a juste réveillé en moi un envie de militer.
Militer c'est bien mais militer pour quoi? j'aurais pu le faire pour la sauvegarde du disque. D'après les derniers chiffres publiés, le CD se prend encore une belle claque tant sur le nombre de nouveaux albums que sur le chiffre d'affaires. Selon Françoise Benhamou de rue89"Depuis 2003 , nous sommes passés de 3.314 nouveaux albums à 1.231 en 2007. Soit une baisse de 60%, qui se passe de commentaires."
Enfin si et d'une importance capitale, nos chères ministres au lieu de soutenir le disque de Carla Bruni ils devraient s'inquiéter un peu plus de l'avenir du disque comme en son temps Jack Lang pour le livre!
Voilà où je voulais en venir, dans la cadre de la loi TEPA, deux élus de la majorité ont proposé des amendements à loi Lang. Très vite rejeté par l'Assemblée, ils pourraient revenir à la charge.
Pour rappel cette loi assure au consommateur un prix unique dans tous les points de vente. Elle a permis également le maintien d'un réseau large de distribution notamment de la librairie indépendante.
Donc "Touchez pas à la loi Lang"! d'ailleurs l'ensemble des professionnels de la chaine du livre ont lancé un appel. Pour le livre signez ici.
Militer c'est bien mais militer pour quoi? j'aurais pu le faire pour la sauvegarde du disque. D'après les derniers chiffres publiés, le CD se prend encore une belle claque tant sur le nombre de nouveaux albums que sur le chiffre d'affaires. Selon Françoise Benhamou de rue89"Depuis 2003 , nous sommes passés de 3.314 nouveaux albums à 1.231 en 2007. Soit une baisse de 60%, qui se passe de commentaires."
Enfin si et d'une importance capitale, nos chères ministres au lieu de soutenir le disque de Carla Bruni ils devraient s'inquiéter un peu plus de l'avenir du disque comme en son temps Jack Lang pour le livre!
Voilà où je voulais en venir, dans la cadre de la loi TEPA, deux élus de la majorité ont proposé des amendements à loi Lang. Très vite rejeté par l'Assemblée, ils pourraient revenir à la charge.
Pour rappel cette loi assure au consommateur un prix unique dans tous les points de vente. Elle a permis également le maintien d'un réseau large de distribution notamment de la librairie indépendante.
Donc "Touchez pas à la loi Lang"! d'ailleurs l'ensemble des professionnels de la chaine du livre ont lancé un appel. Pour le livre signez ici.
vendredi 5 septembre 2008
El Borbah chez Cornélius
El Borbah aborde une nouvelle jeunesse avec son retour dans les librairies en version française le 15 septembre. Édité pour la première fois en France par les humanos dans les années 80, les Éditions Cornélius reprennent le flambeaux. Cette éditeur phare de la bandes dessinée contemporaine réussit à nouveau la réédition inattendue d’albums de grands auteurs devenus introuvables (Magnus, Mizuki, Tatsumi, etc.).
Au menu : robots pervers, monstres hybrides, singes savants et nains malfaisants, tel est l'univers de El Borbah, le gros tas de viande-détective-luchador sorti de l'imagination débridée de Charles Burns.
C'est encore un des rares auteurs a ne pas s'afficher sur la toile. Mais pour le temps d'une exposition, qui lui ait consacré à l'Adam Baumgold Gallery, vous trouverez une page sur leur site internet proposant un panel de ses dessins de 1985 à 2008. Superbe!
Au menu : robots pervers, monstres hybrides, singes savants et nains malfaisants, tel est l'univers de El Borbah, le gros tas de viande-détective-luchador sorti de l'imagination débridée de Charles Burns.
C'est encore un des rares auteurs a ne pas s'afficher sur la toile. Mais pour le temps d'une exposition, qui lui ait consacré à l'Adam Baumgold Gallery, vous trouverez une page sur leur site internet proposant un panel de ses dessins de 1985 à 2008. Superbe!
jeudi 4 septembre 2008
The White Knight
Sous le feu des projecteurs (du moins au sein de la communauté nerd bédéphile) depuis la sortie de l'adaptation controversée de son comics WANTED, Mark Millar va prochainement à nouveau faire parler de lui.
Et cette fois-ci à plus grande échelle puisque la Warner vient de confirmer que c'est lui qu'elle a chargé de s'occuper du nouveau SUPERMAN !
Déçu par le précédent film de Singer (pourtant digne en tous points), le studio désire en effet, à la manière de Marvel et L'INCROYABLE HULK de Louis Leterrier, l'annihiler dans l'inconscient collectif afin de relancer la franchise - d'un point de vue commercial, s'entend.
Ils semblent, en l'état, s'être adressés à la bonne personne : Millar professant une passion sans bornes pour le personnage et ayant déjà scénarisé quelques-unes de ses aventures les plus atypiques (comme l'excellent "Red son").
L'intéressé voit les choses en grand, prevoyant dores et déjà "une trilogie à la manière du SEIGNEUR DES ANNEAUX". C'est-à-dire non pas trois films indépendants mais une fresque épique de plus de sept heures, déclinée en trois parties !
Si on ne cautionne que très moyennement ce révisionnisme hollywoodien (qui consiste à passer par pertes et profits toute déception commerciale en faisant comme si elles n'avaient, purement et simplement, jamais existé), il faut reconnaitre qu'on est, pour le coup, intrigué par le projet tel que semble le visualiser "Double M". Concerné au point de peut-être endosser, en plus de scénariste, le rôle de co-producteur de l'ensemble.
Aucuns réalisateur ni acteur pour l'instant annoncés. Mais gageons que des nouvelles devraient nous parvenir dans les délais les plus brefs, Millar ayant déclaré désirer débuter le tournage du premier volet dès l'été prochain.
A suivre, donc...
Et cette fois-ci à plus grande échelle puisque la Warner vient de confirmer que c'est lui qu'elle a chargé de s'occuper du nouveau SUPERMAN !
Déçu par le précédent film de Singer (pourtant digne en tous points), le studio désire en effet, à la manière de Marvel et L'INCROYABLE HULK de Louis Leterrier, l'annihiler dans l'inconscient collectif afin de relancer la franchise - d'un point de vue commercial, s'entend.
Ils semblent, en l'état, s'être adressés à la bonne personne : Millar professant une passion sans bornes pour le personnage et ayant déjà scénarisé quelques-unes de ses aventures les plus atypiques (comme l'excellent "Red son").
L'intéressé voit les choses en grand, prevoyant dores et déjà "une trilogie à la manière du SEIGNEUR DES ANNEAUX". C'est-à-dire non pas trois films indépendants mais une fresque épique de plus de sept heures, déclinée en trois parties !
Si on ne cautionne que très moyennement ce révisionnisme hollywoodien (qui consiste à passer par pertes et profits toute déception commerciale en faisant comme si elles n'avaient, purement et simplement, jamais existé), il faut reconnaitre qu'on est, pour le coup, intrigué par le projet tel que semble le visualiser "Double M". Concerné au point de peut-être endosser, en plus de scénariste, le rôle de co-producteur de l'ensemble.
Aucuns réalisateur ni acteur pour l'instant annoncés. Mais gageons que des nouvelles devraient nous parvenir dans les délais les plus brefs, Millar ayant déclaré désirer débuter le tournage du premier volet dès l'été prochain.
A suivre, donc...
J'veux du Söleil
Mardi 26 août, le Rugby Club Toulonnais arborait un maillot de jeu spécial puisque, outre les sponsors maillots officiels, le Président du RCT, Mourad Boudjellal, avait décidé de mettre en avant son activité principale, l'édition de bandes dessinées via Soleil en ornant le maillot de la tête du Troll Hébus (et ses mouches) qui apparait dans Lanfeust de Troy.
Un maillot "collector" qui fera saliver plus d'un fan de la série...
Un maillot "collector" qui fera saliver plus d'un fan de la série...
mercredi 3 septembre 2008
La pré-rentrée BD
Et oui maintenant il y a une pré-rentrée! dans une production toujours plus foisonnante, 1400 titres d'ici fin octobre, il ne fallait pas rater les rares titres intéressants de la fin août : le premier volume Commando Colonial de Appolo et Brüno, Superspy de Matt Kindt, et Croisière Cosmos de Olivier Texier. Magniez-vous d'aller en librairie avant la tornade!
Revenons à des auteurs que l'on connait bien, le duo qui nous avait offert Biotope ont choisit cette fois comme décor Madagascar durant la seconde guerre mondiale.
On suit les aventures de Maurice et Antoine, 2 espions envoyés pour étudier un possible renversement du pouvoir en place par un des hommes qui seraient du coté de "la France libre".
Le décor est planté, entre des gaullistes qui s'avèrent être des lâches, des indépendantistes locaux, des anglais qui ont besoin d'une action d'éclat, un commissaire qui est un vrai pourri, on ne s'ennuie pas un instant.
Pour son deuxième roman graphique après 2 soeurs, Matt Kindt rejoint le catalogue Futuropolis avec une bande dessinée d’espionnage, digne des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
Durant la seconde guerre mondiale, on suit le vie de six espions à travers l'Europe. On y apprend de nombreuses techniques des espions mais aussi comment ils arrivent à vivre continuellement dans le mensonge. Dans ce livre l'auteur a réalisé un travail fantastique tant sur le scénario que sur l'objet en lui-même. Divisé en 44 chapitres numérotés comme des dossiers non classés chronologiquement, le livre peut se lire dans l’ordre de la pagination, mais aussi dans l’ordre des dossiers. J'avoue je l'ai lu dans l'ordre de la pagination!
Et pour finir, dans la collection shampoing dirigée par sieur Trondheim, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter un soap galactique, Cosmos Croisières, très bien fait et du au dessin de Olivier Texier.
Auteur prolifique de la scène alternative, il nous propose une folle épopée à travers le cosmos. A bord d'un vaisseau spatial, de nombreuses espèces extraterrestres inconnues, prisoniers des hommes, sont libérés par un robot (qui est à bord pour faire le ménage!). En effet les hommes ont disparus du vaisseau. Ces créatures arrachés à leur planète vont prendre les commandes pour rentrer chez elles. Bonjour le bordel et comme dirait un des héros "cette croisière ça m'use"
Inscription à :
Articles (Atom)